Histoire de l'île de Groix ...

  

 

 

 

Sommaire

des pages de la guerre 1914/1918

 

1914

1915

1916

1917

1918

 

 

 

 

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Les groisillons dans la tourmente de 1914/1918

3 - L'année 1916 : la riposte
  

Laurent GOURONG (24-1) fait la guerre au 91° R.I. de Nantes. Il est blessé d'une balle à la jambe en 1916. Maurice GOURONG (24-2) et Pierre TONNERRE ( ) futur patron du "Café de la jetée" font la guerre sur le navire-hôpital "France IV". Ils resteront amis. 

 

En France, l'année 1916 est surtout marquée, à partir du 21 février, par la plus grande bataille de la guerre : celle de Verdun. Après son échec devant cette place en 1914, l'armée allemande veut y frapper un grand coup. Après des succès initiaux et malgré des moyens gigantesques, son offensive ne donne pas les résultats escomptes :

* La ville de Verdun ne sera jamais prise.

* Le général Pétain organise la défense et l'acheminement des unités sur le front : au lieu de troupes exsangues dépourvues de renforts, c'est toute l'armée française que les Allemands voient monter en ligne, tour à tour, devant Verdun !

* Les pertes allemandes sont équivalentes aux pertes françaises.

Sur les autres fronts, à leur tour, les Allies passent à l'attaque. Sur mer, en mai, la flotte anglaise s'oppose à la flotte allemande dans la grande bataille indécise du Jutland. En France, les armées franco-britanniques prennent l'avantage sur la Somme (1er juillet - 18 novembre). Elles font de même à l'est, en Galicie (juillet -août), en Italie à Gorizia (4-9 août), en Transylvanie et en Macédoine (août -septembre) etc. Mais tous ces succès ne sont obtenus que prix de très lourdes pertes, ce qui en limite singulièrement la portée.

A partir de fin septembre, les nouveaux chefs allemands, Hindenburg et son adjoint Ludendorff, vainqueurs des Russes en 1914, réussissent à enrayer l'offensive alliée et à reconquérir presque toute la Roumanie qui s'était rangée, en août, du côté de l'Entente.

Afin de pouvoir franchir et broyer tous les obstacles, naturels ou non, les Alliés mettent au point de gros chars d'assauts, ou tanks, montés sur chenilles d'acier (le premier emploi des chars anglais a lieu à Flers et Courcelette, dans la Somme, en septembre 1916). Cet un exemple supplémentaire de l'implication de l'industrie et de la technologie dans cette guerre, qui s'éloigne de plus en plus des conceptions du XIXe siècle.

 

janvier


- mardi 4, violente offensive allemande finalement défaite en Champagne (Côte 193 à la butte de Tahure)

- samedi 8 et dimanche 9, évacuation des Dardanelles, repli vers Salonique pour renforcer l'Armée d'Orient face aux Allemands, Autrichiens et Bulgares. 250.000 soldats alliés tombèrent aux Dardanelles.

- dimanche 16, arrivée à Corfou des troupes serbes repliées

- lundi 24, bombardement puis attaque allemande des lignes en Belgique (Nieuport, Hetsas,…)

- vendredi 28, attaque des allemands en Artois (Givenchy, Frise)

 

février
- dimanche 6, François BLANCHARD de Kerloret meurt à Port-Louis,

- lundi 7, le dundee "Dupleix", en remontant son chalut, explose sous les yeux de plusieurs équipages de voiliers de l'île. Pas un survivant. Disparaissent ainsi Pierre ADAM père, le patron, de Locmaria, Pierre ADAM fils, de Locmaria, Pierre STEPHAN de Locmaria, Pierre YVON de Locmaria, Firmin SALAHUN de Locmaria, Joseph MOUELLO, de Kermouzouet et Théophile LE MOING de Quelhuit.

