Histoire de la Compagnie des Indes
... et des Colonies d'orient

  

 

 

 

Sommaire

 

Prémices

Fondation de la Compagnie

1ère grande expédition vers
 Madagascar et
1ère assemblée générale

2ème expédition vers l'Inde

Fondation de Lorient

Projets du Roi 1668/1670
et 
la 1ère escadre aux Indes
         
         
 Opérations 1670/1675
et
Bilan de 1675
         
         
         1eres défaillances
         et
         Bilan de 1684
         

Réorganisation de la Compagnie en 1685

Armements de 1685/1689

Lorient en 1690

L'Affaire du Siam

Armements mixtes 1690/1697

La Compagnie pendant la guerre 1690/1697

Armements 1697/1701

Décadence 1701/1706

Captation de la Compagnie par les Malouins

Liste des bâtiments de la Compagnie

Un exemple de navire .......... "Le Boullongne"

Histoire des Iles mascareignes

Les escales françaises de la route des Indes

Antoine BOUCHER

 

 

 

   

 

 

 

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Histoire des Iles Mascareignes (suite - 1732 à nos jours)

Le 4 novembre 1732, un édit du Roi supprime le Conseil Provincial de l'Ile de France et le remplace par un Conseil Supérieur. L'île de France devient métropole régionale.

En 1732, les Isles d'Amérique ont le droit d'introduire leur café en France.

Le 25 janvier 1734, nomination de Bertrand François MAHE au gouvernement général des Isle de France et de Bourbon. Il débarque le 4 juin 1735 et le 12 juillet, Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais (né en 1699 - mort en 1753) prend ses fonctions de gouverneur général de la Compagnie des Indes, gouverneur de l'Ile de France jusqu'à février 1740, gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 1 octobre 1735. Il est de nouveau nommé pour l'Ile de France d'août 1740 à mars 1746. La Bourdonnais finira embastillé.

Le 2 octobre 1735, Charles L'Emery Dumont devient le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 30 septembre 1739 . Le 31 décembre 1735 Le Conseil de Bourbon rappelle à la Compagnie des Indes qu'elle fait 100% de bénéfice sur les marchandises d'Europe, 50% sur celles des Indes, 260% sur les Noirs.

Le 11 novembre 1739 Pierre-André d'Héguerty, (° vers 1702 + en ...) devient le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 12 décembre 1743. Le 11 avril 1741 La Compagnie des Indes déclare que le riz et le sucre n'ont pas d'avenir.

En février 1740 Didier de Saint Marstin est nommé Gouverneur général de la Compagnie des Indes, gouverneur de l'Ile de France jusqu'à août 1740.

Le 20 mars 1740 MAHE de La BOURDONNAIS part pour France à bord du Prince de Conti. Il sera de retour le 14 août 1741, date à laquelle il introduit le manioc aux Mascareignes suite à son passage par le Brésil

Le 27 juin 1741, levée du monopole de la Compagnie des Indes pour commerce avec l'Inde.

Le 1 janvier 1742, la liberté du commerce est établie avec les pays de l'Océan Indien. Le privilège de la Compagnie des Indes est aboli. L'ordonnance du 1 janvier 1742 sera suspendue le 31 décembre 1747 mais rétablie le 2 mars 1754.

Le 26 juin 1742, le ver à soie est introduit dans l'île Bourbon.

Le 10 août 1742, le St Charles, capitaine Jean GROSSIN, et l'Elisabeth, capitaine Lazare PICAULT quittent l'Isle de France en voyage d'exploration afin de découvrir une route maritime plus courte entre les Isles de France et de Bourbon et l'Inde. Le 19 décembre le capitaine Lazare PICAULT découvre les îles SEYCHELLES. Il les nomme îles Mahé en souvenir de MAHE de La BOURDONNAIS. (Le 25 mars 1744 le capitaine Lazare PICAULT sur la tartane Elisabeth découvre les îles Peros-Banhos ).

Le 28 novembre 1742, toute nouvelle plantation de caféiers est interdite à Bourbon.

Le 8 août 1743, la production de café est contingentée à Bourbon. La Compagnie n'accepte de recevoir que le tiers de la production locale.

Le 13 décembre 1743, Didier de Saint-Marstin, devient pour la première fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 8 mai 1745 et de nouveau gouverneur de l'Ile de France de mars 1746 à février 1747.

Le 17 août 1744, naufrage du Saint Géran, capitaine Richard DELAMARRE, près de l'île d'Ambre.

Le 22 novembre 1744, la Compagnie annonce la déclaration de guerre entre la France et l'Angleterre. L'île compte 2 500 habitants.

Le 15 mai 1745, Jean-Baptiste Azéma (° en ... - + à la fin de l'année 1745), devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 31 octobre 1745. Mort en poste, il aura effectué le mandat de gouverneur le plus court.

Le 29 décembre 1745, Gaspard de Ballade (° en ... - + en 1749), devient pour la première fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 28 mars 1747.

Le 6 mars 1746, nomination de Pierre Félix Barthèlemy DAVID, alors gouverneur du Sénégal, aux fonctions de gouverneur général des Isles de France et de Bourbon en remplacement de Bertrand François MAHE de La BOURDONNAIS. le 23 mars MAHE de La BOURDONNAIS quitte l'Isle de France à la tête d'une flotte pour secourir DUPLEIX dans l'Inde. Le 14 septembre il assiège Madras.

