Histoire de l'île de Groix ...

et de la famille (Le) Gou(z)ronc...

 

 

 

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Sommaire

Les Origines  

Les 1ers Groisillons et les Venetes 

Du III au V s.

VI au VIII s.

IX au XI s.

XII au XIII s. 

XIV s.

XV s. 

XVI s. (1500 à 1564)

XVI s. (1565 à 1600)

XVII s. (1600 à 1625)

XVII s. (1626 à 1643)

 Louis XIV (Régence)

Louis XIV (1661/1674)

Louis XIV (1675/1690)

Louis XIV (1691/1703)

Louis XIV (1704/1715)

Regence (1715/1723)

Louis XV (1723/1734)

Louis XV (1735/1750)

Louis XV (1751/1760)  

Louis XV (1761/1774)

Louis XVI

Louis XVI / La Revolution

La Revolution (1791/1796)

Le Directoire / Le Consulat

XIX s - L'Empire

 XIX s. (Restauration-Louis XVIII)

XIX s. (Restauration - Charles X )

XIX s. (Restauration - L.Philippe )

XIX s. ( 2eme republique)

 XIX s. (Second Empire)

XIX s. (Second Empire (2)

 XIX s. (3eme Rep 1871/1893)

XX s. (3eme Rep 1894/1918)  

XX s. (3eme Rep 1919/1938)

XX s. (4eme Rep 1939/1958)

XX s. (5eme Rep 1958/auj) 

Base de données généalogiques 

Bibliographie 1

Biblio 2

Liens pour aller plus loin 

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adhérent CGSB n° 1503

 

 

 

Le Directoire et le Consulat

(4ème partie : 1797/1803)

 

La suppression de la Compagnie des Indes en 1797, clôt les splendeurs de Lorient et de Port Louis. La Marine, récupère un arsenal tout aménagé à Lorient et délaisse Port-Liberté.

 Le 30 mars Joseph DRIANNIC et Jean RIO sont élus "agents nationaux" (maires) de Groix. Joseph LE DRIANNIC est originaire de Languidic, il a 46 ans. Il décède en 1821 à Groix.

Jean RIO est originaire de Plouhinec, il est curé de Groix depuis 1783. Il occupe aussi les fonction s de secrétaire de mairie. Il refuse tous les postes que l'évêque lui impose. Il devient même "préposé aux vivre de la marine de l'île"

Parmi les 19 mariages de l' année célébrés à Groix, Agathe YVON (GG-4.4b.4.5.1.2) née en 1765, fille de Gildas, et de Catherine UZEL, épouse Jean Marie EVEN (GG-4.6b.1.4.4.3), né en 1769, marin, le fils de "Jean" Jacques, marin et de Jeanne Marie GUILLO(AUME), le lundi 13 novembre à Groix. Elle est alors âgée de 32 ans. Il a 28 ans. Ce couple aura deux enfants : Marie Joseph (GG-4.4b.4.5.1.2.1) et (GG-4.6b.1.4.4.3.1)

Une délibération du conseil municipal de Groix nomme instituteur, l'ancien recteur Benoit FARDEL.

 

Le 30 mars 1798, la Société des Amis de la Liberté et de l'Égalité organise à Groix, une grande fête de la souveraineté populaire. L'église transformé en "temple de la raison", les chapelles dont certaines ne furent jamais relevées, les croix, fort nombreuses avant cette période, souffrirent énormément du trouble de ces temps.

 Jean TONNER(E) (GG-4.4b.4.6.1c.4) meurt le samedi 21 avril (2 floréal an 6) en mer, embarqué sur le vaisseau "Hercule" à l'âge de 29 ans.

Naissance de Radégonde GOURONC (GG -4.4b.1.5.5.3a.7) le mercredi 18 juillet à Groix, Créhal. Elle est le 7ème enfant de Noel, âgé de 41 ans, et de Jeanne JEGO, âgée de 37 ans.

Marie Mauricette GOURONC (GG -4.4b.1.5.1.9.5) est née le jeudi 20 septembre à Groix, Locmaria. Elle est le 5ème enfant de Jacques, marin, âgé de 34 ans, et de Jeanne Anne NOEL, âgée de 33 ans. Elle sera ménagère.

