Laurent
GOURONG (24-1) fait la guerre au 91° R.I. de Nantes.
Il est blessé d'une balle à la jambe en
1916.
Maurice GOURONG (24-2) et Pierre TONNERRE ( ) futur
patron du "Café de la jetée" font la guerre
sur le navire-hôpital "France IV". Ils resteront
amis.
En France,
l'année 1916 est surtout marquée,
à partir du 21 février, par la
plus grande bataille de la guerre : celle de
Verdun. Après son échec devant
cette place en 1914, l'armée allemande
veut y frapper un grand coup. Après des
succès initiaux et malgré des
moyens gigantesques, son offensive ne donne pas
les résultats escomptes :
* La ville de
Verdun ne sera jamais prise.
* Le
général Pétain organise la
défense et l'acheminement des
unités sur le front : au lieu de troupes
exsangues dépourvues de renforts, c'est
toute l'armée française que les
Allemands voient monter en ligne, tour à
tour, devant Verdun !
* Les pertes
allemandes sont équivalentes aux pertes
françaises.
Sur les
autres fronts, à leur tour, les Allies
passent à l'attaque. Sur mer, en mai, la
flotte anglaise s'oppose à la flotte
allemande dans la grande bataille
indécise du Jutland. En France, les
armées franco-britanniques prennent
l'avantage sur la Somme (1er juillet - 18
novembre). Elles font de même à
l'est, en Galicie (juillet -août), en
Italie à Gorizia (4-9 août), en
Transylvanie et en Macédoine (août
-septembre) etc. Mais tous ces succès ne
sont obtenus que prix de très lourdes
pertes, ce qui en limite singulièrement
la portée.
A partir de
fin septembre, les nouveaux chefs allemands,
Hindenburg et son adjoint Ludendorff, vainqueurs
des Russes en 1914, réussissent à
enrayer l'offensive alliée et à
reconquérir presque toute la Roumanie qui
s'était rangée, en août, du
côté de l'Entente.
Afin de
pouvoir franchir et broyer tous les obstacles,
naturels ou non, les Alliés mettent au
point de gros chars d'assauts, ou tanks,
montés sur chenilles d'acier (le premier
emploi des chars anglais a lieu à Flers
et Courcelette, dans la Somme, en septembre
1916). Cet un exemple supplémentaire de
l'implication de l'industrie et de la
technologie dans cette guerre, qui
s'éloigne de plus en plus des conceptions
du XIXe siècle.
janvier
|
-
mardi 4, violente offensive allemande
finalement défaite en Champagne
(Côte 193 à la butte de
Tahure)
-
samedi 8 et dimanche 9,
évacuation des Dardanelles, repli vers
Salonique pour renforcer l'Armée
d'Orient face aux Allemands, Autrichiens et
Bulgares. 250.000 soldats alliés
tombèrent aux Dardanelles.
-
dimanche 16, arrivée à
Corfou des troupes serbes
repliées
- lundi
24, bombardement puis attaque allemande
des lignes en Belgique (Nieuport,
Hetsas,
)
-
vendredi 28, attaque des allemands en
Artois (Givenchy, Frise)
|
février
|
-
dimanche 6, François BLANCHARD
de Kerloret meurt à Port-Louis,
-
lundi 7, le dundee "Dupleix", en
remontant son chalut, explose sous les yeux
de plusieurs équipages de voiliers de
l'île. Pas un survivant. Disparaissent
ainsi Pierre ADAM père, le patron, de
Locmaria, Pierre ADAM fils, de Locmaria,
Pierre STEPHAN de Locmaria, Pierre YVON de
Locmaria, Firmin SALAHUN de Locmaria, Joseph
MOUELLO, de Kermouzouet et Théophile
LE MOING de Quelhuit.
- mardi
8, le croiseur de 4 700 tonnes "Amiral
Charner" est torpillé et coule en 3
minutes entraînant la plupart de
l'équipage. Seuls restent en surface
deux groupes d'hommes (50 et 14). Le 13
février un seul homme: le
quartier-maître canonnier CARIOU est
sauvé par le remorqueur "Laborieux".
Joseph RIO de Locmalo est parmi les victimes.
