Suite à
fameuse "paix romaine", succèdent onze siècles où
alternent périodes barbares et périodes fastueuses, mais
les informations manquent souvent pour suivre la vie des "Gouzronc"
ou "Uuron" au quotidien. Après une période d'instabilité
et d'insécurité (III
et IVème siècle)
, les bretons s'installent en armorique (Vème
siècle) et développe
la christianisation de la région (VIème
siècle) S'installe
alors une période d'affrontements entre les bretons et les francs
(VIIème
siècle) (VIIIème
siècle), suivie
par les attaques repètées des vikings, (IX
et Xème siècle),
peut-être même l'île de Groix est utilisée
comme une base arrière. En tous cas la sépulture d'un
chef a été découverte sur l'île. Après
cette longue période de dévastation, la Bretagne connaît,
à partir de l'an mille, une ère nouvelle: repeuplement,
remise en état des monastères et abbayes détruits
et élaboration de son système féodal. Certains
signes dénotent une certaine activité commerciale (XIème
siècle). L'île
sous l'impulsion de l'église se développe et s'inscrit
dans les réseaux commerciaux du cabotage
(XIIème siècle).
Ce developpement se poursuit (XIIIème
siècle), malgré
le démembrement de l'île entre deux seigneurs.
XII°
siècle
Après
la mort de l'abbé Benoît (en 1114), sous l'influence de
l'abbaye Ste-Croix de Quimperlé, les moines de l'île, à
leur demande, recevront en 1120 de Guillaume, seigneur d'Hennebont,
l'arrière petit-fils de Huelin, la charge du service spirituel,
pour lequel ils percevront toutes les dîmes de l'île, et
achètentc ? cinq villages: Loc Gunthiern, Loc-Maria, Locmelaer,
Ker Haelrech, Kerbranken, exempts de toutes redevances. S'il n'y a aucune
ambiguïté sur trois de ces lieux, Ker Haelrech n'a laissé
aucun souvenir, quant à Kerbranken il pourrait être identifié
à Cavranguin, un village, au sud de Créhal, qui a disparu.
Une
charte rapporte un différend survenu entre l'Abbaye et Guillaume
au sujet des droits sur le prieuré St-Michel, sis au milieu de
la rade. Après enquête, il fut reconnu que les droits existaient
bien, mais qu'ils ne consistaient qu'en un dîner que le Seigneur
pouvait prendre, quand il se rendait à l'île de Groix,
toujours écrit sous le nom "insulam Groë". L'implantation
d'une paroisse sur l'emplacement du bourg est l'objet d'une légende.
Lorsque les moines revenus sur l'île, à la fin des invasions,
et décidés à la doter d'une église, ils
éprouvèrent grand embarras:. la construiraient-ils à
Créhal, point culminant, ou en cet endroit où aurait vécu
l'ermite Tudy. Quand des corbeaux survolèrent de l'île,
ils laissèrent tomber des petites brindilles. St Tudy lui-même
ordonnait de construire son sanctuaire en ce lieu qui prendrait son
nom. Il est possible que ce premier édifice religieux ne se situât
pas à l'endroit où se trouve aujourd'hui l'église
mais plutôt aux bords du ruisseau qui coulait au fond du petit
vallon, derrière le presbytère actuel. Ermitages et oratoires
se construisaient souvent auprès des sources et des bords de
ruisseaux. L'hypothèse peut être confortée par la
découverte, lors de la démolition du mur du jardin du
presbytère, de nombreux ossements témoignant, selon toute
vraisemblance, de la présence d'un cimetière. Or, les
cimetières ceinturaient lieux de cultes. On ne voit pas d'autres
raisons pour expliquer que la source du ruisseau ait été
baptisée Loctudy, nom porté aujourd'hui par la fontaine
et le lavoir. Un autre indice, plus à l'ouest de la place actuelle
du Bourg, est la dénomination cadastrale d'un grand "mez", ensemble
de terres, sous le nom de Stampédel, c'est-à-dire le champ
de la prière. Enfin, il est à remarquer que les plus anciennes
maisons du Bourg, dont quelques linteaux portent des dates de construction,
sont situées aux environs du presbytère.