En février 1747, Pierre Félix Barthélémy David prend ses fonctions de gouverneur général de la compagnie des Indes, gouverneur de l'Ile de France jusqu'au 14 mars 1750.

Le 14 avril 1747, Didier de Saint-Marstin, devient pour la seconde fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 11 novembre 1748

Le 8 juin 1748 Les Isles doivent participer plus intensément au ravitaillement des escadres françaises aux Indes.

Le 22 novembre 1748 Gaspard de Ballade devient pour la seconde fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 17 mars 1749 (s.a.)

16 avril 1749 - Pierre Poivre, quitte l'Isle de France à bord du Sumatra pour une mission scientifique en Cochinchine.

Le 24 mai 1749 Antoine-Marie Desforges-Boucher, fils de d'Antoine Boucher-Desforges et de Renée Gouzronc (° 1710 - + en 17...) devient pour la première fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 23 août 1749

Le 6 septembre 1749 Joseph Brénier, vieux serviteur obscur et efficace, n'ayant d'autre titre que sa loyauté à la Compagnie, devient pour la première fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 16 octobre 1750

Le 14 mars 1750, Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier (° en 1705 - + en 1786) gouverneur général de la Compagnie des Indes devient gouverneur de l'Ile de France, le 16 octobre il devient également pour la première fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 14 décembre 1752 . Il sera gouverneur de l'Ile de France jusqu'à janvier 1756.

Le 14 décembre 1752, Joseph Brénier devient pour la seconde fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 14 Jan 1756 .

15 juillet 1753 - Le capitaine Nicolas Morphey, commandant la frégate la Colombe, prend possession de l'île Sainte-Marie pour le roi de France.

21 mai 1755 - René Magon est nommé Commandant général des Isles de France et de Bourbon.

8 juin 1755 - Pierre Poivre est de retour à l'Isle de France d'une expédition aux Moluques, afin d'en rapporter des plants d'épice (muscades et girofles entre autres).

En janvier 1756, René Magon de la Villebague, gouverneur général de la Compagnie des Indes, est nommé gouverneur de l'Ile de France jusqu'à novembre 1759, et de l'Ile Bourbon jusqu'à juillet 1757.

1 novembre 1756 - Prise de possession des îles Seychelles par le capitaine Nicolas Morphey, le nom de Seychelles est donné en l'honneur du Contrôleur Général des Finances, René Moreau de Séchelles.

Le 12 juillet 1757 Antoine-Marie Desforges-Boucher devient pour la seconde fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 15 octobre 1757.

Le 19 octobre 1757 Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier devient pour la seconde fois le gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 6 septembre 1763. Il détient la palme du plus long mandat : 9 ans et demi. Cet homme aimait la Réunion. C'est seulement la mort de sa femme et l'espoir d'être nommé Directeur Général de la Compagnie des Indes qui le décidèrent à repasser en France en 1763.

En novembre 1759 Antoine-Marie Desforges-Boucher, gouverneur général de la Compagnie des indes est nommé gouverneur de l'Ile de France, Sainte Marie et Rodrigues jusqu'en juillet 1767.

22 juin 1760 - Conflit entre le chef d'escadre, l'amiral d'ACHE et le gouverneur Antoine DESFORGES-BOUCHER. Le 22 décembre, départ du comte d'ACHE pour la France sur la Diligente.

11 août 1762 - Division de l'Isle de France en 8 quartiers (communes) Port Louis, Port Bourbon, Pamplemousses, Montagne Longue, Plaines Wilhems, Moka, Rivière du Rempart et Flacq.

Le 7 septembre 1763, Jean Sentuary (° en 1711 - + en 1784), devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 14 octobre 1763.

Le 10 février 1763 : Traité de Paris mettant fin aux hostilités entre le roi d'Angleterre et les rois de France et d'Espagne. La France abandonne aux Anglais ses possession d'Asie et celles, continentales d'Amérique du Nord.

le 6 septembre 1763, Bougainville, part de Saint-Malo afin d'explorer l'hémisphère austral.

Durant le mandat de François Jacques Bertin d'Avesnes (° en 1716 - + en 1793) gouverneur de l'Ile Bourbon depuis le 5 novembre 1763, la Compagnie déposait son bilan et était déclarée en faillite . Le 4 août 1764, rétrocession des îles au Roi qui s'effectua en d'application d'un arrêt du 8 avril 1764.

Le 12 mai 1765, arrivée des commissaires chargés de la liquidation de la Compagnie des Indes.

Le 17 mai 1765, rétrocession au Roi par la Compagnie des Indes des Iles de France et de Bourbon et du Port de Lorient. Cette rétrocession va amener un certain nombre de changements dans les régimes administratifs et judiciaires. Un édit de juin 1766 va abolir le Conseil Supérieur de 1724 et le remplacer par un autre Conseil Supérieur qui n'a plus de fonction administrative ou législative.

Le 9 mai 1766, exécution à Paris de LALLY-TOLLENDAL, condamné à mort pour "abus d'autorité et exactions".

le 1 juillet 1766, nomination de Pierre Poivre en qualité d'Intendant de l'Isle de France.

20 août , ordonnance du Roi concernant l'affranchissement des esclaves aux Isles de France et Bourbon. 15 septembre, ordonnance du Roi concernant les paroisses et les hôpitaux des Mascareignes.

