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et de la famille (Le) Gou(z)ronc... |
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Les 1ers Groisillons et les Venetes Du III au V s. XIX s. (Restauration-Louis XVIII) XIX s. (Restauration - Charles X ) XIX s. (Restauration - L.Philippe )
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Vers 530-540, Conomor, le chef de la Domnonée, se distingue par sa cruauté; il fait assassiner son prédécesseur au pouvoir, son fils et sa seconde épouse. À la même époque, le comte Chanao tue trois de ses frères qui devaient partager le Vannetais avec lui.
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La christianisation.
Quand les Bretons débarquent en Armorique au Vème siècle, l'implantation de la religion chrétienne vient tout juste de commencer au nord-ouest de la péninsule. Il en va autrement à l'est et au sud-est. Le christianisme est mentionné à Nantes, dès le IIIe siècle, avec le martyre de Donatien et de Rogatien qui intervient entre 286 et 303.
L'évêque de Nantes, Desiderius, participe au concile d'Angers en 453; son successeur, Eusebius, est présent à celui de Tours en 461. Dans la deuxième moitié du VIème siècle, l'évêque Félix (549-581) occupe une grande place à Nantes, tant sur le plan civil que religieux. Outre qu'il y fait construire une grande cathédrale et aménager le cours de la Loire, il négocie le retrait de Warok en 579. Des communautés chrétiennes sont attestées à Rennes et à Vannes au milieu du Vème siècle. Comme à Nantes, la nouvelle religion y est venue de Rome. Elle concerne surtout les villes et ne se répand que lentement dans les campagnes. Le gallo-romain Mélaine (fin du Vème siècle - début du VIème), qui se distingue par sa piété, est l'évêque de Rennes le plus connu de cette époque. Vers 460, Patern, autre gallo-romain, est probablement le premier évêque de Vannes.
L'évangélisation à l'ouest et au nord de l'Armorique est l'uvre de moines bretons: Brieuc, Tugdual, Malo, Samson, Méen ou Meven, Pol, venus du pays de Galles. Marqués par le monachisme irlandais et la règle de St Colomban, ils sont convaincus qu'ils doivent gagner le ciel en récitant de longues prières et en s'imposant une vie très rude faite de privations et de mortifications. Ils commencent souvent par mener une vie érémitique en un lieu désert ou une île. Puis, au bout de plusieurs années de pénitence, de prière et de réflexion, certains décident d'encadrer des immigrants et des indigènes en créant des "plous" (des paroisses), alors que d'autres tels que Brieuc, Samson, Pol ou Guénolé fondent des monastères. À cette époque, il n'y a pas d'évêchés dans cette partie de l'Armorique, comme dans le reste de la Gaule. Il semble que l'on confère des pouvoirs épiscopaux à certains abbés reconnus pour leurs qualités personnelles. C'est ainsi que certains monastères deviennent plus tard des sièges d'évêchés: c'est le cas à Saint-Pol de Léon, à Tréguier, à Saint-Brieuc, à Saint-Malo et Dol.
L'Église mise en place par les moines bretons est différente, à maints égards, de celle qui se développe dans le sud-est de l'Armorique. L'une est celtique, l'autre est latine ou franque. Fondée sur le monachisme irlandais, la 1ère comporte des coutumes originales: un mode de tonsure découvrant tout l'avant du crâne, une manière particulière de calculer la date de Pâques, des rites différents, une importante place accordée aux femmes dans la pratique du culte, de rudes pénitences... La seconde, moins sévère, se répand à partir du chef-lieu du diocèse et est encadrée par un clergé (prêtres, évêques) qui ne vit pas à l'écart du monde.
Des siècles qui suivent le déclin de l'empire romain, l'île de Groix n'a rien conservé. Pas de traces concrètes de l'arrivée des moines ermites venus entre le Vème et le Vlle siècle. Seule a survécu la légende du menhir de St Tudy, utilisé en guise de barque, pour aborder les rivages de l'île. Une légende qui n'est peut-être pas dénuée de tout fondement. Les navires sur lesquels naviguaient Cornouaillais et Gallois pour atteindre nos rivages devaient ressembler à ces "coracles" que l'on découvre aujourd'hui encore sur les côtes occidentales de l'Irlande. Ces bateaux confectionnés à l'aide de peaux de vaches cousues ensemble sur des armatures de bois manquent de stabilité. Les émigrants devaient à l'image des pêcheurs irlandais qui, de nos jours, utilisent encore ce procédé, lester leurs barques en y attachant dans le fond de grosses pierres. De là, à déduire que les navires des exilés bretons des Vème et Vle siècles étaient de grosses pierres flottantes, il n'y a qu'un pas qu'une population peu cultivée était sûrement prête à franchir.