Parmi les 6 mariages célébrés à Groix cette année Marie Louise LE DREFF (GG-4.6b.1.3.3b.2) née en 1777, fille de Jean Louis, et de Perrine METAYER, épouse Michel GILLES, Soldat canonnier à la 8° Cie de canonnniers volontaires (13° div. militaire), le fils de Jean, laboureur et de Pétronille GARBAILLE, le mercredi 27 juin 1798 à Groix. Elle est alors âgée de 21 ans. Il a 29 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

 

Toussaint HERVEL construit en 1799 une presse à sardines à Port-Mélite, constituée d'un seul bâtiment, avec un chemin menant directement à la côte.

Parmi les 9 mariages célébrés à Groix cette année, Magdeleine LE DARIET(TE) (GG-4.1a.1.1.1a.1) née en 1761, fille de Nicolas et de Magdeleine DIBREDER, épouse Louis André MAILLOCHEAUD, soldat canonnier à la 4° Cie du 8° Rgt d'artillerie à pied en station à Groix, le fils de Louis et de Suzanne JOURDIN, le jeudi 21 novembre à Groix. Elle est alors âgée de 38 ans. Il a 29 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

 Jean RIO arrête les registres, le sixième jour complémentaire de l'an VII (22/09/1799). Sixième jour complémentaire de l'an VIi ! Voilà une fin d'année qui diffère singulièrement du rectorat de l'abbé Uzel qui, lui aussi, arrêta les registres de Groix à la fin du siècle précédent.

Au début de ce nouveau siècle, la vie économique de l'île change. Plus de dîmes ecclésiastiques et nombre de tenanciers ne paient même plus de redevances à leurs propriétaires; certains deviennent possesseurs de leurs terres locatives, assez obscurément. En retour, les impôts, plus lourds qu'autrefois, sont plus rigoureusement perçus; les aliments, les objets indispensables à l'existence, sont plus chers. La vie a changé, elle n'a pas été améliorée. Les habitants aisés, les autocrates, ont eu des destinées diverses; les uns ont perdu une partie de leurs biens si péniblement acquis; les autres, en assez grands nombres, servis par les circonstances, ont augmenté leur fortune. Nous n'en sommes plus au temps où une seule famille dominait; il existe maintenant plusieurs familles dirigeantes.

Cette perturbation de l'état économique semble toutefois avoir respecté les droits de la "Maison de Rohan". Malgré le 4 août 1789, le prince continue de recevoir ses minots de froment et d'avoine ? C'est que, aliénant toutes ses terres avant la révolution, Rohan a stipulé qu'elles lui devraient une redevance perpétuelle; après la Révolution, il semble percevoir des droits de fermage (et non plus des droits seigneuriaux). Les Grésillons sont encore des fermiers. L'île de Groix offre, sans doute, un exemple unique qui peut s'expliquer par une coutume vieille de plusieurs siècles, par la crainte de ne pas obtenir gain de cause contre cette puissante maison, par la faible importance de la rente que paie chacun et enfin par la plus grande quantité de numéraire provenant de la pêche et de la construction du fort Lacroix. La solde des ouvriers qu'emploie l'État, reste en partie dans l'île; plusieurs de ces étrangers épousent des grésillonnes et se fixent à Groix. Quant à la pêche de la sardine, elle augmente considérablement. On sale désormais le poisson sur place, dans les presses rudimentaires de Port Mélite et de Port Melin. Jusqu'à la Révolution, l'industrie maritime de l'île de Groix reposait essentiellement sur la petite pêche : pêche côtière des demi-soldiers (marins retraités), pêche au congre, au maquereau, et à la sardine, qui donnait lieu à un important trafic commercial . " Commerce de sardines, souvent ruineux, toujours hasardeux, rarement heureux " note le père François LE GALLEN, religieux capucin bellilois, au milieu du 18ème siècle.

Depuis longtemps, pratiquée sur tout le littoral atlantique de la Bretagne, la pêche de la sardine fournissait des quantités de poissons bien supérieures à la consommation locale. Aussi son exportation vers d'autres régions était pratiquée. Si les informations précises manquent en ce qui concerne Groix, on sait que Belle-lsle exportait des sardines salées et pressées, conservées en barils, dès le XVIIème siècle : en septembre 1654, Gondi, cardinal de Retz, fuyait Belle-Isle à bord d'une chaloupe de 25 tonneaux, commandée capitaine SÉVENO, de Palais, chargée de sardines, à destination de San Sébastian.

