Histoire de l'île de Groix ...

et de la famille (Le) Gou(z)ronc...

 

 

 

Page d'accueil 

Sommaire

Les Origines  

Les 1ers Groisillons et les Venetes 

Du III au V s.

VI au VIII s.

IX au XI s.

XII au XIII s. 

XIV s.

XV s. 

XVI s. (1500 à 1564)

XVI s. (1565 à 1600)

XVII s. (1600 à 1625)

XVII s. (1626 à 1643)

 Louis XIV (Régence)

Louis XIV (1661/1674)

Louis XIV (1675/1690)

Louis XIV (1691/1703)

Louis XIV (1704/1715)

Regence (1715/1723)

Louis XV (1723/1734)

Louis XV (1735/1750)

Louis XV (1751/1760)  

Louis XV (1761/1774)

Louis XVI

Louis XVI / La Revolution

La Revolution (1791/1796)

Le Directoire / Le Consulat

XIX s - L'Empire

 XIX s. (Restauration-Louis XVIII)

XIX s. (Restauration - Charles X )

XIX s. (Restauration - L.Philippe )

XIX s. ( 2eme republique)

 XIX s. (Second Empire)

XIX s. (Second Empire (2)

 XIX s. (3eme Rep 1871/1893)

XX s. (3eme Rep 1894/1918)  

XX s. (3eme Rep 1919/1938)

XX s. (4eme Rep 1939/1958)

XX s. (5eme Rep 1958/auj) 

Base de données généalogiques 

Bibliographie 1

Biblio 2

Liens pour aller plus loin 

Les infos du présent

 

 

 Depuis le 20 octobre 2001, vous êtes

à avoir visité ce site,

Merci de votre intérêt.

 

S'il vous a plu,

aidez-nous en nous envoyant votre avis, des infos,etc ... à notre adresse e-mail

 

et en cliquant ci-dessous

Votez pour moi au BREIZH TOP BREIZH TOP - LE TOP 100 DES SITES BRETONS


 

adhérent CGSB n° 1503

 

 

 

Louis XIV (1643 / 1715)

4ème partie 1691/1703
Le règne effectif de Louis XIV commence en 1661. Il aura alors un long règne qui eut des conséquences importantes pour l'île, grâce aux conseils "éclairés" de Colbert. 

En 1691, un seul navire arme pour l'Asie.

Seulement 4 mariages sont célébrés à Groix dans l'année (en novembre). (6 mariages en 3 ans, aucun mariage de février 1689 à octobre 1691 - cela est-il lié à la guerre ?).

On dénombre toutefois 37 naissances dont celle de Magdeleine LE GOUZRONC (GG -4.4b.4.5) qui est née le dimanche 16 septembre à Groix, Locmaria. Elle est le 5ème enfant d'Alexandre, âgé de 34 ans, et de Marie LE MYNTIOUR, âgée de 35 ans.

Jean LOGET ouvre le premier registre des actes de décès de Groix en août.

La "Compagnie des Indes" est très contente du service des Grésillons, elle en tire plusieurs de l'obscurité et en nomme quelques-uns capitaines. Certaine de trouver dans l'île, aide et secours, elle utilise parfois, les rades de la côte de Groix. Le 19 août, Duquesne Guitton, chef d'une escadre de la Compagnie, composée de six vaisseaux armés, mouille sur rade de Port-Tudy, à son retour de l'Inde. L'un des directeurs de la Compagnie, Simon Bazin, ancien échevin de Paris, se rend de l'Orient à Port-Tudy, examine la situation avec le commissaire général du roi, Céberet, opère le désarmement des vaisseaux et envoie les marchandises à Nantes où elles sont plus en sûreté qu'à l'Orient.