- mardi 8, le croiseur de 4 700 tonnes "Amiral Charner" est torpillé et coule en 3 minutes entraînant la plupart de l'équipage. Seuls restent en surface deux groupes d'hommes (50 et 14). Le 13 février un seul homme: le quartier-maître canonnier CARIOU est sauvé par le remorqueur "Laborieux". Joseph RIO de Locmalo est parmi les victimes. Deux groisillons font partis des victimes : Emile BIHAN de Locmaria et Joseph VAILLANT de Quéilo. (daté du 7 avril sur le monument de l'église)

- vendredi 11, disparition de l"Angélus", ce dundee de Port-Louis avait à son bord 5 groisillons : Victor TONNERRE, père, de Locmaria, Emile TONNERRE, fils, de Locmaria, Louis YVON de Locqueltas, Joseph HUGO de Kerrohet et Lucien QUERIC du Bourg (daté du 14 février sur le monument de l'église)

- vendredi 11 (au 13), combats indécis en Champagne et en Seppois (Alsace)

- dimanche 20 (au 22), offensive allemande dans le secteur d'Ypres, de Givenchy à Lihons en santerre, à Seppois.

- lundi 21, commencement de la bataille de Verdun. Violent bombar-dement puis attaque sur tout le front de des Bois d'Hautmont à Herdebois.

La 22° D.I., dont le 62ème, quitte la Champagne et se dirige sur le camp de Mailly où il arrive le 23. Elle reste au repos le long de la Coole jusqu'à ce qu'elle soit dirigée sur Verdun.

Le repos au camp est de courte durée, les Allemands ayant déclenché leur grande offensive contre Verdun. La division est convoyée en autos et arrive par la "voie sacrée". Aussitôt débarquées, elle se jette dans la mêlée furieuse, car il faut coûte que coûte, arrêter les masses ennemies qui, disposant de moyens formidables, mettent tout en œuvre pour prendre la forteresse tant convoitée.

- mercredi 23, Jean Marie PUILLON Kerlard décède à Lorient.

Le "Démocratie", autre dundee de l'île, disparaît corps et biens, sans cause présumée.

- jeudi 24 et vendredi 25, après des replis français, stabilisation sur un front Côte du Talon, Côte du Poivre, La Vauche, Bois d'Hartdaumont, Côtes de Meuse, de Bezonvaux à Fresne en woevre.

- samedi 26, attaque allemande de masse contre le Fort de Douaumont, perdu, puis repris

Le croiseur auxiliaire "Provence II" de 15 000 tonnes est torpillé le 26 février entre Crête et Grèce par l'U35. Il parvient à lancer un signal de détresse et le paquebot hôpital "Canada" et les contre-torpilleurs "Fantassin" et "Cavalier" sauvent 1300 personnes sur les 2450 embarquées. Parmi les survivants: Jean Clunet médecin de Kerzo et Joseph Danic de Locmalo.

- dimanche 27, attaque allemande de masse contre le Fort de Douaumont, perdu, puis repris

 

mars
- jeudi 2, reprise de l'offensive allemande sur les deux rives de la Meuse (Mort-Homme, Côte de l'Oie, Douaumont

- samedi 4 (au 7), perte de Douaumont

- dimanche 6, le 62ème est alerté.

- lundi 7, le 62ème s'embarque en chemin de fer et débarque le même jour à Valmy, puis il se porte par étapes sur Evres où il arrive le 25.

- samedi 11 (au 22), attaque massive sur un front Douaumont - Vaux

- dimanche 12 (au 16), attaque contre le Mort-Homme

- samedi 18, le torpilleur "Renaudin" est lui-même torpillé dans l'Adriatique. 36 rescapés dont Robert Kerhuel.

- dimanche 19 (au 20) Attaque sur le front Avocourt &endash; Malancourt

- mardi 28 (jusqu'au 24 avril), à 7h., la 22° D.I. dont le 62ème, est embarquée en autos pour Verdun où elle arrive dans la soirée. Les officiers vont dans la même nuit faire la reconnaissance du secteur.

La division, qui fait partie du groupement du général Guillaumat, doit occuper le secteur au nord-est de Verdun (P.C. de la D.I. au fort Saint-Michel). Sa mission est celle de ses devancières: il faut arrêter l'ennemi.