Certains commerçants méditerranéens n'hésitent pas à mettre en place des comptoirs commerciaux sur le littoral de la Bretagne pour y acheter de la sardine. Selon la province où ce poisson sera commercialisé, la préparation qu'il reçoit diffère. Pour le marché languedocien et provençal, elle est "anchoitée", c'est-à-dire que la saumure est additionnée d'ocre broyée. La famille ROMIEUX, d'origine languedocienne, installée à Lomener, détache l'une de ses branches à Groix où elle fera souche et établira sa solide aisance par la pratique de la confiserie et du commerce de la sardine. Mais, outre le débouché que représentent les presses et, ultérieurement les conserveries, la sardine "en vert", fraîche et légèrement salée, fait très tôt l'objet d'un commerce actif, essentiellement pratiqué par les Bellilois au XVIIème siècle, à l'aide de chasse-marée (fortes chaloupes) qui prenaient la sardine sur le lieu même de la pêche et allaient la porter dans différents ports, principalement à Nantes et quelquefois à Bordeaux.

Comme il n'y a toujours pas de jetées, les pêcheurs accostent et débarquent leurs poissons, avec difficulté, près des falaises par trop à pic et à la surface desquelles ils taillent des encoches figurant des escaliers. Quand il leur est impossible d'atterrir près d'une roche, ils jettent l'ancre sur un fond de sable, fixent une amarre à un anneau artificiel taillé dans un bloc de schiste (Port Melin) et descendent à terre sur le dos du pêcheur désigné pour la corvée.

 Le 19 mai 1800, Pierre PROTEAU est élu maire. Il est originaire de loctudy où il est né en 1767. Il a donc 33 ans lorsqu'il prend ses fonctions. À partir du 21 prairial (10 juin), les actes sont libellés par Proteau, maire.

Il exploite des presses à sardines: l'une qu'il vient de construire à Port-Mélite, une autre à Port-Tudy, construite par le recteur Maurice POULLIC dont sa famille a acquis la majorité des parts appartenant aux nombreux héritiers du recteur POULLIC. Le reste des parts sera acheté en 1803 par Louis François GALABERT.

François, Jean, NOEL (192) a 50 ans lorsque sa mère Jeanne (385) meurt, le samedi 7 juin, à l'age de 80 ans.

Naissance de:

- Bertrande EVEN (GG-4.4b.1.5.1.7.2) le mercredi 25 juin (6 messidor an 8) à locmaria de Groix, fille de Guntiarne Claude, âgé de 44 ans, et de Renée GOURONC, âgée de 42 ans. Bertrande est leur second enfant.

- Anne GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.8) le samedi 13 septembre à Créhal. Elle est le 8ème enfant de Noel, âgé de 43 ans, et de Jeanne JEGO, âgée de 39 ans.

Le 11 novembre, installation du Consulat, à cette époque naît Joseph Marie TONNERRE (GG /4.4b.1.1.1.1.1.3) à GROIX. Il est le 3ème enfant de Thomas, marin, à Kerohet, âgé de 46 ans, et de (Marie) Anne TONNER(E), cultivatrice, âgée de 43 ans. Il sera marin. Son père meurt le lundi 24 décembre 1804. Joseph Marie a 4 ans.

Le même jour trois des 9 mariages célébrés à Groix dans l'année :

 - Jeanne LE GOURONC (GG-4.4b.1.5.6.7) née en 1768 à Groix, fille d'Yves, et de Lucie (ou Luce) BIHAN, épouse Yves BONNEC, pêcheur, fils de Pierre et de Jacquette LE DREF(F) (LE), le mardi 11 novembre à Groix. Elle est alors âgée de 32 ans. Il a 23 ans. Ce couple aura deux enfants :Pierre (GG-4.4b.1.5.6.8.1) et Etienne (GG-4.4b.1.5.6.8.2)

- Marie YVON (GG-4.4b.4.5.1.1) née en 1758 à Groix, fille de Gildas, et de Catherine UZEL, veuve de Laurent LE GOUR(R)ONC épouse Gildas LE BIHAN, pêcheur, fils de Jacques et de Marie TONN(AI)ER(E), le mardi 11 novembre à Groix. Elle est alors âgée de 42 ans. Il a 28 ans. Ce couple aura un enfant : Tudy (GG-4.4b.4.5.1.1.2b)

- Jean Pierre Marie TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.2.1), pêcheur, né le vendredi 30 octobre 1778 à locmaria de Groix, fils de Joseph, âgé de plus de 25 ans, et de Catherine LE BIHAN, âgée de plus de 25 ans qui épouse Magdeleine LESLÉ, la fille de Jacques et de Marie BR(O)AUREC, le mardi 11 novembre. Il est alors âgé de 22 ans. Elle a 26 ans. 20 brumaire an 9. Ce couple aura deux enfants : Joseph (GG-4.4b.1.5.3.2.1.1) et Marie Rosalie (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2) . Jean Pierre Marie meurt le dimanche 5 mars 1820 à EN MER, dans les courreaux de Groix à l'âge de 41 ans.