Tandis que les Grésillons, sans fortune, abandonnent leurs charrues pour servir comme matelots, contraints ou volontaires, les Grésillons riches émigrent sur la grande terre où ils courent moins de risques. Catherine Le GAL, dame de Kermartin, vit à Guidel, Françoise LE PONTHO habite Hennebont où son mari François AUDOUYN, sieur du Moustoir, exerce les fonctions de notaire et de procureur. L'absence de tant d'habitants porte une sensible atteinte aux ressources de l'île qui n'est plus capable de payer ses impôts, et dont les familles peuvent être chassées par la misère. Ayant l'intention de maintenir les insulaires dans leurs foyers, Louis XIV rend une ordonnance, le 6 avril; il y est dit: "voulant que la dite île soit habitée par ses sujets pour y demeurer, labourer, la défendre contre tout ennemi, le roi leur donne décharge de la somme de 388 livres, 2 sols, 4 deniers, due pour impôts, maintenant toutes exceptions accordées par ses prédécesseurs".

En ces temps d'extrême détresse, les Grésillons n'ont, pour les conseiller, les réconforter, que l'abbé Loget usé par l'âge, il barbouille de plus en plus ses registres; il abrège tout, comme fatigué de tout effort. Il se contente d'enregistrer les décès... très sommairement "Le 18ème jour d'octobre 1691, a été enterré un enfant de Jacob LANCO"

Alors que l'escadre française commandée par Tourville est défaite en 1692 à La Hougue (au large de Barfleur)

On dénote un renouveau du mariage à Groix : 21 dans l'année, jamais autant depuis l'ouverture du registre. On décompte également 41 naissances et 27 décès ( C'est la première année où ce décompte est possible - Ce chiffre est toutefois (et le sera très longtemps sujet à caution), puisque les décès des marins morts en mer (ou à l'étranger, pour le Roy ou pour la Compagnie) ne sont pas notés sur le registre BMS). Ne sont décomptés que les personnes inhumées à Groix, ou pour lesquekls un office religieux est célébré (parfois plusieurs mois après le décès).

En février, création de l'artillerie de la marine: des compagnies de bombardiers virent le jour à Brest et Toulon. Une 3ème à Rochefort en 1694.

Durant l'année 1693 on note un seul départ de Lorient pour l'Asie

Seulement 5 mariages sont célébrés à Groix dans l'année. On décompte également 41 naissances et 38 décès

Le 27 mars, les obsèques de Jean LOGET sont célébrés, le recteur était devenu grabataire depuis 1690. C'est son neveu Jacques qui signe les actes. Il signera le dernier le 8 décembre 1694.

C'est pendant la période 1692 - 1693 que furent célébrés des mariages dans les chapelles de l'Ile : 29 mai 1692 à St Gildas Locqueltas, 9 juin 1692 - 11 mai 1693 - 1 juin 1693 à Notre Dame de Plasmanec Locmaria, 22 novembre 1692 - 15 juin 1693 à St Sauveur.

Le 11 avril, Michel GOURDY est nommé vicaire, il prend possession de sa cure le 11 juillet (il signe son premier acte le 26 octobre) . Il résigne une première fois en 1695, puis de nouveau le 19 janvier 1696 en faveur d'Yves UZEL, prêtre de Plouhinec. Il signera son dernier acte le 25 novembre 1694.

Les obsèques de Gildas Le GOURRONC, un riche oncle de Laurent (1 536) de Locqueltas, né le 23 septembre 1621 et décédé le 29 décembre 1693, ont lieu le 1er janvier 1694. C'est le fils de J(e)an Le GOU(R)RONC et de Madeleine LE BLIVEAU. Magdeleine LE GOUZRONC, (de qui est-elle la fille ? Est-elle la veuve ? de Jean LE LIDOUR ?) et son époux, Jean de la FARGUE maître-chirurgien sur les navires de la Compagnie sont présents (résident-ils à Groix ?). Leur fille Anne, réputée résider à Groix, épousera à Groix en 1723 Noble Homme Isidore Symphorien TERRIER, Sieur de la Jonc (Gonneraie) résidant à Riantec).