Deux groisillons font partis des victimes :
Emile BIHAN de Locmaria et Joseph VAILLANT de
Quéilo. (daté du 7 avril sur le
monument de l'église)
-
vendredi 11, disparition de
l"Angélus", ce dundee de Port-Louis
avait à son bord 5 groisillons :
Victor TONNERRE, père, de Locmaria,
Emile TONNERRE, fils, de Locmaria, Louis YVON
de Locqueltas, Joseph HUGO de Kerrohet et
Lucien QUERIC du Bourg (daté du 14
février sur le monument de
l'église)
-
vendredi 11 (au 13), combats
indécis en Champagne et en Seppois
(Alsace)
-
dimanche 20 (au 22), offensive
allemande dans le secteur d'Ypres, de
Givenchy à Lihons en santerre,
à Seppois.
- lundi
21, commencement de la bataille de
Verdun. Violent bombar-dement puis attaque
sur tout le front de des Bois d'Hautmont
à Herdebois.
La
22° D.I., dont le 62ème, quitte
la Champagne et se dirige sur le camp de
Mailly où il arrive le 23. Elle reste
au repos le long de la Coole jusqu'à
ce qu'elle soit dirigée sur
Verdun.
Le repos
au camp est de courte durée, les
Allemands ayant déclenché leur
grande offensive contre Verdun. La division
est convoyée en autos et arrive par la
"voie sacrée". Aussitôt
débarquées, elle se jette dans
la mêlée furieuse, car il faut
coûte que coûte, arrêter
les masses ennemies qui, disposant de moyens
formidables, mettent tout en uvre pour
prendre la forteresse tant
convoitée.
-
mercredi 23, Jean Marie PUILLON
Kerlard décède à
Lorient.
Le
"Démocratie", autre dundee de
l'île, disparaît corps et biens,
sans cause présumée.
- jeudi
24 et vendredi 25, après des
replis français, stabilisation sur un
front Côte du Talon, Côte du
Poivre, La Vauche, Bois d'Hartdaumont,
Côtes de Meuse, de Bezonvaux à
Fresne en woevre.
-
samedi 26, attaque allemande de masse
contre le Fort de Douaumont, perdu, puis
repris
Le
croiseur auxiliaire "Provence II" de 15 000
tonnes est torpillé le 26
février entre Crête et
Grèce par l'U35. Il parvient à
lancer un signal de détresse et le
paquebot hôpital "Canada" et les
contre-torpilleurs "Fantassin" et "Cavalier"
sauvent 1300 personnes sur les 2450
embarquées. Parmi les survivants: Jean
Clunet médecin de Kerzo et Joseph
Danic de Locmalo.
-
dimanche 27, attaque allemande de
masse contre le Fort de Douaumont, perdu,
puis repris
|
mars
|
-
jeudi 2, reprise de l'offensive
allemande sur les deux rives de la Meuse
(Mort-Homme, Côte de l'Oie,
Douaumont
-
samedi 4 (au 7), perte de
Douaumont
-
dimanche 6, le 62ème est
alerté.
- lundi
7, le 62ème s'embarque en chemin
de fer et débarque le même jour
à Valmy, puis il se porte par
étapes sur Evres où il arrive
le 25.
-
samedi 11 (au 22), attaque massive sur
un front Douaumont - Vaux
-
dimanche 12 (au 16), attaque contre le
Mort-Homme
-
samedi 18, le torpilleur "Renaudin"
est lui-même torpillé dans
l'Adriatique. 36 rescapés dont Robert
Kerhuel.
-
dimanche 19 (au 20) Attaque sur le
front Avocourt &endash; Malancourt
- mardi
28 (jusqu'au 24 avril), à 7h., la
22° D.I. dont le 62ème, est
embarquée en autos pour Verdun
où elle arrive dans la soirée.
Les officiers vont dans la même nuit
faire la reconnaissance du
secteur.
La
division, qui fait partie du groupement du
général Guillaumat, doit
occuper le secteur au nord-est de Verdun
(P.C. de la D.I. au fort Saint-Michel). Sa
mission est celle de ses devancières:
il faut arrêter l'ennemi.
- nuit
du mercredi 29 au jeudi 30, le
62ème va relever le 162ème R.I.
dans le secteur du bois Nawe, où se
trouve le P.C. du colonel.