- nuit du mercredi 29 au jeudi 30, le 62ème va relever le 162ème R.I. dans le secteur du bois Nawe, où se trouve le P.C. du colonel.

Le 2ème bat., en 1ère ligne, a 2 compagnies en ligne avancée à l'ouest et à l'est du ravin du fond de Henrias, allant de Bras à Louvemont: la 5ème compagnie à l'est du ravin, la 8ème à l'ouest sur les pentes de la cote du Poivre. Le 1er bat., en soutien du 116ème, est à notre droite. Le 3ème bat. est en réserve de brigade, à la redoute de Froideterre.

- vendredi 31, l'ennemi bombarde continuellement les lignes du 62ème. A 14h.30, un avion allemand tombe sur la cote du Poivre.

Jean-Marie GUILLAUME, de Locmaria, tombe en Argonne

Armand TROMELIN de Ker Port-Lay meurt à Vannes (des suites de ses blessures ?)

 

avril
- samedi 1er (au 15 avril), l'artillerie ennemie se montre toujours très active; à certains moments elle bombarde violemment les positions du 62ème.

- dimanche 9 (au 28), assaut général allemand du Bois d'Avocourt à la Meuse. Après des combats acharnés, le front se stabilise sur les positions du 31 mars.

- dimanche 16, les avions ennemis, en grand nombre, ne cessent de survoler les lignes, et, souvent, à très faible hauteur.

Dans la nuit, le 3ème bat. va relever un bat. du 19ème R.I., la relève est rendue difficile par le harcèlement continuel de l'artillerie allemande. Le 2ème bat., qui est aussi relevé, se rend à Froideterre pour remplacer le 3ème bat.

- lundi 17, dès 4h., l'artillerie allemande déclenche un bombardement d'une violence extraordinaire de tous calibres sur tout le terrain et particulièrement sur le secteur occupé par le 3ème bat. Toutes les communications sont impossibles. Dès 7h., la plupart des tranchées sont nivelées, les défenses accessoires n'existent plus, des mitrailleuses sont hors d'usage, un grand nombre de fusils sont brisés, les fusées-signaux sont enterrées.

Vers 10h., l'infanterie ennemie se porte à l'attaque. Les fractions de 1ère ligne marchent en petites colonnes par un; elles sont fortes de 7 à 8 hommes, elles s'infiltrent en se portant de trous d'obus en trous d'obus. En arrière de ces petites colonnes marchent des sections en tirailleurs au coude à coude; les dernières sont aperçues lorsque les éléments d'infiltration ont déjà pénétré dans nos premières lignes. A ce moment, l'infanterie allemande est complètement arrêtée par le barrage de son artillerie qui n'a pas encore allongé son tir et qui lui fait subir des pertes sensibles. Ces pertes deviennent lourdes lorsque nos mitrailleuses, du bois Nawe, ouvrent le feu. Ce n'est que vers 15h., que l'adversaire peut s'emparer de nos premières lignes qu'il ne pourra d'ailleurs dépasser, tant ont été sévères les pertes que lui ont fait subir nos mitrailleuses.

La 2ème compagnie de mitrailleuses se distingue entre toutes. Le soldat Couquil, resté seul servant de sa pièce, tire sur l'ennemi jusqu'au moment où un éclat d'obus traverse la boîte de culasse : sur le point d'être fait prisonnier, il se dégage à la grenade et avec son mousqueton.

Le sergent Poumier conserve le plus grand calme pendant le violent bombardement et maintient ses mitrailleurs à leurs emplacements de combat. Sur le point d'être cerné par l'ennemi, il réussit à lui échapper sous son feu, puis s'offre pour diriger une patrouille qui ramène dans nos lignes 2 mitrailleuses abandonnées à courte distance de l'ennemi.

Le fourrier Le Hideux, voyant que son commandant de cie n'a plus d'agent de liaison disponible, s'offre pour aller porter un renseignement urgent au chef de bat.. Il est tué dans l'accomplissement de sa mission.