Les
paroisses qui se trouvent sur la rive droite du Blavet (Quéven,
Guidel, Hennebont, Ploemeur...) appartiennent, donc, à la vaste
seigneurie du Kéménet-Heboé ou Doyenné des
bois. Le centre de la seigneurie se fixe très tôt au Vieil
Hennebont sur la rive droite du Blavet. Ce doyenné, découpé
en de nombreuses petites seigneuries ou châtellenies, est rattaché
au domaine des Rohan-Guéméné (1).
Les
paroisses (2)
qui se trouvent sur la rive gauche (Riantec, Port-louis, Plouhinec...)
appartiennent au domaine ducal et sont donc rattachées directement
à l'autorité du duc de Bretagne par l'entremise de seigneuries
locales comme la châtellenie de Locoal-Hennebont (Ste Hélène
et qques villages de Plouhinec), de Nostang (Nostang, Kervignac, Locmiquélic,
Riantec, Port-Louis, qques villages de Plouhinec), et l'Abbaye de St
Gildas de Rhuys pour Gâvres. Elles font partie du doyenné
de Pont-Belz qui en comprend 18, celles de l'actuel canton de Port-Louis,
de celui de Belz et d'une partie de celui d'Auray. Par la suite elles
seront rattachées elles aussi au domaine Rohan-Guéméné.
Durant
un hiver très rigoureux en 1126 les moines et les habitants présents
sur l'île souffrent particulièrement du froid. L'absence
de bois à brûler, et donc de forêts, semble confirmée.
Soliman,
fils ou petit-fils de Guillaume, renouvela la chicane en 1160. L'acte,
passé entre Guillaume et l'abbé Gurhand, est alors lu
en présence des gentilshommes du Kéménet-Héboi,
réunis à Pont-Scorff, qui le déclarent bien-fondé.
Si Guillaume règne dans le premier tiers du XIIème siècle,
alors que se constitue l'importante châtellenie de Rohan dont
le Kemenet-Heboe est limitrophe, c'est Henri, le fils de Soliman, qui
ferme la descendance des Seigneurs d'Hennebont. La lignée s'arrête,
puisque ce dernier meurt sans héritier. Ce sont ses deux filles
qui vont se partager l'héritage et apporter leurs parts à
leur époux respectif.
Plus
tard, le prieur de Saint-Gunthiern se déchargea du service paroissial
sur un vicaire perpétuel ou inamovible, auquel il attribua une
part de ses revenus. L'abbé de Quimperlé, en autorisant
ces arrangements, se réserva le droit de présenter le
vicaire perpétuel à l'approbation de l'évêque
de Vannes, et il a joui de ce droit jusqu'à la fin du XVII°
siècle.
La population
de Groix a-t-elle une origine spécifique ? Viking ? Les continentaux
semblent ne s'être réinstallés sur les côtes
morbihannaises qu'après le XIIème siècle. C'est
à cette époque que les marins de ports bretons développent
des échanges
maritimes
(vins, sels,
). Ils deviennent les rouliers de la mer. Au XIVème
siècle, ils se rendent en mer du nord pour chercher le hareng.
À cette époque, des barques de Port-Blavet, dont les équipages
comportent des groisillons commercent avec les ports de la Baltique.
Un certain "RICAIS" (ou RICOUX, ou encore RICOUSSE) de Groix et d'autres
franchissent les détroits du nord.
La
vie politique du XIIème siècle est marquée par
la forte emprise de l'empire angevin qui, en particulier, contribue
à la codification des fondements du système nobiliaire
(assise du comte Geoffroy, 1185). La défaite des Plantagenêts
aboutit cependant à l'implantation des Capétiens en Bretagne.