Le
2ème bat., en 1ère ligne, a 2
compagnies en ligne avancée à
l'ouest et à l'est du ravin du fond de
Henrias, allant de Bras à Louvemont:
la 5ème compagnie à l'est du
ravin, la 8ème à l'ouest sur
les pentes de la cote du Poivre. Le 1er bat.,
en soutien du 116ème, est à
notre droite. Le 3ème bat. est en
réserve de brigade, à la
redoute de Froideterre.
-
vendredi 31, l'ennemi bombarde
continuellement les lignes du 62ème. A
14h.30, un avion allemand tombe sur la cote
du Poivre.
Jean-Marie
GUILLAUME, de Locmaria, tombe en
Argonne
Armand
TROMELIN de Ker Port-Lay meurt à
Vannes (des suites de ses blessures ?)
|
avril
|
-
samedi 1er (au 15 avril), l'artillerie
ennemie se montre toujours très
active; à certains moments elle
bombarde violemment les positions du
62ème.
-
dimanche 9 (au 28), assaut
général allemand du Bois
d'Avocourt à la Meuse. Après
des combats acharnés, le front se
stabilise sur les positions du 31
mars.
-
dimanche 16, les avions ennemis, en
grand nombre, ne cessent de survoler les
lignes, et, souvent, à très
faible hauteur.
Dans la
nuit, le 3ème bat. va relever un bat.
du 19ème R.I., la relève est
rendue difficile par le harcèlement
continuel de l'artillerie allemande. Le
2ème bat., qui est aussi
relevé, se rend à Froideterre
pour remplacer le 3ème bat.
- lundi
17, dès 4h., l'artillerie
allemande déclenche un bombardement
d'une violence extraordinaire de tous
calibres sur tout le terrain et
particulièrement sur le secteur
occupé par le 3ème bat. Toutes
les communications sont impossibles.
Dès 7h., la plupart des
tranchées sont nivelées, les
défenses accessoires n'existent plus,
des mitrailleuses sont hors d'usage, un grand
nombre de fusils sont brisés, les
fusées-signaux sont
enterrées.
Vers 10h.,
l'infanterie ennemie se porte à
l'attaque. Les fractions de 1ère ligne
marchent en petites colonnes par un; elles
sont fortes de 7 à 8 hommes, elles
s'infiltrent en se portant de trous d'obus en
trous d'obus. En arrière de ces
petites colonnes marchent des sections en
tirailleurs au coude à coude; les
dernières sont aperçues lorsque
les éléments d'infiltration ont
déjà
pénétré dans nos
premières lignes. A ce moment,
l'infanterie allemande est
complètement arrêtée par
le barrage de son artillerie qui n'a pas
encore allongé son tir et qui lui fait
subir des pertes sensibles. Ces pertes
deviennent lourdes lorsque nos mitrailleuses,
du bois Nawe, ouvrent le feu. Ce n'est que
vers 15h., que l'adversaire peut s'emparer de
nos premières lignes qu'il ne pourra
d'ailleurs dépasser, tant ont
été sévères les
pertes que lui ont fait subir nos
mitrailleuses.
La
2ème compagnie de mitrailleuses se
distingue entre toutes. Le soldat Couquil,
resté seul servant de sa pièce,
tire sur l'ennemi jusqu'au moment où
un éclat d'obus traverse la
boîte de culasse : sur le point
d'être fait prisonnier, il se
dégage à la grenade et avec son
mousqueton.
Le sergent
Poumier conserve le plus grand calme pendant
le violent bombardement et maintient ses
mitrailleurs à leurs emplacements de
combat. Sur le point d'être
cerné par l'ennemi, il réussit
à lui échapper sous son feu,
puis s'offre pour diriger une patrouille qui
ramène dans nos lignes 2 mitrailleuses
abandonnées à courte distance
de l'ennemi.
Le
fourrier Le Hideux, voyant que son commandant
de cie n'a plus d'agent de liaison
disponible, s'offre pour aller porter un
renseignement urgent au chef de bat.. Il est
tué dans l'accomplissement de sa
mission.
