a belle histoire que celle de la Marine "Française", la belle histoire riche à la fois d'exploits magnifiques et de sacrifices noblement consentis. Elle s'ouvre sur la résistance désespérée des Vénètes (peuple celte du sud de la Bretagne), ces Gaulois de l'Océan, aux escadres de César et se poursuit pendant 2 000 ans, tantôt embellie du radieux éclat des victoires, tantôt endeuillée de revers, mais propre toujours et toujours héroïque.

Nous vous proposons de faire défiler devant vous nos principaux hommes de mer et de raconter leurs exploits et parfois leurs défaites.

Voici jean de Vienne, le « Bon Amiral», pensif et fin, Primauguet tout auréolé par la flamme de sa suprême immolation, Sourdis l'Archevêque et l'intrépide Maillé Brézé, ce neveu de Richelieu mort au feu en pleine jeunesse. Puis les marins du Grand Siècle Duquesne, le raide et bougon vainqueur de Ruyjter, l'élégant et gracieux Tourville, cet abbé manqué de Dugay-Trouin, Jean Bart le Dunkerquois. Au Bailli de Suffren, débraillé, ventripotent, génial, à Surcouf l'heureux corsaire succède Duperré. Et nos temps modernes verront refleurir en Courbet les vertus de tant d'illustres prédécesseurs.

Nous avons cité ici les principaux chefs, mais il ne faut oublier ni les officiers qui commandèrent sous eux, ni ces admirables matelots, venus de toutes les régions de France (de nombreux bretons, nous le verront, et beaucoup de groisillons) qu'ils eurent l'honneur d'instruire et de mener à la bataille. Notre souvenir reconnaissant doit aller aussi aux ingénieurs qui conjurent et réalisèrent, avec le concours d'ouvriers à l'habileté inégalée, quelques-uns des plus beaux bâtiments qui aient paru sur les flots.

 

Car c'est chez nous; et pas ailleurs, que furent construits la Couronne de 1638, cet ancêtre de tous les vaisseaux de ligne, et le Soleil Royal de 1669. Des chantiers français ont vu naître le premier deux-ponts à hélice, le Napoléon (1850), le premier cuirassé de haute mer, la Gloire (1859), le premier sous-marin véritable, le Gymnote (1888). En 1939, nous pouvions nous vanter de posséder le plus splendide paquebot du monde, la Normandie, le croiseur léger le plus rapide du monde, le Terrible, et le Surcouf, le plus grand submersible qui eut jamais navigué.

Si elle inscrit sur son palmarès 40 victoires, de Ziériksée à la Prya, de Béveziers à Fou-Tchéou, elle peut s'enorgueillir de ses désastres même : l'Ecluse, la Hougue, Aboukir, Trafalgar, le sabordage de Toulon, car son honneur en sortit toujours intacte et son prestige accru. Elle a su rester grande sous les couleurs tricolores comme sous les sobres pavillons blancs de la Monarchie ou les oriflammes bariolées du Moyen Age.

 

Toutefois cette Histoire de la Marine Française a commencé dans les âges les plus reculés , lorsqu'un premier homme a imaginé traversé un fleuve assis à cheval sur un tronc d'arbre et qu'il a peu à peu perfectionné...... vers les origines de la navigation

 

 

 

 Le Cardinal de Richelieu

 Beaulieu-Persac (1609)

La 1^ère guerre protestante (1620)

La 2^de guerre protestante (1625)

Le relèvement 1630/150

La Rochelle (1627)

La batille de galères de Gênes (1637)

Sourdis et Maillé Brézé ((1638)

Chevalier Paul (1650)

Samuel de Champlain (1608)

 La marine de Louis XIV

 Colbert (1661)

Les Arsenaux et les Navires

La guerre de Hollande et Jean d'Estrées (1672)

La victoire de Du Quesne (1675)

Tourville

La victoire de Bévéziers (1690)

barfleur et La Hougue (1692)

Lagos

Jean Bart (1689)

La guerre coloniale d'Iberville (1686)

La guerre de sucession d'Espagne (1701)

Jacques Cassard

St Pol Hécourt et Forbin

Du Guay Trouin

La marine de Louis XV

La guerre de succession d'Autriche (1744)

Dupleix et La Bourdonnais

La Guerre de Sept ans

Montcalm

Minorque, Lagos et Les Cardinaux

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