À
cette époque des guerres de siège, les villes étaient
bâties sur des éminences ou au fond des estuaires. C'était
le cas des deux puissantes voisines de Blavet : Hennebont et Pont-Scorff.
Hennebont
(Hen pont: le Vieux Pont) : Situé au fond de l'estuaire du Blavet,
a été très tôt un carrefour entre les deux
rives du fleuve et entre la mer et l'arrière-pays. Du VI au XIème
s. un château fort construit sur la "motte" établie sur
les escarpements de la rive droite du Blavet commandait ce passage.
En 1250, Jean 1er, duc de Bretagne, après le démantèlement
du château, fit bâtir les remparts de la ville close sur
la rive gauche du Blavet. Hennebont devint ainsi une des principales
places fortes de Bretagne et fût jusqu'à la Révolution,
le siège d'une sénéchaussée.
Pont-Scorff
: Situé au fond de l'estuaire du Scorff, c'est une "ville-pont".
Ayant absorbé l'ancienne paroisse de Lesbin (Lez-Albin = cour
de St Aubin), Pont-Scorff a vécu d'un commerce essentiellement
régional, (grains, meunerie, boulangerie,
) et d'une petite
activité de construction navale. Ce site a également été
le siège d'un établissement de Templiers, relayés
ultérieurement par les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Tandis
que la Justice royale s'exerçait à Hennebont, la Justice
seigneuriale (haute et basse) des princes de Rohan-Guémené
s'exerçait à Pont-Scorff, et la lande du Faouédic
(futur berceau de Lorient) en dépendait.
Blavet
: avant-poste maritime de ces deux cités fluviales, répartissait
sa population entre deux paroisses situées de part et d'autre
de l'isthme:
* Locpéran,
au nord, s'ouvrant sur la rade du Blavet: également orthographié
Locpezran, a vraisemblablement eu pour éponyme un évêque
du Cornwall, saint Péran. Une chapelle romane du XIème
ou du XIIème siècle, dédiée à saint
Péran, (puis à saint Pierre à partir du XIIème
siècle), occupait l'emplacement de l'actuelle église saint-Pierre.
Un calvaire couronnait le haut de la place, tandis qu'une fontaine et
un lavoir en occupaient la partie la plus basse. C'est sur cette place
que se tenaient les foires et les marchés et de nombreux commerces
et artisans.
En contrebas
de la place saint-Pierre, le quartier du Driasker (en diaz ker : le
village d'en bas) était le quartier des charpentiers et des calfats
qui construisaient barques et chaloupe "dans la grève du havre",
"au-devant de leurs maisons". Driasker était le point d'aboutissement
du Grand Chemin.
* Locmalo,
au sud, s'ouvrant sur la petite Mer de Gâvres : avait aussi sa
chapelle romane, dédiée à Saint Malo puis à
Ste Marguerite (à partir du XVIIè s.), qui devint ensuite
N-D de Bonne Nouvelle, avant d'être rasée sous la Restauration.
Locmalo était un village de pêcheurs, aux maisons couvertes
de chaume, qui fut pillé et incendié en 1589, par Jérôme
d'Arradon, Seigneur de Quinipily, gouverneur d'Hennebont pour la Ligue.
Le havre
de Blavet était un port de pêche, somme toute assez modeste;
mais c'était aussi un port de commerce, une halte pour les bateaux
des autres ports de l'Atlantique et de la Manche, pour les navires hollandais,
anglais ou espagnols transportant du vin, des grains ou du poisson.
C'était encore un port ducal dans lequel le duc Jean II entretenait
une "marine de galées" (3)
à la fin du XIIIè s.
C'était
enfin le repaire de quelques marins aventureux qui dépouillaient
les navires marchands " par force et violence " telle qu'en atteste
une vive protestation adressée par le roi Charles VII au duc
de Bretagne. Blavet fut donc témoin (et parfois acteur ou victime)
de bien des aventures.