Mais, c'est l'Ordonnance Royale du 25 Septembre 1766 qui va définir la nouvelle organisation administrative des îles. Elle va confier l'administration des îles de France et de Bourbon à un Gouverneur-Général, général qui détient l'autorité supérieure, la police et la direction des travaux militaires, chef militaire et représentant du Roi, résidant à l'lsle de France et à un Intendant. Les tâches administratives seront entre les mains de ce dernier, nouveau personnage qui aura la haute main sur la justice, la police et les finances. Elle mettra également en place le Tribunal Terrier. Il était composé du Gouverneur, de l'Intendant et de quatre membres du Conseil Supérieur. S'il ne s'occupait pas de l'attribution des concessions qui restaient du ressort des administrateurs, en revanche, il se penchait sur les problèmes du foncier, de la distribution des eaux, de la pêche, de l'ouverture des chemins d'exploitation et de leurs Servitudes.

L'administration locale était aux mains des commandants de quartiers dépendant directement de l'Intendant. A la veille de la Révolution, en 1789 il y avait six quartiers à Bourbon.

29 novembre 1766 - Ordonnance du Roi autorisant les habitants des Isles de France et de Bourbon à faire le commerce d'Inde en Inde.

Fin du mandat de Bertin d'Avesnes le 30 mars 1767

Le 31 mars 1767, Marstin-Adrien Bellier (° en 1718 - + en 1793) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 4 novembre 1767

Jean Daniel Dumas est nommé gouverneur de l'Ile de France en juillet 1767 jusqu'à novembre 1768. Il arrive le 14 juillet à Port Louis sur La Garonne

Le 4 novembre 1767 Guillaume-Léonard de Bellecombe (° en 1728 - + en 1792) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 4 octobre 1773. L'île compte alors 45 000 esclaves et 26 284 habitants.

25 août 1768 - Le comte de MAaudave quitte Port Louis sur La Garonne, capitaine VAUQUELIN pour Fort Dauphin (Madagascar) en vue d'y installer un établissement.

En novembre 1768, Jean-Guillaume Steinauer est nommé gouverneur de l'Ile de France jusqu'en juin 1769.

En juin 1769, Francis Julien Dudresnay, chevalier Desroches, (mort en 1786) est nommé gouverneur de l'Ile de France jusqu'en août 1772. Le 13 août une ordonnance royale qui suspend le privilège exclusif de la Compagnie des Indes à faire de commerce et accorde à tous les français la liberté de commerce d'Inde en Inde.

le 13 septembre 1771 - Yves Joseph de KERGUELEN TREMAREC quitte Port Louis sur la flûte la Fortune accompagné du Gros Ventre, capitaine de SAINT ALOUARN, pour une mission d'exploration dans l'antarctique.

En Octobre 1771, création à Bourbon d'une juridiction royale composée d'un conseiller-juge, d'un lieutenant-juge, d'un procureur et d'un greffier. Elle connaît en première instance toutes les affaires tant civiles que criminelles. L'appel se faisait devant le Conseil Supérieur

le 16 janvier 1772 - Deuxième mission d'exploration d'Yves de KERGUELEN TREMAREC.

Le 21 août 1772, arrivée de Charles Louis d'Arsac, chevalier de Ternay, (né en 1723 - mort en 1780), nommé gouverneur de l'Ile de France jusqu'en décembre 1776.

8 décembre 1772 - Escale à l'Isle de France de Jean GALAUP de La PEROUSE, sur la frégate la Belle Poule.

17 octobre 1773 - Troisième expédition d'Yves de KERGUELEN-TREMAREC pour les terres australes, il s'embarque sur le Roland, accompagné de la frégate l'Oiseau, capitaine de RAVENEL et la corvette la Dauphine, capitaine FERRON.

Le 15 décembre 1773 Jean-Guillaume Steinauer devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 15 octobre 1776

Le 26 octobre 1776 François de Souillac, (° en 1732 - + en 1803) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 30 avril 1779;

En décembre 1776, Antoine, chevalier de Guiran-La Brillanne (mort en 1779) est nommé gouverneur de l'Ile de France jusqu'à sa mort en mai 1779.

Le 6 février 1778 - Traité d'amitié et de commerce entre la France et les Etas-Unis. le 17 juin, sans déclaration de guerre, la frégate la Belle Poule est attaquée par les Anglais.

Le 1 avril 1779 - Création du corps des Volontaires de Bourbon.

Le 3 mai 1779, François de Souillac, devient gouverneur, pour la première fois, de l'Ile de France, jusqu'au 5 avril 1785 .

Le 25 mai 1779 Joseph Murinay de Saint-Maurice devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 22 août 1781.

Le 25 août 1781 André-Joseph-François Chalvet, baron de Souville devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 21 avril 1785.

Le 7 décembre 1781 - La flûte Les Bons Amis transporte dans l'Inde 174 volontaires de Bourbon.

Le 17 février 1782 - Victoire du bailli de SUFFREN à Sadras (Inde) sur l 'amiral anglais HUGHES, le 6 juillet , victoire de SUFFREN à Nagapatam (Inde), le 25 août , SUFFREN s'empare de Trinquemale en Inde.

Le 3 septembre 1783, le traité de Versailles, met fin à la guerre d'Indépendance américaine entre la France et l'Angleterre. Le Sénégal est rendue à la France.