La 4ème cie résiste aussi magnifiquement malgré son encerclement sur la croupe Dame-Couleuvre et le ravin Bras-Douaumont. Vers 16h., une vingtaine d'hommes restant de cette compagnie réussissent avec leur commandant de compagnie à se frayer un passage à la baïonnette à travers les groupes ennemis

- nuit du lundi 17 au mardi 18, le 2ème bat. (commandant Bassaut) relève le 1er bat. (commandant Verjux).

Après la relève, le 1er bat. reçoit l'ordre du général Bouyssou, cdt la 22ème D.I., de se rassembler immédiatement vers la Chatinière (près de la redoute de Thiaumont) et de prononcer, dès qu'il sera rassemblé, une contre-attaque pour reprendre la tranchée longeant le ravin de la Couleuvre. Le bat., qui a terminé sa relève à minuit, contre-attaque à 2h., mais il ne peut réussir à s'emparer de l'objectif qui lui a été assigné.

Les 1er et 2ème bat. restent sur leur position jusqu'à la relève.

Les éléments restant du 3ème bat. du 62ème et d'un bat. du 118ème forment un groupement qui est chargé de tenir les positions de l'extrême droite du dispositif de la division.

- mardi 18 et mercredi 19, les mitrailleuses appuient les contre-attaques partielles exécutées par le 116ème R.I.

Pendant les trois journées des 17, 18 et 19, l'artillerie ennemie ne cesse de bombarder nos lignes et de harceler nos arrières rendant tout ravitaillement impossible.

- nuit du vendredi 21 au samedi 22, le 62ème est relevé. Pendant cette période, il a occupé dans des conditions très difficiles un secteur où il n'y avait pas ou peu de tranchées, aux abris inexistants, au sol extrêmement dur à travailler, où les tirs de harcèlement rendaient souvent tout ravitaillement impossible. Sous des bombardements très violents et continus, il a subi, chaque jour, des pertes sévères. Malgré ces dures conditions, pendant 22 jours consécutifs, il s'est accroché au terrain, ne cédant que pas à pas, et après l'avoir fait payer chèrement à l'ennemi.

Le 62ème, comme tant d'autres régiments qui se sont sacrifiés, aura pris une part glorieuse dans la défense de Verdun, "la ville inviolée".

- lundi 24 (au 20 mai), la 22° D.I. se reconstitue dans la région Ligny, Fère-en-Tardenois, Ville-en-Tardenois. Le 62ème R.I. cantonne à Trouville et Nançois-le-Petit, puis le 26, il s'embarque à Ligny et se rend dans la région de Fère-en-Tardenois, où il reste jusqu'au 14 mai.

- samedi 29, Pierre Marie LAURENT du Bourg tombe à Madelaincourt

Avril-mai, débarquement des troupes serbes reconstitués à Salonique

 

mai


- lundi 15, le général de Mac-Mahon, cdt la 43ème brigade, est remplacé par le colonel Beuvelot, (qui en conserve le commandement jusqu'en décembre 1916), époque laquelle il est remplacé, par le général Farru.

- mardi 16, le 62ème relève, dans le secteur d'Hermonville (nord-ouest de Reims), le 238ème R.I.

Il reste dans ce secteur jusqu'au 7 sept.; il exécute pendant cette période de nombreux coups de main qui nous procurent des prisonniers.

- samedi 20 (au 23), nouvelle offensive allemande sur le Mort-Homme

- samedi 20 (au 8 sept.), la 22° D.I. occupe le secteur de Berry-au-Bac

- lundi 22 (et jours suivants), attaque française sur le rive droite de la Meuse. Combats indécis.

- Offensive italienne dans le Trentin

 

juin
 - dimanche 4, offensive russe en Galicie. Les Russes progresseront de plus de 100 kms, capturant 350 000 prisonniers de l'armée austro-hongroise. Grâce aux secours allemands (en provenance de Verdun), le front se stabilisera à nouveau.

- mercredi 7, prise du fort de Vaux après de très violents combats.

- vendredi 23, nouvelle offensive allemande sans succès contre Verdun (Froideterre, Fleury, Tavannes, Souville,…)

- jeudi 29, les allemands sont repoussés sur Avocourt et Bethincourt.