(1) Illustre
maison bretonne issue des vicomtes de Porhoët, dont la filiation
remonte aux environs de 1008, proches parents des comtes de Rennes issus
des "rois" de Bretagne. Les vicomtes de Rohan s'allièrent plusieurs
fois à la famille ducale bretonne, la dernière fois en
1407. La vicomté de Rohan comportait près de 100 paroisses
au XVIème siècle, et le vicomte faisait figure de premier
breton après le duc. Le chef de cette maison devint duc de Rohan
en 1603, mais n'ayant qu'une fille, Marguerite, qui épousa un
simple gentilhomme poitevin, Henri Chabot (1645), cela fit passer Rohan
chez les Chabot, d'où les Rohan-Chabot. Des cadets étaient
déjà ducs de Montbazon (1594, 1595), ce qui leur valait
la pairie de France. Le chef de famille était aussi prince de
Guéméné, alors que des cadets étaient princes
de Soubise. La coutume imposa le titre de prince de Rohan au chef de
maison et tous les Rohan furent reconnus par les rois Louis XIV (1694)
et Louis XV (1757) comme princes étrangers résidant en
France (famille ayant parfois fait figure d'héritière
des ducs de Bretagne, des rois de Navarre et des rois d'Écosse
par le jeu des alliances). À la veille de la Révolution,
les Montbazon-Guéméné se firent très discrets,
ayant réalisés une colossale faillite qui ruina bien des
gens (1782), et le cardinal de Strasbourg ayant trempé dans l'affaire
du Collier de la reine (1787). Le grand maître, Emmanuel de Rohan,
dernier de la branche des Poulduc était le seul à maintenir
l'éclat des siens, il fut l'avant-dernier chef de l'ordre (de
1773 à 1797), sur l'île de Malte. Les Montbazon-Guéméné
émigrèrent en Autriche (maigre gloire dans l'armée
autrichienne) et furent naturalisés. À leur extinction,
en 1846, la branche cadette de Rochefort (Yvelines), privée de
ses biens bohémiens par les séquelles des guerres mondiales,
toujours autrichienne, a hérité des titres d'Altesse sérénissime,
prince de Rohan (en France), prince de Rohan de Guéméné
et de Rochefort (en Autriche jusqu'en 1919), duc de Montbazon avec la
pairie de France qui y est attachée, et de prince de Guéméné
(en France), de duc de Bouillon. Les Chabot (filiation prouvée
1131), devenus Rohan-Chabot et ducs de Rohan avec la pairie de France
qui y est attachée (1648), continuent la tradition des Rohan
en France.
(2) Au
Moyen-âge, l'organisation administrative est surtout le fait du
clergé. De cette organisation du catholicisme, il subsiste un
quadrillage géographique et sociologique: le diocèse correspond
au département, la zone à l'arrondissement, le doyenné
au canton, la paroisse à la commune. Les terres de ces paroisses
et doyennés sont découpées en nombreuses seigneuries
ou châtellenies. Apparue avec la féodalité, la seigneurie
ou la châtellenie comprenait un domaine, avec réserves
seigneuriales et tenures libres, ainsi que des droits divers, les uns
d'origine purement domaniale, comme les redevances dues par les tenanciers
(ceux qui exploitaient les terres appelées tenures), les autres
d'origine publique, comme le droit de justice.
(3) galée
galéace ou galéasse (de l'italien galea galère)
: navire à voiles et à rames.
Retour
haut de page
XIII°
siècle
La châtellenie
de Kéménet-Heboé est démembrée en
3 partie, l'une située entre Scorff et Laïta, tombe, par
mariage, dans l'escarcelle des "La Rochemoisan", une autre, au Nord,
dans celle des "Pontcallek" et enfin au sud, dans le fief du "Léon",
une fille d'Henri étant mariée avant 1218 à Hervé
de Léon. Cette dislocation a des répercussions sur l'île
de Groix qui se voit coupée en deux: l'ouest (ou Piwisy) aux
"La Rochemoisan", l'est (ou Primiture) aux Léon. Cette séparation,
qui se concrétise par le jeu des successions, préexistait.