La
4ème cie résiste aussi
magnifiquement malgré son encerclement
sur la croupe Dame-Couleuvre et le ravin
Bras-Douaumont. Vers 16h., une vingtaine
d'hommes restant de cette compagnie
réussissent avec leur commandant de
compagnie à se frayer un passage
à la baïonnette à travers
les groupes ennemis
- nuit
du lundi 17 au mardi 18, le 2ème
bat. (commandant Bassaut) relève le
1er bat. (commandant Verjux).
Après
la relève, le 1er bat. reçoit
l'ordre du général Bouyssou,
cdt la 22ème D.I., de se rassembler
immédiatement vers la
Chatinière (près de la redoute
de Thiaumont) et de prononcer, dès
qu'il sera rassemblé, une
contre-attaque pour reprendre la
tranchée longeant le ravin de la
Couleuvre. Le bat., qui a terminé sa
relève à minuit, contre-attaque
à 2h., mais il ne peut réussir
à s'emparer de l'objectif qui lui a
été assigné.
Les 1er et
2ème bat. restent sur leur position
jusqu'à la relève.
Les
éléments restant du 3ème
bat. du 62ème et d'un bat. du
118ème forment un groupement qui est
chargé de tenir les positions de
l'extrême droite du dispositif de la
division.
- mardi
18 et mercredi 19, les mitrailleuses
appuient les contre-attaques partielles
exécutées par le 116ème
R.I.
Pendant
les trois journées des 17, 18 et 19,
l'artillerie ennemie ne cesse de bombarder
nos lignes et de harceler nos arrières
rendant tout ravitaillement impossible.
- nuit
du vendredi 21 au samedi 22, le
62ème est relevé. Pendant cette
période, il a occupé dans des
conditions très difficiles un secteur
où il n'y avait pas ou peu de
tranchées, aux abris inexistants, au
sol extrêmement dur à
travailler, où les tirs de
harcèlement rendaient souvent tout
ravitaillement impossible. Sous des
bombardements très violents et
continus, il a subi, chaque jour, des pertes
sévères. Malgré ces
dures conditions, pendant 22 jours
consécutifs, il s'est accroché
au terrain, ne cédant que pas à
pas, et après l'avoir fait payer
chèrement à
l'ennemi.
Le
62ème, comme tant d'autres
régiments qui se sont
sacrifiés, aura pris une part
glorieuse dans la défense de Verdun,
"la ville inviolée".
- lundi
24 (au 20 mai), la 22° D.I. se
reconstitue dans la région Ligny,
Fère-en-Tardenois, Ville-en-Tardenois.
Le 62ème R.I. cantonne à
Trouville et Nançois-le-Petit, puis le
26, il s'embarque à Ligny et se rend
dans la région de
Fère-en-Tardenois, où il reste
jusqu'au 14 mai.
-
samedi 29, Pierre Marie LAURENT du
Bourg tombe à Madelaincourt
Avril-mai,
débarquement des troupes serbes
reconstitués à
Salonique
|
mai
|
-
lundi 15, le général de
Mac-Mahon, cdt la 43ème brigade, est
remplacé par le colonel Beuvelot, (qui
en conserve le commandement jusqu'en
décembre 1916), époque laquelle
il est remplacé, par le
général Farru.
- mardi
16, le 62ème relève, dans
le secteur d'Hermonville (nord-ouest de
Reims), le 238ème R.I.
Il reste
dans ce secteur jusqu'au 7 sept.; il
exécute pendant cette période
de nombreux coups de main qui nous procurent
des prisonniers.
-
samedi 20 (au 23), nouvelle offensive
allemande sur le Mort-Homme
-
samedi 20 (au 8 sept.), la 22°
D.I. occupe le secteur de
Berry-au-Bac
- lundi
22 (et jours suivants), attaque
française sur le rive droite de la
Meuse. Combats indécis.
-
Offensive italienne dans le
Trentin
|
juin
|
-
dimanche 4, offensive russe en
Galicie. Les Russes progresseront de plus de
100 kms, capturant 350 000 prisonniers de
l'armée austro-hongroise. Grâce
aux secours allemands (en provenance de
Verdun), le front se stabilisera à
nouveau.
-
mercredi 7, prise du fort de Vaux
après de très violents
combats.