Le 5 avril 1785, Camille-Charles Leclerc, chevalier de Fresne devient gouverneur de l'Ile de France jusqu'au 28 juin1785.

Le 14 avril 1785 - Arrêt du Conseil portant établissement d'une nouvelle Compagnie des Indes.

Le 2 mai 1785 Élie Dioré (fils ?) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 15 février 1788.

Le 28 juin 1785, le Chevalier de Fleury devient gouverneur de l'Ile de France jusqu'en novembre 1785.

En novembre 1785, François de Souillac, devient gouverneur, pour la seconde fois, de l'Ile de France, jusqu'au 16 février 1787 .

Le 16 février 1787, Joseph Antoine Raymond de Bruny, chevalier d'Entrecasteaux (né en 1737 - mort en 1793) devient gouverneur de l'Ile de France jusqu'en novembre 1789.

Le 21 février 1788, David Charpentier de Cossigny (° en 1740 - + en 1801) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 15 août 1790.

En novembre 1789 Thomas, comte de Conway, (né en 1733 - mort vers 1800) devient gouverneur de l'Ile de France jusqu'en août 1790.

Le 4 décembre 1789, les administrateurs de Bourbon firent savoir aux habitants qu'ils autorisaient, au sein d'assemblées de quartiers, des débats sur le problème de l'établissement d'une Assemblée Coloniale dans l'île. Le 27 décembre 1789, les habitants de St-Denis réclamèrent la réunion d'une Assemblée Générale unique pour toute l'île. Cette Assemblée va se réunir le 25 mai 1790. Dès le 27, elle se déclara permanente et inviolable, et, le 23 juillet, s'empara du pouvoir législatif, supprima la commune générale et la remplaça par de petites communes particulières à chaque paroisse ou municipalité.

Mais le ? juillet 1790, le texte de décret de l'Assemblée Constituante du 8 mars 1790 parviendra à Bourbon, prévoyant la constitution d'une Assemblée Coloniale. Cette nouvelle Assemblée sera composée de Députés, élus dans un premier temps selon la formule de un Député pour 50 électeurs.

En août 1790, David Charpentier de Cossigny (° en 1740 - + en 1801), ancien gouverneur de l'Ile Bourbon devient gouverneur de l'Ile de France jusqu'au 17 juin 1792.

Le 8 septembre 1790, Dominique-Prosper de Chermont (° en 1741 - + en 1798) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 18 octobre 1792. C'est durant son mandat que l'assemblée coloniale se réunira pour la première fois, le 28 octobre 1790.

Le 17 juin 1792, Anne Joseph Hippolyte de Maures, comte de Malartic (mort en 1800) devient gouverneur de l'Ile de France, jusqu'à sa mort le 28 juillet 1800.

Durant le gouvernorat de Jean-Baptiste Vigoureux du Plessis (° en 1735 - + en 1825) commencé le 19 octobre 1792, l'île Bourbon prend le nom de l'île de la Réunion le 13 mai 1793

A partir de 1793, la représentation sera plus diluée 1 député pour 100 citoyens actifs. Etaient " actifs ", les habitants majeurs de 25 ans, domiciliés depuis 2 ans dans la colonie et n'étant pas en état de domesticité. Ces citoyens se réunissaient en Assemblées primaires ou communes pour procéder à l'élection de leurs députés.

Pour administrer l'île, l'Assemblée la divisa en 2 districts :

- le district Au Vent (paroisses de St-Denis, Ste-Marie, Ste-Suzanne, St-André, St-Benoît et Ste-Rose) 
- le district Sous le Vent (paroisses de St-Paul, St-Leu, St-Louis, St-Pierre et St-Joseph).

À la tête de chaque district se trouvait une Assemblée Administrative renouvelable chaque année par moitié. Ces Assemblées furent supprimées le 22 juin 1793 par l'Assemblée Coloniale qui les remplaça par un Directoire.

Cette structure était composée de 3 membres avec 2 suppléants, d'un Procureur Général Syndic et d'un Substitut. Les membres du Directoire étaient élus pour 2ans et le Procureur pour 4 ans par les Assemblées Primaires.

Jusqu'en 1793, le Conseil Supérieur et la Juridiction royale continuèrent à fonctionner. L'Assemblée Coloniale avait toutefois, par règlement du 15 décembre 1790, créé des tribunaux de conciliation dont les juges étaient élus au 1er degré d'abord, au 2ème degré à partir du 20 mai 1291. Puis il y eut 4 essais de transformation.

L'arrêté du 3 avril 1793 supprime le Conseil Supérieur et de la Juridiction royale et le remplace par un Tribunal d'appel et un Tribunal de première instance dont les juges étaient élus.

En juin 1793, ont établis, au civil, dans chacun des cantons, des bureaux de conciliation composes du Maire et de 2 officiers municipaux. De plus, 7 tribunaux de paix dont les juges étaient élus pour 2 ans étaient créés. Ces tribunaux jugeaient en première instance et en appel les uns envers les autres

Au criminel, 2 tribunaux étaient créés, l'un dans l'établissement Au Vent et le second dans celui Sous le Vent.

Pendant cette période, le Gouverneur perdit peu à peu ses pouvoirs. Son rôle était réduit à celui d'un Commandant de troupes. Mais, même ses prérogatives en matière de défense de l'île et de sécurité intérieure étaient battues en brèche. Techniquement. il disposait d'un droit de veto et pouvait refuser sa sanction aux lois élaborées par l'Assemblée Coloniale. Jean-Baptiste Vigoureux du Plessis quitte l'île le 11 avril 1794.