Précédemment eut lieu celui de:

Ursule Victoire BEVEN (GG-4.6b.1.4.1.3) née en 1778 à Groix, fille de Gildas, et de Catherine Renaute EVEN, ménagère, qui a épousé Guillaume COLLET, marin, résidant à Lorient , fils de Jean COLLET et de Marie KERSERHO, le mardi 3 juin (14 prairial an 8) à Groix. Elle est alors âgée de 21 ans. Il a 25 ans.Ce couple aura un enfant : Joseph Marie (GG-4.6b.1.4.1.3.1)

 

Naissance de Pierre GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.6) le mardi 3 mars 1801 à Locmaria. Il est le 6ème enfant de Jacques, marin, âgé de 36 ans, et de Jeanne Anne NOEL, âgée de 35 ans.

Parmi le 10 mariages de l'année à Groix :

- Angélique LE GUBERIC (GG-4.4b.1.5.1.5.1b) née en 1781 à Groix, fille de Pierre, et de Marie Jeanne LE GOURONC épouse Joseph CONAN, pêcheur, fils de Jean et de Marie TESSOL, le dimanche 1 novembre. Elle est alors âgée de 20 ans. Il a 22 ans. 10 brumaire an 10. Ce couple aura un enfant : Jeanne (GG-4.4b.1.5.1.5.1b.1)

- et le mercredi 11 novembre (20 brumaire an 10) :

- Benoît JÉGO (220), fils de Barnabé (440) et de Renée CALLOC'H (441) tonnelier à locmaria épouse Marie LE BIHAN (221), fille de Jean Louis (442) et d'Alexise STEPHAN (443), cultivatrice.

- Pierre LE GALLO(GG-4.4b.1.1.1.1.1.1) né le dimanche 3 août 1783 à locmaria de Groix. fils de Corentin, et de Marie Jeanne GUBERIC, marin, épouse Jeanne Marie STEPHAN, cultivatrice, fille de Jean et de Périne TRISTAN. Il est alors âgé de 18 ans. Elle a 21 ans. Ce couple aura trois enfants : Marie Jeanne (GG-4.4b.1.1.1.1.1.1.1) - Jean Marie (GG-4.4b.1.1.1.1.1.1.2) et Joseph Marie (GG-4.4b.1.1.1.1.1.1.3)

La signature du Concordat et son inauguration en avril 1802 permet au nouveau recteur Jean SURZUR de reprendre en mains les ouailles groisillonnes et, selon les termes du recteur Le Livec, " il réparera le mal que la Révolution et les intrus avaient causé dans la paroisse". Il ouvre en parallèle de l'état-civil des registres religieux de baptême le 28 novembre 1802 (7 frimaire an 11), de mariage le 21 février 1803 (2 ventose an 11) et de sépulture le 12 juin 1804 (23 prairial an 12). Pendant toute la durée de l'ère révolutionnaire qui vit la création du cadastre, l'ensemble des documents administratifs portent toujours la dernière orthographie de l'île, c'est-à-dire Groix. Même sans grands événements marquants, la Révolution française fit à Groix table rase du passé puisque les Groisillons se mirent à acheter massivement des terres. Un nouvel état d'esprit qui allait morceler d'une façon outrancière le parcellaire.

Renouveau du mariage : 36 sont célébrés dans l'année à Groix, dont 26 (!) le 22 novembre. La Paix d'Amiens en mars a probablement permit à beaucoup d'hommes de rentrer à la maison.