- le 62ème tient le secteur d'Hermonville

 

juillet
- samedi 1er (jusqu'au 18 nov.), offensive victorieuse (?) franco-anglaise de la Somme : Maricourt - Estrée (armées françaises) et Maricourt &endash; Orvillers (armées anglaises). Peu de progression et environ 600 000 victimes dans chaque camp.

- samedi 1er (jusqu'au 15 déc. ), reprise de la bataille de Verdun.

Dès le 1er, reprise par les Français de Thiaumont (reperdu le lendemain) et attaques allemandes infructueuses au bois d'Avocourt et sur le Mort-Homme;

- dimanche 9, prise de Biaches

- lundi 10, Joseph CARTON de Ker Port-Lay tombe à Barleux,

Jean TOPIN du Bourg, tombe à Estrée,

- mardi 11, (bataille de verdun) violente attaque par les Allemands, de Thiaucourt à la batterie de Damloup, qu'ils enlèvent et reperdent;

Louis GUILLET du Bourg tombe à Verdun

- dimanche 16 (au 20), (bataille de verdun) combats autour de Fleury

- la cie 11/71 du génie, de création nouvelle, est affectée à la 22° D.I. comme élément organique.

- le 62ème tient le secteur d'Hermonville

 

août
- mardi 1er (au 5), (bataille de verdun) combats entre Thiaucourt et Fleury,

- vendredi 4, Laurent UZEL de Kervédan meurt au Port-Louis (des suites de ses blessures ?)

- samedi 19, (bataille de verdun) reprise par les Français du village de Fleury

- mercredi 23, (bataille de verdun) reprise par les Français de l'ouvrage de Thiaumont.

- jeudi 24 (somme) prise de Maurepas,

- lundi 28, entrée en guerre de la Roumanie aux côtés de la France. (Elle capitulera en décembre de la même année).

- mercredi 30, Joseph STEPHANT de Locmaria meurt à Salonique en Grèce (corps expéditionnaire)

- le 62ème tient le secteur d'Hermonville

 

septembre
- vendredi 1er, démonstration navale des alliés au large du Pirée

- samedi 2, Joseph EVEN du Bourg, Joseph MALLET du Bourg et Théodore LE GRELL de Locmaria, disparaissent lors du naufrage du chalutier "Providence" (qui saute sur une mine ?) au large d'Ajaccio.

- dimanche 3, (bataille de verdun ) attaques par les Allemands à Vaux-Chapitre et bois de Chenois, ils échouent

- nuit du jeudi 7 au vendredi 8, le 62ème est relevé par le 415ème, il va cantonner à Courcelles-Sapicourt et, quelques jours après, il arrive à Gland (région de Château-Thierry), où il reste jusqu'au 30 sept.

- vendredi 8 (jusqu'au 30 oct.), la 22° D.I. est mise successivement au repos dans les régions de Coulonges, Château-Thierry, Saint-Dizier

- mardi 12, (somme) prise de Bouchavesnes,

Offensive des alliés sur le front d'Orient

- vendredi 15, (somme) victoire des Anglais à Flers

 

octobre
- mardi 3, le 62ème qui est au repos dans les environs de Château-Thierry, quitte cette région pour se rendre dans celle de Saint-Dizier.

- ? (somme), prise de Combles,

- vendredi 13, Joseph BARON, de Kervedan, tombe dans la Somme,

- vendredi 13, le colonel de Courcy est désigné pour prendre le commandement d'un groupe de bat. d'instruction. Il est remplacé au commandement du régiment par le lieutenant-colonel Dubuisson.

- lundi 16, Mathurin GUENNO, du Mené, tombe dans la Somme,

- mardi 17 (somme) prise de Sailly-Sallisel,

- lundi 23, le 62ème se porte, par étapes, dans la région de Condé-en-Barrois.

- mardi 24 (bataille de verdun) reprise par les français de Douaumont

- jeudi 26, (bataille de verdun) contre-attaque infructueuse des Allemands.

- mardi 31, le 62ème R.I. est embarqué en autos pour Verdun.