L'Intendant, lui aussi, perdit ses attributions de police et de justice, et ne conserva qu'une partie de ses prérogatives en matière de finances.

Le tribunal Criminel Révolutionnaire, créé par les arrêtés du 11 mars 1794 (2 floréal an II), 2 juillet 1794 ( 4 messidor an II), 24 février 1796 (5 ventôse an IV) avait à juger des crimes commis contre la sûreté de la colonie et la tranquillité

Le 12 avril 1794, Pierre-Alexandre Roubaud devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 1 novembre 1795.

La réforme du 25 mai 1795 (6 prairial an III) institue des arbitres privés choisis par les parties, des Tribunaux de Conciliation, des juges de paix et des arbitres publiques. Il n'y a toujours pas de juridiction d'appel.

Le 2 novembre 1795 Philippe-Antoine Jacob de Cordemoy (° en 17... - + en 1820) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 7 octobre 1803.

L'arrêté du 24 mars 1797 (4 germinal an V) simplifie le système, on maintien des juges de paix , on créée 4 tribunaux à St Denis, St-Benoît, St-Paul et St-Pierre et on institue un Tribunal d'appel à St-Denis.

L'Assemblée coloniale va déléguer une grande part du pouvoir à des comités issus de son sein :

COMITE

DATE DE L'ARRETE

COMPETENCE DE CREATION

Comité de Défense

29 avril 1794

Défense de l'ile contre les incursions anglaises

Comité de Révision

12 mars 1792

Préparation d'un projet de constitution et d'organisation définitive de la colonie

Comité de Constitution et d'Organisation

24 octobre 1792

Remanié par arrêté du 20 mai 1793

Remplace le Comité de Révision. Mais conserve les mêmes compétences.

Comité de Rapport

29 mai 1790

Rédaction des rapports présentés par l'Assemblée

Comité d'Administration Extérieure

7 août 1797 (20 Thermidor an V)

Composé de l'administrateur des Finances, du contrôleur de la marine et de deux commissaires désignés par l'Assemblée. Surveillance des finances et du domaine de la colonie. Il présentait chaque année, un état des recettes et dépenses de la colonie. Supprimé en juin 1798

Comité de subsistances

4 avril 1796 (15 Germinal an IV)

Veiller à la gestion des stocks de vivres

Comité de Santé

Surveillance de l'état sanitaire de l'île

Comité de Surveillance et de Sécurité Publique

20 juin 1794 - Remanié par arrêté du 15 septembre 1794

Composé de 7 membres, il avait pour mission :

- de surveiller les fonctionnaires, 
- de dénoncer les personnes suspectes et 
d'en instruire l'Assemblée, 
- de décerner mandats d'arrêt 
- et d'apposer des scellés sur les biens 
des citoyens suspects ou arrêtés.

Comité Administratif

5 juin 1798

Administration de la colonie. Supprimé en 1803

Le Directoire fut supprimé par l'arrêté du 17 prairial an VI (5 juin 1798) qui institua une nouvelle organisation générale pour la colonie. L'administration passa aux mains du Comité Administratif L'agent général d'administration était l'exécutant des décisions du comité et Commissaire Général à la Trésorerie. Cette fonction sera supprimée par Decaen.

Après cette réorganisation de la justice civile, ce fut au tour de la justice pénale. le 5 juin 1798 (7 prairial an VI) suppression des tribunaux criminels remplaces par le Tribunal d'appel qui lorsqu'il se transformait en tribunal de première instance, se voyait adjoindre 12 jurés. Enfin, le 7 janvier 1801 (7 nivôse an IX) le tribunal de première instance Sous-le Vent fut supprimé.

Ce tribunal Criminel fut réorganisé par l'arrêté du 21 septembre 1799 (5ème jour complémentaire an VII)

Le 29 juillet 1800, François-Louis Magallon de Lamorlière devient gouverneur de l'Ile de France, jusqu'en septembre 1803 .

Le Consulat est une période de reprise en main de l'administration des îles.

L'arrêté consulaire du 2 février 1803 (13 pluviôse an XI) va placer l'île sous l'autorité du Capitaine Général en résidence à l'Isle de France. Ce nouveau potentat se vit restituer tous les pouvoirs ci-devant attribués aux Gouverneurs Généraux des colonies. Il pouvait même surseoir à l'exécution des lois et règlements, malgré l'opposition des autres administrateurs. A la Réunion, l'administration est confiée à un Lieutenant-Gouverneur aux pouvoirs essentiellement militaires, assisté d'un Sous-Préfet chargé de l'administration stricto sensus. Les administrateurs locaux ne faisaient rien sans en référer aux administrateurs généraux au Port Louis.

La loi du 24 mars 1803 (3 germinal an XI) va supprimer l'Assemblée Coloniale. Sous l'Empire, la colonie n'eut aucune représentation tant sur le plan local que national.

Toute l'organisation judiciaire révolutionnaire fut supprimée par l'arrêté consulaire du 24 mars 1803 (3 germinal an XI) qui remit en vigueur le dispositif de 1792 parfois sous une appellation différente :

- un Tribunal de Première Instance remplaça la Juridiction Royale
- le Tribunal Terrier supprimé le 22 Juin 1793 fut rétabli 
- un Tribunal d'appel (qui va prendre par décret impérial du 30 mars 1808, le nom de Cour d'Appel) remplaça le Conseil 
Supérieur.
 