-
vendredi 23, nouvelle offensive
allemande sans succès contre Verdun
(Froideterre, Fleury, Tavannes,
Souville,
)
- jeudi
29, les allemands sont repoussés
sur Avocourt et Bethincourt.
- le
62ème tient le secteur
d'Hermonville
|
juillet
|
-
samedi 1er (jusqu'au 18 nov.),
offensive victorieuse (?) franco-anglaise de
la Somme : Maricourt - Estrée
(armées françaises) et
Maricourt &endash; Orvillers (armées
anglaises). Peu de progression et environ 600
000 victimes dans chaque camp.
-
samedi 1er (jusqu'au 15 déc. ),
reprise de la bataille de Verdun.
Dès
le 1er, reprise par les Français de
Thiaumont (reperdu le lendemain) et attaques
allemandes infructueuses au bois d'Avocourt
et sur le Mort-Homme;
-
dimanche 9, prise de
Biaches
- lundi
10, Joseph CARTON de Ker Port-Lay tombe
à Barleux,
Jean TOPIN
du Bourg, tombe à
Estrée,
- mardi
11, (bataille de verdun) violente attaque
par les Allemands, de Thiaucourt à la
batterie de Damloup, qu'ils enlèvent
et reperdent;
Louis
GUILLET du Bourg tombe à
Verdun
-
dimanche 16 (au 20), (bataille de
verdun) combats autour de Fleury
- la cie
11/71 du génie, de création
nouvelle, est affectée à la
22° D.I. comme élément
organique.
- le
62ème tient le secteur
d'Hermonville
|
août
|
-
mardi 1er (au 5), (bataille de verdun)
combats entre Thiaucourt et Fleury,
-
vendredi 4, Laurent UZEL de
Kervédan meurt au Port-Louis (des
suites de ses blessures ?)
-
samedi 19, (bataille de verdun)
reprise par les Français du village de
Fleury
-
mercredi 23, (bataille de verdun)
reprise par les Français de l'ouvrage
de Thiaumont.
- jeudi
24 (somme) prise de Maurepas,
- lundi
28, entrée en guerre de la
Roumanie aux côtés de la France.
(Elle capitulera en décembre de la
même année).
-
mercredi 30, Joseph STEPHANT de
Locmaria meurt à Salonique en
Grèce (corps
expéditionnaire)
- le
62ème tient le secteur
d'Hermonville
|
septembre
|
-
vendredi 1er, démonstration
navale des alliés au large du
Pirée
-
samedi 2, Joseph EVEN du Bourg, Joseph
MALLET du Bourg et Théodore LE GRELL
de Locmaria, disparaissent lors du naufrage
du chalutier "Providence" (qui saute sur une
mine ?) au large d'Ajaccio.
-
dimanche 3, (bataille de verdun )
attaques par les Allemands à
Vaux-Chapitre et bois de Chenois, ils
échouent
- nuit
du jeudi 7 au vendredi 8, le 62ème
est relevé par le 415ème, il va
cantonner à Courcelles-Sapicourt et,
quelques jours après, il arrive
à Gland (région de
Château-Thierry), où il reste
jusqu'au 30 sept.
-
vendredi 8 (jusqu'au 30 oct.), la
22° D.I. est mise successivement au
repos dans les régions de Coulonges,
Château-Thierry,
Saint-Dizier
- mardi
12, (somme) prise de
Bouchavesnes,
Offensive
des alliés sur le front
d'Orient
-
vendredi 15, (somme) victoire des
Anglais à Flers
|
octobre
|
-
mardi 3, le 62ème qui est au
repos dans les environs de
Château-Thierry, quitte cette
région pour se rendre dans celle de
Saint-Dizier.
- ?
(somme), prise de Combles,
-
vendredi 13, Joseph BARON, de
Kervedan, tombe dans la Somme,
-
vendredi 13, le colonel de Courcy est
désigné pour prendre le
commandement d'un groupe de bat.
d'instruction. Il est remplacé au
commandement du régiment par le
lieutenant-colonel Dubuisson.