Parmi eux :

- Marie Pétronille EVEN (GG-4.6b.1.4.2.2), née en 1779 à Groix, fille de Paul, marin, et de Thérèse GUILLO(AUME), épouse Barthélemy KERSAHO, meunier, fils de François, meunier et de Jeanne Thérèse BOTERF, le lundi 22 février à Groix. Elle est alors âgée de 22 ans. Il a 20 ans. Ce couple aura trois enfants : Marie Rose (GG-4.6b.1.4.2.2.1) - Jeanne (GG-4.6b.1.4.2.2.2) et Jacob Sylvestre (GG-4.6b.1.4.2.2.3)

- Bertrande EVEN (GG-4.4b.1.5.1.2.1b) née en 1780 à Groix, fille de Jean Alexis, et de Jacquette LE GOURONC épouse Gildas Modeste MEROUR, fils d'August(e)in et de Jeanne Anne TONNERE, le lundi 22 novembre (1 frimaire an 11). Elle est alors âgée de 22 ans. Il a 20 ans. Ce couple aura trois enfants : Marie Joseph (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.1) - Jeanne (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2) et Perrine (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.3)

- Corentin METAYER (GG-4.6b.1.3.2b.1) né en 1767 à Groix, fils de Marc, et de Radégonde LE GREL(LE) épouse Geneviève TONNERRE, la fille de Jean et de Louise LE DRO(U)AL, le lundi 22 novembre (1 frimaire an 11). Il est alors âgé de 34 ans. Elle a 32 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

- Geneviève TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.1.1) née le dimanche 14 octobre 1770 à locmaria de Groix, fille de Jean, et de Louise LE DRO(U)AL épouse Corentin METAYER, l'enfant légitime de Marc et de Radégonde LE GREL(LE), le lundi 22 novembre (1 frimaire an 11). Elle est alors âgée de 32 ans. Il a 34 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

Le maire Jean PROTEAU décède le 25 avril (5 floréal an X).

Naissance de Mathurin GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.9) le vendredi 29 octobre à Créhal. Il est le 9ème enfant de Noel GOURONC, âgé de 45 ans, et de Jeanne JEGO, 42 ans. Il sera marin.

Toussaint HERVEL et Louis François GALABERT presseurs, sont co-propriétaires de la goélette "La Cécile", Ils "l'arment pour le Banc de Terre-Neuve et elle doit partir au premier vent favorable. Elle est montée par 8 hommes d'équipage et est pourvue de vivres suffisantes et des ustensiles nécessaires à la pêche. Les deux tiers de la vente iront aux armateurs et un tiers à l'équipage". En outre, chacun d'eux possède plusieurs "chasse-marée".

Bonaparte décide en cette année de rétablir "la condition des personnes en vigueur avant 1789", c'est-à-dire l'esclavage. À cet effet, il envoie le général Leclerc à Saint-Domingue. Toussaint Louverture est arrêté, transféré en France où il meurt. Mais l'expédition échoue et la disparition de Toussaint Louverture ne met pas fin à la résistance des Noirs. L'île de Saint-Domingue est définitivement perdue.

Les Grésillons ne comprennent pas que l'on quitte sa terre natale; ils n'abandonnent jamais Groix, eux ! Aucun habitant de l'île ne se fixe ailleurs, ne se marie autre part que dans son petit pays. C'est que la concurrence vitale n'y existe pas et ne peut guère y paraître : tout le gain vient de la mer. La prospérité est, au contraire, en relation avec le nombre des habitants; plus il y a de Grésillons, plus il y a de bateaux et par suite de bénéfices réalisés. Les bateaux ont un très faible tonnage; les grosses chaloupes coûtent trop chères et sont d'ailleurs peu nécessaires pour le genre de pêche côtière que l'on pratique. De plus, il ne faut pas trop s'aventurer à construire de gros bateaux par ces temps troublés où la liberté n'est pas sûre.

 Les bateaux anglais recommence à sillonner le golfe du Morbihan.

Le 24 germinal, an XI (14 avril 1803), on arme le littoral et les îles de la côte bretonne pour résister à une attaque de la flotte ennemie. Le général Morand reçoit la charge des batteries du Grognon, du Grip, de la pointe des Chats, organisées à la fin du siècle dernier. On rétablit en même temps, les postes de signaux de l'île; il y en a un à la pointe Est et l'autre à la pointe Ouest. Les guetteurs de Groix signalent à peu près chaque jour, les bâtiments ennemis.