En septembre 1803, Charles Mathieu Isidore, comte Décaen ( né en 1769, mort en 1832) devient gouverneur de l'Ile de France jusqu' au 3 décembre 1810. 

Le 10 novembre 1803 François-Louis Magallon, comte de la Morlière, ancien gouverneur de l'Ile de France devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 31 décembre 1805.

Par un arrêté du 3 décembre 1803 (11 frimaire an XII), Decaen créa un Tribunal spécial chargé de connaître les crimes commis par les esclaves.

Durant le gouvernorat de 9 Jan 1806 Nicolas-Arnault de Regnac des Brulys (° en 17?? - + en 1809) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 25 septembre 1809. L''île devient l'Île de Bonaparte le 15 août 1806.

Le 9 octobre 1809 Jean-Chrysostome Bruneteau de Sainte-Suzanne (° en 17... - + en 1830) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 8 juillet 1810 .

Toute cette organisation est compromise par la conquête anglaise.

Le 9 juillet 1810. l'île Bonaparte capitule. Le 25 avril 1810 Farquhar fit savoir aux habitants de Bourbon (dit île Bonaparte) que l'île est rattachée aux territoires de la Couronne et qu'elle est placée sous la dépendance de la Compagnie anglaise des Indes, Mais cette période anglaise ne sera qu'un "déleatur" administratif. Le 7 août 1810, l'île reprend son mon d' Île de Bourbon.

Le 3 décembre 1810, c'est l'Ile de France qui est prise par les anglais. Possession confirmée par le traité de Paris le 30 mai 1814.

Durant l'occupation anglaise l'île Bourbon est gouvernée du 9 juillet 1810 au 20 décembre 1810 par Robert Townsend Farquhar (° en 1776 - + en 1830), du 20 décembre 1810 au 26 avril 1811par Henry Sheehy Keating (° en 1775 - + en 1847), du 26 avril 1811 au 10 juillet 1811, de nouveau par Robert Townsend Farquhar et du 10 juillet 1811 au 5 avril 1815 de nouveau par Henry Sheehy Keating.

Le 6 avril 1815, l'île Bourbon est rendue à la France.

À cette date, Athanase-Hyacinthe Bouvet de Lozier (° en 1770 - + en 1825) devient gouverneur de l'île Bourbon, jusqu'au 30 juin 1817.

Le gouvernement royal hésita longtemps sur la formule administrative qu'il convenait de donner à Bourbon. Le premier réflexe fut de restaurer le régime antérieur à la Révolution. Ainsi les dispositions du 26 septembre 1766 furent remises en vigueur par les décisions royales des 21 et 27 juillet 1814, L'administration fut confiée à un gouverneur, à un intendant et à un Conseil Supérieur ayant droit d'enregistrement. La Juridiction Royale et le Tribunal Terrier furent également rétablis le 18 avril 1815.

Le système s'avéra totalement anachronique. Les compétences étant mal définies, le Conseil Supérieur fut supprimé le 13 novembre 1816 et remplacé par une Cour Royale. Une seconde vague de réformes va intervenir les Il mars et 26 avril 1818. la totalité des pouvoirs était remise au gouverneur. l'intendant fut remplacé par un commissaire de marine et un conseil de gouvernement et d'administration fut installé. Le gouverneur devenait omnipotent.

L'Ordonnance du 21 août 1825 (dite Code de Villèle), rédigée pour Bourbon, ce texte inspiré par Joseph de Villèle va déterminer toute la législation coloniale française. Son champ d'application sera rapidement étendu aux autres vieilles colonies. Jusqu'au 16 août 1947, date de l'arrivée du premier préfet dans l'île, ce dispositif juridique vieux de 122 ans ne sera que peu modifié.

L'ordonnance va confier la haute administration à un Gouverneur, assisté d'un Inspecteur Colonial, entouré de 3 chefs d'administration aux pouvoirs bien définis le commissaire Ordonnateur, le Directeur de l'intérieur, le Procureur du Roi.

Le Conseil de gouvernement et d'administration et le Tribunal Terrier céderont le pas au Conseil Privé, composé des trois chefs d'administration, de l'Inspecteur colonial et de 2 conseillers nommés par le pouvoir central sur proposition du gouverneur La création en 1871 d'un Conseil Général sur le modèle métropolitain va enlever toute importance politique au Conseil Privé qui restera une instance de propositions et de conseils.

Nommé par le pouvoir central, le gouverneur était le dépositaire de l'autorité du chef de l'Etat puis, après 1855, le représentant" de cette autorité. Mais il était sous les ordres du ministre chargé des colonies.