Pourtant un fait très troublant concerne probablement la famille LE GOUZRONC Dans les premières annéées suivant la fin de l'occupation romaine de la Grande-Bretagne, il est difficile de trouver des données parfaitement fiables. La plupart des sources primaires ont été écrites beaucoup plus tard: Gildas vers 540; Bede vers 700; les "Chroniques anglo-saxonnes" commençant vers750, etc., et les différences entre eux et manque de dates engendrent parfois des confusions. Toutefois ces informations semblesnt certaines Après l'occupation romaine (425), le premier roi du Kent se nomme Gwrangon ou Gourong, il était en fait vice-roi car sujet (vassal) du Roi Vortigern. Celui-ci avait pris le pouvoir vers 426, il était roi du pays de Galles, mais de grandes régions de l'Angleterre comprenant le Kent étaient sous sa domination. Vortigern n'était pas son nom, mais un surnom (signifiant super-roi ou tyran). Son véritable nom était probablement Vitalinus. Le royaume de Kent était soumis aux attaques constantes des Picts et des Scots qui augmentaient sans cesse leurs incursions En 428, Vortigern a invité deux chefs de Jutland (habituellement désigné sous le nom de Saxons) pour l'aider à défendre son royaume. Hengist (ou Hengest) et Horsa, les chefs de clans Jutes, acceptent et sont d'abord reçus en amis. Vortigern leur donne Ruim, en échange de leurs services pour protéger cette partie de la côte. Vorigern a également promis de les fournir l'habillement et les fournitures, tout le temps qu'ils lutteraient contre ses ennemis. Les Saxons ont repoussé des attaques mais ont également invité leurs compatriotes à venir en Grande-Bretagne. Les nombre des compagnons de Hengist ont augmenté, et quand ils ont réclamé l'approvisionnement et l'habillement promis les Britanniques ont été incapables d'accomplir leur promesse. Le Conseil du Roi décide alors de les écarter, et tente de les renvoyer à la maison, mais les saxons ne veulent rien entendre et menacent de rompre la paix, de casser le traité et de piller toute l'île si les approvisionnements promis n'étaient pas fournis dans l'abondance suffisante. Mais la puissance de Vortigern était toujours en péril et Hengist offre d'aller chercher des renforts pour continuer de l'aider. Vortigern accepte et Hengist revient avec 15 bateaux et Rowena, sa fille. Vortigern voulu l'épouser et promis à Hengist tout qu' il a voulu en le retour. Hengist demanda Ceint, (ou Canturguoralen en Jute). Ce cadeau fut fait sans l'avis du roi de Kent (Gwrangon ou Gourong) qui fut abandonné à son propre sort. Toutefois Hengist s'établit à Cantorbéry. Hengist suggère à Vortigern qu'il pourrait envoyer son fils et son frère (ou cousin), qui lutteraient contre le Scots, en échange des pays dans le nord (au-delà du fameux mur romain). Vortigern accepta et encore 40 bateaux arrivèrent mené par Octa, le fils et Ebissa, le frère d'Hengist. Hengist, se sentant suffisament en force pour accomplir ses menace, saisit la première occasion de se plaindre et vers 442, les Saxons se rebellèrent. Ils pillèrent toutes les villes voisines et le pays, de l'orient à la mer occidentale. Les Britanniques ont demandé l'aide des Gaulois, mais aucun n'est venu. Vers 456 Hengist a offert la paix à Vortigern, qui a l'accepte. A l'occasion de la signature du Traité 300 nobles, officiers militaires et abbés anglais ont été invités avec un nombre égal de Saxons. Chaque Saxon cachant un couteau eut pour instructions de se mélanger aux Britanniques et quand ceux-ci ont été suffisamment enivrées, de tuer l'homme le plus proche d'eux. Vortigern fût épargné et dû acheter sa liberté et sa vie au prix de trois provinces. Hengist prit ainsi le Kent en totalité, les indigènes britannique furent assassinés par milliers Ceux qui n'étaient pas tués se sont réfugiés à Londres, d'autres réduits à la famine se livrèrent comme esclaves . Hengist a régné ainsi jusqu'à 488. Un rapport indique que 44 ans après le débarquement des saxons, les villes se trouvaient toujours dans la désolation. Vortigern est allé se réfugié au royaume de Dimetae et a construit un château sur le fleuve Towy, qui a été appelé Cair Guothergirn. Vortigern avait également épousé sa propre fille par qui il a eu un fils, qui n' était pas avare de coups de main. Toutefois, il ne devait pas être laissé tranquille, puisque la foudre tomba sur son château et le ravagea complètement et tous ceux qui étaient dedans: Vortigern, la fille de Hengist et de ses autres épouses trouvèrent la mort. Après la mort de Hengist en 488, le peuple accoutumé à sa monarchie, sa famille lui succèda. Ils continuèrent à règner sur le Kent. Ces faits expliquent l'un des raisons de la fuite des bretons vers l'armorique et laisse penser très probablement que parmi eux se trouvait, dans l'environnement de Saint Gunthiern, un dénommé Gwrangon ou Gourong, roi déchu du Kent, qui fit souche à Groix. (ndr : Tous les faits cités ci dessus sont historiquement admis (voir site de l'histoire du Kent). Je ne peux pour l'instant pas prouver la venue de Gwrangon à Groix. Mais qui peut prouver le contraire ?) |
dernière mise à jour
4 mai 2003
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