Napoléon Bonaparte veille personnellement à la défense de cette côte, il écrit :

" Saint-Cloud, 29 germinal An IX (19 avril 1803)

Au général Berthier, ministre de la guerre

Mon intention, Citoyen Ministre, est que l'île d'Yeu (département de la Vendée) soit armée dans le plus court délai, et d'y maintenir comme commandant d'armes un chef de bataillon, qui aura la haute police sur toute la population. Faites partir sur-le-champ de Nantes pour cette île six pièces de 36, six pièces de 18 en fer, avec un approvisionnement de 200 coups par pièce, deux grils à boulets rouges et trois mortiers à la Gomer. Vous y enverrez trois compagnies de 100 hommes chacune, avec des vivres pour trois mois. On enrôlera tous les habitants en état de porter les armes ; et, s'il est nécessaire, vous y nommerez les officiers nécessaires, sous le titre d'adjudants, pour commander cette population. Cette île doit avoir 400 hommes en état de porter les armes. Si l'artillerie n'existait pas à l'arsenal de Nantes, il faudrait prendre dans les batteries les plus près de cette île. Il est convenable que tout cela parte le plus promptement et le plus secrètement possible. Si vous n'avez pas les approvisionnements nécessaires à 400 hommes pour trois mois, vous les demanderez au ministre de la marine qui les ferait partir de Rochefort. S'il n'y a pas, à portée, de l'artillerie de terre, vous en demanderez au ministre de la marine, qui vous fera passer 50 hommes d'artillerie de la marine, jusqu'à ce que vous puissiez les remplacer.

Mon intention n'est pas qu'on mette de Suisses dans cette île. Le général commandant la 12e division militaire formera trois compagnes de la 63e demi-brigade. Il est nécessaire que les hommes, l'artillerie et les approvisionnements arrivent à la fois. Le général commandant la division en passera la revue et classera les habitants en compagnies.

Donnez ordre au général du génie Bertrand de s'y rendre sur-le-champ, pour disposer de la manière la plus convenable les moyens de défense, faire construire les ouvrages de campagne et former un projet de défense permanente, mon intention étant de s'assurer cette île par un bon ouvrage. Le général commandant la division établira sur la côte une bonne batterie pour organiser et assurer les communications. Vous mettrez la somme de 25,000 francs à la disposition général Bertrand.

Mon intention est que vous donniez ordre au général commandant la 13e division militaire d'envoyer à l'île de Groix un officier du génie, un officier d'état-major et le nombre de troupes et d'artillerie nécessaire pour assurer la possession de cette île.

Donnez ordre également au général commandant la 13e division militaire de s'assurer de la situation de l'approvisionnement, armement et travaux qu'on fait au fort Penthièvre, de la situation de l'armement et approvisionnement de l'île et du fort Cicogne, et de faire les réparations qui pourraient être nécessaires à ce fort, de l'augmenter de quelques pièces d'artillerie, afin que des convois de vaisseaux ou frégates puissent être protégés dans ce mouillage.

Vous donnerez ordre de faire occuper l'île de Méaban, à l'entrée du Morbihan, en y faisant établir une redoute et des détachements, et y nommant un bon capitaine pour y commander.

Faites également occuper l'île de Batz et les îles de Perros. Apportez-moi demain toutes les cartes et renseignements, soit topographiques, soit géographiques, des côtes depuis l'île d'Yeu jusqu'à l'île d'Ouessant, et les plans des fortifications qui y étaient avant la dernière guerre.

Il est convenable que le général de division se transporte sur tous les points avec un officier du génie, en donnant les ordres les plus pressants et en vous envoyant un rapport détaillé de tout ce qu'il y aurait à y faire.

Et lle même jour

" Saint-Cloud, 29 germinal An IX (19 avril 1803)

Au contre-amiral Decrès, ministre de la marine et des colonies

Je vous prie, Citoyen Ministre, de me faire un rapport sur les projets d'établissements qu'a présentés le vice-amiral Rosily sur différentes petites îles de la côte de l'Océan, tels que la construction d'un fort à l'île de Méaban, la construction d'une batterie à la pointe de Quiberon, à l'entrée de Port-Haliguen, le rétablissement des forts Haedok et Houat, l'établissement d'un fort sur les Errants, à l'entrée du port de Lorient, l'établissement d'une redoute revêtue à Penfret, l'une des Glénans, etc..."

Le 14 prairial (13 juin), deux vaisseaux et un lougre se montrent à l'ouest sous pavillon français. Ils vont ensuite dans les Courreaux avec les couleurs anglaises. Les batteries de Groix et du Talud (continent) leur envoient des boulets, inutilement.

 Le 2 messidor (21 juin), le port de Lorient reçoit l'arrêté du 8 prairial (28 mai), concernant l'organisation des compagnies de canonniers gardes-côtes. Deux de ces compagnies sont affectées à Groix. L'uniforme comprend un habit de drap bleu, un gilet et une culotte de tricot vert de mer, un chapeau brodé de laine noire, des boutons en métal jaune timbrés d'un canon, d'un fusil et d'une ancre.