- lundi
16, Mathurin GUENNO, du Mené,
tombe dans la Somme,
- mardi
17 (somme) prise de Sailly-Sallisel,
- lundi
23, le 62ème se porte, par
étapes, dans la région de
Condé-en-Barrois.
- mardi
24 (bataille de verdun) reprise par les
français de Douaumont
- jeudi
26, (bataille de verdun) contre-attaque
infructueuse des Allemands.
- mardi
31, le 62ème R.I. est
embarqué en autos pour
Verdun.
|
novembre
|
-
nuit du mercredi 1er au 2, le
62ème relève le 299ème
dans le secteur de Tavannes.
Le
2ème bat. en 1ère ligne dans le
secteur de la Horne, sud du fort de Vaux. Le
1er bat. en réserve de brigade,
à la sortie du tunnel de Tavannes. Le
3ème bat. reste à Haudainville
en réserve de division.
- jeudi
2 (bataille de verdun) reprise par les
Français du fort de Vaux
- jeudi
2 (au 25 janvier), la 22° D.l. tient
le secteur de Belrupt (prise du fort de Vaux,
par la cie Fouache, du 118ème)
.
- nuit
du vendredi 3 au samedi 4, les
2ème et 1er bat., en formations
accolées, se portent en avant pour
atteindre une nouvelle ligne marquée
par la piste partant du fort de Vaux. A
21h.30, les deux bat. atteignent leur
objectif et commencent immédiatement
l'organisation de la position. Le 1er bat.
est à l'est du fort de Vaux.
- nuit
du dimanche 5 au 6, le 3ème bat.
qui était en réserve de la D.I.
relève un bat. du 93ème R. I.
dans le secteur de la Batterie et du village
de Damloup.
Les bat.
exécutent leur mouvement, les 5 et 6
par un temps pluvieux et froid, sous un
violent bombardement qui leur cause des
pertes sérieuses. Malgré ces
conditions défectueuses, et le
harcèlement continuel de l'artillerie
ennemie, le régiment réussit
à remettre en état le terrain
qui avait été
complètement
bouleversé.
Le
général, commandant la
division, félicite le 62ème
pour l'organisation rapide qu'il a su
créer dans un terrain difficile et
dans des conditions particulièrement
dures.
Le
62ème reste dans le secteur de
Vaux-Damloup jusqu'au 18 janv.
1917.
-
mardi 7, Anaïse GOURONC (GG
/4.4b.1.5.5.3a.2.1.1a.7) née en 1875
à Groix, Créhal, fille de
Laurent GOURONC, et de Marie Victoire GOURONC
épouse Gildas TONNERRE, à
Groix. Elle est alors âgée de 41
ans. Il a 41 ans environ. Il n'y a pas
d'enfant connu pour ce couple. Anaïse
GOURONC meurt le jeudi 12 mars 1959 à
LORIENT (56) à l'âge de 84
ans.
- lundi
13, (somme) prise de Beaumont-Hamel et de
Beaucourt
-
samedi 18, Ange QUERIC de Kerdurand
tombe à Belloy en santerre.
- mardi
21, mort de l'empereur autrichien
François Joseph II. Son successeur
Charles 1er réprouve cette
guerre.
-
dimanche 26, disparition du
cuirassé "Suffren" avec à son
bord François JEGO de Locmalo,
torpillé par l'U52 au large du
Portugal. Deux groisillons Jean Paul STEPHAN
de Locmaria et Paul WUILLAUME de Kermario
disparaissent dans ce naufrage.
|
décembre
|
-
vendredi 1er, massacre de marins
français par les grecs à
Athènes.
-
dimanche 3, Albert BOTERFF, de
Kerreal, disparait dans le naufage du
"Surprise",
-
vendredi 15, (bataille de verdun)
victoire des français à
Louvémont-Bezonvaux, qui marque la fin
de la 2ème phase de la "Bataille de
Verdun", dans laquelle les Français
ont reconquis les emplacements qu'ils
occupaient le 23 février. Ces
succès, dans les conditions où
ils ont été remportés,
constitue pour eux une brillante
victoire.
-
samedi 16 (?), André COLLOBERT,
du Bourg, tombe à
Louvémont,
- le
colonel Beuvelot, cdt la 43ème
brigade, est remplacé par le
général Farru.
|
suite...
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