 

novembre
- nuit du mercredi 1er au 2, le 62ème relève le 299ème dans le secteur de Tavannes.

Le 2ème bat. en 1ère ligne dans le secteur de la Horne, sud du fort de Vaux. Le 1er bat. en réserve de brigade, à la sortie du tunnel de Tavannes. Le 3ème bat. reste à Haudainville en réserve de division.

- jeudi 2 (bataille de verdun) reprise par les Français du fort de Vaux

- jeudi 2 (au 25 janvier), la 22° D.l. tient le secteur de Belrupt (prise du fort de Vaux, par la cie Fouache, du 118ème) .

- nuit du vendredi 3 au samedi 4, les 2ème et 1er bat., en formations accolées, se portent en avant pour atteindre une nouvelle ligne marquée par la piste partant du fort de Vaux. A 21h.30, les deux bat. atteignent leur objectif et commencent immédiatement l'organisation de la position. Le 1er bat. est à l'est du fort de Vaux.

- nuit du dimanche 5 au 6, le 3ème bat. qui était en réserve de la D.I. relève un bat. du 93ème R. I. dans le secteur de la Batterie et du village de Damloup.

Les bat. exécutent leur mouvement, les 5 et 6 par un temps pluvieux et froid, sous un violent bombardement qui leur cause des pertes sérieuses. Malgré ces conditions défectueuses, et le harcèlement continuel de l'artillerie ennemie, le régiment réussit à remettre en état le terrain qui avait été complètement bouleversé.

Le général, commandant la division, félicite le 62ème pour l'organisation rapide qu'il a su créer dans un terrain difficile et dans des conditions particulièrement dures.

Le 62ème reste dans le secteur de Vaux-Damloup jusqu'au 18 janv. 1917.

- mardi 7, Anaïse GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.2.1.1a.7) née en 1875 à Groix, Créhal, fille de Laurent GOURONC, et de Marie Victoire GOURONC épouse Gildas TONNERRE, à Groix. Elle est alors âgée de 41 ans. Il a 41 ans environ. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple. Anaïse GOURONC meurt le jeudi 12 mars 1959 à LORIENT (56) à l'âge de 84 ans.

- lundi 13, (somme) prise de Beaumont-Hamel et de Beaucourt

- samedi 18, Ange QUERIC de Kerdurand tombe à Belloy en santerre.

- mardi 21, mort de l'empereur autrichien François Joseph II. Son successeur Charles 1er réprouve cette guerre.

- dimanche 26, disparition du cuirassé "Suffren" avec à son bord François JEGO de Locmalo, torpillé par l'U52 au large du Portugal. Deux groisillons Jean Paul STEPHAN de Locmaria et Paul WUILLAUME de Kermario disparaissent dans ce naufrage.

 

décembre
- vendredi 1er, massacre de marins français par les grecs à Athènes.

- dimanche 3, Albert BOTERFF, de Kerreal, disparait dans le naufage du "Surprise",

- vendredi 15, (bataille de verdun) victoire des français à Louvémont-Bezonvaux, qui marque la fin de la 2ème phase de la "Bataille de Verdun", dans laquelle les Français ont reconquis les emplacements qu'ils occupaient le 23 février. Ces succès, dans les conditions où ils ont été remportés, constitue pour eux une brillante victoire.

- samedi 16 (?), André COLLOBERT, du Bourg, tombe à Louvémont,

- le colonel Beuvelot, cdt la 43ème brigade, est remplacé par le général Farru.

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 dernière mise à jour

9 septembre 2002

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Quelques liens vers des sites complémentaires

www.alaintavernese.com

www.1914-18.org

www.1914-18.org/aide/geo

www.chez.com/argonne19141918/

http://pcoutant.free.fr

http://pcoutant.free.fr/regiments.htm

http://etienne.jacqueau.free.fr/Temoignage.htm

Liens vers des sites concernant guerre 1914/1918

http://perso.wanadoo.fr/arethuse/Guerre 1914-1918.htm

http://perso.wanadoo.fr/champagne1418/index/hindex.htm