L'ordonnance du 21 août 1825, modifiée par l'ordonnance du 8 mai 1832 et la loi du 24 août 1833, va limiter, tout en les définissant mieux, les compétences du gouverneur. 1] ne conservait que le pouvoir exécutif et perdait ses anciennes prérogatives législatives et judiciaires. En revanche, il exerçait sans partage l'autorité militaire et pouvait décréter l'état de siège. Il pouvait correspondre directement, dans le cadre de la coopération régionale, avec les gouvernements des pays situés entre les caps "le Cap de Bonne Espérance et le Cap Horn" ceux de l'Océan Indien, de la Mer de Chine et du Pacifique. Ses pouvoirs administratifs étaient limités par l'étendue de ceux des autres administrateurs. De 1873 à 1898 les fonctions de directeur de l'Intérieur, d'ordonnateur et d'Inspecteur colonial furent supprimés. Un secrétaire général sans autorité propre seconda le gouverneur. Mais ce n'est pas pour autant que le gouverneur retrouva son pouvoir quasi-régalien d'antan. Le Conseil Général faisait de plus en plus contrepoids à son pouvoir et l'invention du télégraphe plaça le gouverneur sous la tutelle immédiate du pouvoir métropolitain. Tout danger d'arbitraire avait disparu.

Le Directeur de l'Intérieur était responsable de la police générale et de la régie des contributions et de tout ce qui pouvait concerner l'administration intérieure de la colonie. Tuteur des communes et contrôleur des grands travaux, il hérita en 1882 d'une partie des fonctions de l'ordonnateur. Ce poste fut supprimé par décret du 21 mai 1882 et remplacé par un secrétaire général auquel le gouverneur pouvait déléguer un certain nombre de pouvoirs.

L'ordonnateur était un officier supérieur chargé, sous les ordres du gouverneur, de l'administration de la Marine, de la Guerre et du Trésor. Il avait également la direction des travaux qui ne dépendaient pas de la compétence du Directeur de l'Intérieur et de la comptabilité générale. Personnellement responsable de ses actes, à l'exception des cas où il pouvait justifier avoir agi sous les ordres formels du gouverneur.

Cette fonction fut supprimée par décret du 15 septembre 1882 et ses attributions réparties entre le service administratif de la marine, le directeur de l'Intérieur et le Trésorier-payeur.

En matière judiciaire, le 30 septembre 1827 fut publiée une ordonnance abrogeant les dispositions de celle de 1816. Elle institua à Bourbon un régime d'exception qui fut ensuite étendue aux Antilles et qui formera la base de la législation coloniale de la France. La justice continuera à être dispensée par une Cour Royale, un Tribunal de première instance et des justices de paix. Mais la première innovation fut l'amovibilité des magistrats placés sous la haute surveillance du Ministre de la Marine et des Colonies ; c'est le Procureur Général du Roi, placé sous l'autorité du gouverneur qui exerçait ce droit localement.

La seconde innovation exigeait que "le procureur général, trois des conseillers de la Cour et le juge royal ne fussent point nés dans la colonie, n'y fussent point mariés avec une Créole de l'île et n'y possédassent point de propriétés "

Ce régime devait durer jusqu'à 1946.

L'ordonnance de 1825 consacre également une timide ouverture. Un Conseil Général de 48 membres nommés par le Roi est créé. Il se réunit deux fois par an et fait connaître les besoins et les vœux de la colonie. La Charte de 1830 va accorder une certaine autonomie à la colonie. La loi du 24 avril 1833 créa un Conseil Colonial de 30 membres élus pour 5 ans. Il sera supprimé par la Seconde République.

La représentation locale sera rétablie par le Sénatus-consulte du 3 mai 1854. Un nouveau Conseil Général de 24 membres sera créé. Les membres étaient nommes par le gouverneur pour moitié et par les conseils municipaux (eux-mêmes nommés par le gouverneur) pour moitié. Le Sénatus-consulte du 4 juillet 1866 va augmenter considérablement les pouvoirs de ce Conseil Général. A la chute du Second Empire les règles relatives à l'élection des Conseils Généraux furent fixées par le décret du 3 décembre 1870.

Second Empire, Deuxième et Troisième Républiques, Régime de Vichy, la vieille colonie de la Réunion connaîtra le régime de force et les situations de déliquescence, la France convalescente ou triomphante avec la même imperturbable loyauté. De par la loi du 19 mars 1946 qui érige en départements les quatre vieilles colonies, la Réunion n'appartient plus à la France, elle appartient à l'ensemble français.

 

LISTE DES GOUVERNEURS DE LA REUNION (à compter de la Restauration)

                        RESTAURATION
Hilaire Urbain de Laffite du Courteil 1 juillet 1817 9 septembre 1818
Pierre Bernard Milius 13 septembre 1818 14 février 1821
Henry Saulces de Freycinet 15 février 1821 14 octobre 1826
Achille Guy Marie, Comte de Cheffontaines 20 octobre 1826 4 juillet 1830
 
MONARCHIE DE JUILLET
Etienne Henry Mangin Duval d'Ailly 5 juillet 1830 7 novembre 1832
Jacques Philippe Cuvillier 8 novembre 1832 4 mai 1838
Anne Chrétien Louis de Hell 5 mai 1838 14 octobre 1841
Charles Léon Joseph Bazoche 15 octobre 1841 4 juin 1846
Joseph Graeb 5 juin 1846 13 octobre 1848
 
2ème REPUBLIQUE
Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga 13 octobre 1848 7 mars 1850
De Barolet de Puligny 9 mars 1850 14 février 1851
Louis Isaac Pierre Hilaire Doret 15 février 1851 8 août 1852
 
2ème EMPIRE
Henri Hubert Delisle 8 août 1852 8 janvier 1858
Lefevre 11 janvier 1858 27 mars 1858
Rodolphe Augustin, Baron Darricau 28 mars 1858 19 septembre 1863
Marie Jules Dupré 4 janvier 1865 23 octobre 1869
Louis Hippolyte de Lormel 27 septembre 1869 18 septembre 1875
            