La presse de Port-Mélite, construite par Pierre Laurent PROTEAU, négociant au Bourg est mise en vente à sa mort. Elle est cédée par Tranquille Augustine et Guillaume Marcelin PROTEAU, capitaine de frégate à Toussaint HERVEL en juin, moyennant 10 000 francs.

Jean RIO, curé de Groix depuis 1783 déjà élu agent municipal en 1797 est nommé maire le 1er juillet . Il n'exercera ces fonctions que quelques mois . Il restera toutefois à Groix jusqu'en 1809, époque où il acceptera d'aller comme vicaire à Baud.

Le 17 messidor (6 juillet), l'officier des signaux de Groix tire trois coups de canon sur des embarcations de pêcheurs qui s'échappent.

Le 24 fructidor (11 septembre), un vaisseau parlementaire anglais mouille en rade de Groix. Ce bateau rapatrie 194 prisonniers français de Ste Lucie, prise le 3 messidor par une expédition anglaise de 8.000 hommes. Il n'y a plus de vivres à bord, les prisonniers souffrent beaucoup du manque d'eau. Les autorités de Lorient donnent 15 jours de vivres au vaisseau qui se dirige vers La Rochelle, le seul port ouvert sur les côtes de l'océan. Le quatrième jour complémentaire an XI (21 septembre), un autre parlementaire s'arrête dans les Courreaux de Groix avec 451 prisonniers français venant aussi de Ste Lucie; il prend des vivres et va à la Rochelle. Un troisième parlementaire survient aussitôt après avec 181 prisonniers épuisés par les privations.

Le 6 vendémiaire an XII (29 septembre), Groix donne trois officiers mariniers, dix matelots qui servent à constituer la 4ème escouade du 3ème équipage; ce sont de beaux spécimens de la race grésillonne, puisque pour entrer dans les équipages, il faut avoir au moins 5 pieds 3 pouces de hauteur, soit 1,70 m.

Guénolé STEPHAN est nommé (élu ?) maire le 23 octobre (30 vendémiaire an XII). Il est né au mené en 1750, il a donc 51 ans, il est marin. Il a aussi eu la responsabilité de la "fabrique" en 1793 (gestion du patrimoine de l'église). Il exercera ces fonctions jusqu'en juillet 1807. Il décèdera à kerampoulo en 1821. Il est assisté par Mr TROMELAIRE, adjoint et par Gildas BERNARD, Gildas LE DREFF, Mathurin CALLOC'H, Antoine RODE, Simon TRISTAN, Martin CALLOC'H, Jérôme STEPHAN, Jérôme BARON, Joseph JÉGO, Pierre de SQUINVIC conseillers municipaux.

Le 7 Brumaire (30 octobre), le conseil municipal vote afin d'installer Olivier BURNOLLE pour remplir les fonctions de secrétaire greffier de la commune.

Le 28 Brumaire (20 novembre), le conseil municipal élit Olivier BURNOLLE en tant qu'instituteur du primaire

Le 5 frimaire (27 novembre), une frégate anglaise passe dans les Courreaux; les batteries de l'île font feu sur elle; elle riposte sans causer le moindre dégât.

L'autorité maritime va jusqu'à prendre les marins groisillons de vive force, dans leurs familles. Le 10 frimaire, an XII (2 décembre), une commission militaire accompagnée de gendarmes prend à Groix, tous les marins valides sans exception, afin d'armer l'Hermione et le Suffren. Les enrôlés involontaires qui peuvent se soustraire à la surveillance du bord s'enfuient et désertent, tant leur existence est misérable dans cette flotte sans cesse bouleversée où les aliments manquent si souvent.

Le 16 frimaire (8 décembre) à Lorient, 5 bateaux de 1ère espèce partent à 7 heures du matin, sous le commandement du lieutenant de vaisseau Ségur, pour se rendre à Boulogne; ils aperçoivent un vaisseau qui veut leur barrer la route; ils se réfugient alors avec le "Belislois", sous les batteries du Grip près de Port-Tudy. Une frégate les y bloque. Le lendemain 17 frimaire, le vaisseau anglais, vu la veille, mouille en rade du Pouldu et fait attaquer les bateaux français par 6 de ses péniches, appuyées par la frégate. Les bateaux, la proue au large, se défendent, aidés par les batteries du Grip et finalement repoussent l'ennemi que le mauvais temps oblige à prendre le large.