Primiture avec Locmaria et le Prieuré de St Gunthiern qui représentent
des petits foyers de civilisation se différencie par une plus
grande animation et une plus grande aisance. Piwisy, est naturellement
plus rude et plus pauvre. Cette scission ne fait qu'accentuer des dissemblances
déjà profondes.
L'île
allait désormais être citée à de nombreuses
reprises, soit à l'occasion de quelques événements
de l'histoire de l'Abbaye de Ste-Croix de Quimperlé et de la
châtellenie de Kéménet-Héboë dont elle
dépend, soit dans les péripéties existentielles
du duché de Bretagne ou, à l'occasion, dans un ou deux
faits marquants de l'histoire de France.
L'assassinat
en 1203 d'Arthur de Bretagne, héritier de la couronne de Richard
Cur de Lion, par Jean Sans Terre, amène les bretons, lorsqu'ils
connaissent cette nouvelle, à se soulever.
La Bretagne
redevient un fief du royaume de France en 1213 quand son héritière,
Alix, la demi-sur d'Arthur, épouse le prince capétien
Pierre 1er d'Evreux dit "Mauclerc". Celui-ci gouverne pour le compte
de son épouse et de son fils, mineur, Jean.
Louis
IX (St Louis) monte sur le trône en 1226.
Jean
1er, fils d'Alix, devient Duc de Bretagne, à sa majorité
en 1237. Durant toute la fin du XIIIème siècle, le Duché
se renforce et devient presque un véritable État.
En 1277
a lieu la première liaison maritime Gênes-Bruges.
Philippe
VI dit le bel monte sur le trône en 1286.
La querelle
entre la France et l'Angleterre commence en 1292. Elle est toute féodale,
et due aux liens entre le vassal et son suzerain - puisque duc d'Aquitaine,
Édouard 1er, doit hommage et obéissance à Philippe
le Bel. Le différend débute par une histoire de pêche.
Depuis que la Normandie n'était plus terre anglaise, les marins
normands ne pouvaient plus jeter l'ancre au large des ports anglais
de la Manche et devaient aller pêcher sur les côtes atlantiques.
Or, un jour de cette année, à Bayonne - terre aquitaine
- un matelot anglais et un matelot normand se querellèrent tant
et si bien que la dispute tourna à la rixe. Quelque temps plus
tard, Normands, Gascons et Anglais en vinrent à de véritables
batailles navales. 60 navires anglo-gascons, armés en course,
détruisirent 200 petits bateaux normands portant à Rouen
du vin de Guyenne, tandis que Gascons et Anglais s'unissaient pour piller
La Rochelle.
Le duché
est donc dirigé par une dynastie capétienne: c'est elle
qui a apporté les hermines au blason de Bretagne. La civilisation
gothique trouve un duché en expansion. La baie de Bourgneuf et
la presqu'île de Guérande sont devenues le rendez-vous
des marines du nord de l'Europe venues y chercher le sel. Il n'existe
cependant pas encore de marine bretonne. L'axe du duché se situe
au sud, de Nantes à Vannes, avec, comme l'indiquent les péages,
un axe secondaire le long de la vallée de la Vilaine vers Rennes.
On peut avancer l'hypothèse d'une reprise de l'activité
minière, fondée sur le plomb argentifère; mais
la politique monétaire ducale est à peu près inconnue.
Les premières manifestations de l'art gothique sont dominées
par les influences du gothique de l'Ouest: la cathédrale d'Angers
sert de modèle. L'évêque de Rennes Étienne
évoque la vie paysanne: on y entrevoit la dureté du système
seigneurial et la fréquence des "émotions populaires",
qui, longtemps, restent l'un des traits majeurs de l'histoire régionale.
suite
haut
de page