3ème REPUBLIQUE
Pierre Aristide Faron 19 novembre 1875 29 avril 1879
Pierre Etienne Cuinier 6 mai 1879 23 mars 1886
Emile Richaud 11 octobre 1886 16 décembre 1887
Jean-Baptiste Antoine Lougnon 16 décembre 1887 21 août 1888
Anne Louis Edouard Manés 22 août 1888 7 mai 1891
Jean-Baptiste Antoine Lougnon 7 mai 1891 20 novembre 1891
Anne Louis Edouard Manés 20 novembre 1891 10 juillet 1893
Henri Eloi Danel 11 juillet 1893 21 juin 1895
Henri Charles Roberdeau 22 juin 1895 12 août 1895
Benedict Jacob de Cordemoy 13 août 1895 19 mai 1896
Laurent Marie Emile Beauchamps 19 mai 1896 30 octobre 1900
Charles Albert Madre 30 octobre 1900 19 février 1901
Paul Samary 19 février 1901 29 juillet 1905
Fernand Theron 29 juillet 1905 30 août 1906
Marius Verignon 30 août 1906 7 novembre 1906
Adrien Bonhoure 8 novembre 1906 27 décembre 1907
Henri Cor 1 janvier 1908 19 mars 1908
Camille Guy 19 mars 1908 18 janvier 1910
Philippe Emile Jullien 18 janvier 1910 17 septembre 1910
Marie Joachim Stanislas Sice 11 juillet 1910 28 juillet 1910
François Pierre Rodier 18 septembre 1910 28 juillet 1912
Hubert Auguste Garbit 30 août 1912 22 novembre 1912
Pierre Louis Alfred Duprat 23 novembre 1913 1 juin 1919
Victor Jean Brochard 2 juin 1919 26 juillet 1920
Frederic Estebbe 27 juillet 1920 5 septembre 1922
Henri Cleret de Langavant 6 septembre 1922 21 août 1923
Maurice Pierre Lapalud 22 août 1923 2 octobre 1924
Jules Vincent Repiquet 31 mars 1925 10 septembre 1928
Louis Fabre 10 septembre 1928 17 mai 1930
Jules Vincent Repiquet 17 mai 1930 28 novembre 1932
Louis Fabre 29 novembre 1932 13 juin 1934
Alfred Paul Albert Choteau 14 juin 1934 29 mai 1936
Charles Victor Allard 29 mai 1936 16 août 1936
Leon Hippolyte Truitard 17 août 1936 27 octobre 1938
Joseph Court 28 octobre 1938 29 décembre 1939
Pierre Emile Aubert 30 décembre 1939 1 décembre 1942
André Jean Capagory 1 décembre 1942 17 juillet 1947
            
À compter du 19 mars 1946, l'île dévient un département d'outre-mer. Il est administré par un préfet.
- En 18 juillet 1947, Paul Demange devient le premier préfet de l'île (° en 1906 - + en 1970)
Puis successivement du :
- 4 mai 1950 - 4 mai 1950 - 23 juin 1952, Roland Luc Béchoff (° en 1906)
- 23 juin 1952 - 14 mai 1956, Pierre Philip (° en 1893 - + en 1961)
- 14 mai 1956 - 28 Jan 1963, Jean François Pierre Perreau-Pradier (° en 1911 - + en 1981)
- 28 Jan 1963 - 20 juillet 1966 Alfred Diefenbacher (° en 1915)
- 25 juillet 1966 - 9 octobre 1969 Jean Vaudeville (° en 1921 - + en 1993)
- 9 octobre 1969 - 10 août 1972 Paul Cousseran (° en 1922 - + en 2000)
- 10 août 1972 - 17 mars 1975 Claude Edmond Vieillescazes (° en 1923)
- 17 mars 1975 - 25 avril 1977 Robert Lamy (° en 1925)
- 25 avril 1977 - 19 Jan 1982 Bernard Landouzy (° en 1933)
- de 1982 à 1984 Michel Francis Levallois (° en 1934)
- 26 mars 1984 - 9 avril 1986 Michel Blangy (° en 1939)
- 9 avril 1986 - 11 septembre 1989 Jean Anciaux (° en 1930)
- 11 septembre 1989 - juillet 1991 Daniel Constantin (° en 1940)
- de juillet 1991 - 1992 Jacques Dewatre (° en 1936)
- 2 décembre 1992 - 2 Jan 1995 Hubert Fournier (° en 1948)
- en 1995 Pierre Steinmetz (° en 1943)
- décembre 1995 - 15 juillet 1998 Robert Pommies (° en 1941)
- 15 juillet 1998 - 21 juin 2001 Jean Daubigny (° en 1948)
Et depuis le 21 juin 2001 - Gonthier Friederici (° en 1945)

 

Pour de plus amples informations sur l'Histoire de la réunion :

http://www.cgb-reunion.org  

http://www.clicanoo.com/histoire/histoiree.asp?id=6

http://membres.lycos.fr/j3m7/femmescreoles/index2.htm

http://www.liledelareunion.com/Fr/Histoire/histoire.htm#

 

liste des émigrants ayant peuplés l'île bourbon

 

http://www.cgb-reunion.org/emigrants.htm

 

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 dernière mise à jour

20 décembre 2001

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