Les malades de la Marine sont alors traités à l'hospice civil de Lorient. Cependant les locaux de Port-Louis ont été temporairement utilisés à plusieurs reprises, comme hôpital supplémentaire notamment en 1808 et en 1812. Alimentation, médicaments, personnel de soins étaient pris en charge par l'hospice civil suivant une convention. En 1832 et en 1848, ils servirent de caserne temporaire. Mais l'édifice était en bien mauvais état. Les voûtes de l'ancienne église Saint-François étaient effondrées et les murs des bâtiments boursouflés. La Marine hésitait : tout démolir et garder le terrain ou le rétrocéder aux Domaines. Il semble qu'aucune décision n'ait été prise puisqu'en 1859, à l'occasion d'une épidémie, le préfet maritime de Lorient et l'amiral visitèrent les bâtiments de l'ancien couvent des Récollets et décidèrent d'y installer une ambulance provisoire.

Des travaux de réaménagement y furent ensuite entrepris et, en 1861, l'établissement redevenait un hôpital comportant dix salles d'hospitalisation et une capacité de 270 lits. Les Filles de la Sagesse furent sollicitées comme infirmières et y demeurèrent jusqu'à la laïcisation du personnel des hôpitaux militaires, soit 1906. Les aumôniers de marine ayant également été supprimés, le service religieux incomba au clergé paroissial

François Louis GALABERT, armateur lorientais, propriétaire de nombreuses presses sur le continent, et de celle de Port-Tudy, édifie en 1803, une autre presse à sardines à Port-Lay. située au fond du port du même nom, bordée au Nord par la mer, à l'Ouest par un chemin, à l'Est par un ruisseau et au Sud par diverses terres. Après sa mort, les DAVIGO et leur beau-frère Barnabé NOEL en firent l'acquisition.

Malgré cela 21 mariages sont tout de même célébrés à groix dans l'année. Parmi eux:

- Tudy TONNER (GG-4.4b.4.6.1c.5) né en 1779 à Groix, fils de Jean, et de Margueritte LE BIHAN épouse Marie UZEL, fille de Pierre et d'Anne YVON, le mardi 22 novembre (30 brumaire an 12). Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 17 ans.. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

- Marie Mauricette METAYER (GG-4.6b.1.3.2b.3) née en 1770 à Groix, fille de Marc, et de Radégonde LE GREL(LE) épouse Pierre Edouard EVEN, fils de Jean et de Jacquette PATRIS (BÉATRICE), le mardi 22 novembre (30 brumaire an 12). Elle est alors âgée de 33 ans. Il a 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

- Jeanne Fleurine TONNERRE (GG-4.4b.1.1.1.4.4) née en 1779, fille de Noel, et de Marie Agnès NOEL épouse Bonnaventure RAUDE (RODE), fils de Gildas et d'Anne RODE (ROTH), le mardi 22 novembre. Elle est alors âgée de 24 ans. Il a 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

- Joseph TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.1.2) né le dimanche 21 février 1779 à locmaria de Groix, fils de Jean, âgé de plus de 31 ans, et de Louise LE DRO(U)AL, âgée de plus de 31 ans, épouse Magdeleine LO(AU)REC, l'enfant légitime de Claude, marin et de Renée Françoise JEGO, le mardi 22 novembre. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 28 ans. 30 brumaire an 12. Ce couple aura un enfant : Laurent Marie (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1). Joseph meurt 8 ans plus tard, le mardi 13 août 1811 à l'âge de 32 ans.

Avant 1804, naissance de Françoise SALAHUN (109), fille d'Etienne SALAHUN (218), pêcheur à locmaria. 

Pendant toute l'année 1804, des bâtiments de guerre anglais croisent, tantôt au large, tantôt près de l'île. Ce blocus paralyse le commerce, suspend la pêche de la sardine.

Le 11 mars (20 ventôse an XII), le conseil municipal à cours de recettes décide de taxer les boissons entrant sur l'île : 1Fr par barrique de cidre, 2Fr les barriques de vin venant de loin, 1,5 Fr les barriques de vin venant de près, 2,5 les barriques d'eau-de-vie

Le 18 mars (27 ventôse), le conseil municipal désigne 25 hommes pour faire le service de garde aux batteries.

Le 10 avril (20 germinal), nomination de 3 marguilliers (administrateurs des biens de la paroisse - appelé fabrique) , il s'agit de Pierre DRIANNIC qui est aussi trésorier, Gildas LE DREFF, Jean paul DAVIGO.

 

 

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10 novembre 2001

 

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