15 mariages sont célébrés à Groix ainsi que 38 naissances et 24 décès. Parmi les naissances on note celle d'Anne TONNER (GG-4.6b.1.1), fille de Maistre François T(H)ONNER(H), âgé de plus de 33 ans, et de Bertrann(d)e STEPHAN, âgée de plus de 33 ans. Anne est leur premier enfant.

Cette année 1 navire arme pour l'Asie.

14 mariages sont célébrés à Groix dont celui de François LE GOU(Z)RONC (GG /4.3b.1), né vers 1675, fils de Laurent LE GOU(Z)RONC et de Perrine LE JALLER qui épouse Bertrande NO(U)EL, fille de Jacques, le mercredi 4 mai à GROIX. Il est alors âgé de 20 ans environ. Elle a plus de 20 ans.

On dénombre également 55 naissances et 19 décès. Parmi les naissances on note celle d'Anne LE GOUZRONC (847) le lundi 24 janvier 1695 à Locmaria.. C'est le 6ème enfant d'Alexandre, âgé de 38 ans, et de Marie LE MYNTIOUR , âgée de 38 ans. Elle n'a que 4 ans lorsque meurt sa mère, le samedi 17 octobre 1699.

 

Par bonheur pour Groix, un nouveau recteur est nommé par le Pape, le 1 mars; d'une grande énergie, d'un esprit imaginatif: c'est l'abbé Yves UZEL. Né, puis abbé de Plouhinec, non loin de Groix, il connaît donc bien le caractère de ses fidèles, il sait les manier et obtenir d'eux l'obéissance qu'un soldat a pour son général. Il appose pour la 1ère fois sa signature sur les registres d'état civil de la paroisse en tant que " Recteur de Groix ", le 1er mai. Son prédécesseur faisait suivre son paraphe des lettres v. p. (vicaire perpétuel), il prend nettement le titre de recteur. Son écriture est un peu plus harmonieuse. Ses registres sont bien tenus. Peu après son arrivée à Groix, il se sert de registres d'un modèle nouveau, plus commode que les anciens feuillets.

Quelques semaines plus tard, le 3 juin, une escadre composée de 3 vaisseaux de 46 canons, Le "Faucon anglais", Le "Soleil d'Afrique", et Le "Séditieux", d'une corvette La "Félicité" et de 2 flûtes La "Gloutonne" et La "Féconde" appareillent de la Rochelle commandée par J.B. de Gennes (né à Rennes). Après des escales à Gorée, à St James de Gambie et au Cap-Vert, ils atterrissent au Brésil (Ile St Anne le 27 novembre), Rio le 1er décembre. De nombreux marins sont malades; 80 malades sur 260 hommes sur le "Faucon anglais" à St James, 50 de ces marins sont morts durant la traversée vers le Brésil. Le 11 février 1696, ils tentent la traversée du détroit de Magellan. Après bien des errements, ils font demi-tour. Après des escales à La Plata le 28 avril et à Bahia le 20 juin, les Antilles, ils arrivent en France le 16 avril 1697.

Quelques temps après son arrivée, le recteur UZEL, autour du 10 septembre, réalise un recensement dont une partie des feuillets nous sont parvenus La première page du document est difficilement lisible, et il paraît manquer la population du bourg de Loctudy, de Minition, de Port-Tudy., de Kermarec et de Locqueltas et le Mené est peut-être incomplet. On décompte 908 habitants pour 181 foyers.

 
Foyers
Nb d’habitants
Kervaillet
3
21
Le Mené
13
67
Kerrohet
7
35
Locmaria
29
141
Gras Locmaria
7
26
Kerampoulo
12
62
Kernilliet/Kerliet
4
20
Kermouzouet
7
29
Lomener
13
68
Crehal
3
8
Crehal bras
9
36
Kerringant
2
11
Kerhello
7
35
Kergadoret
2
12
Kerlo
5
23
Kerloret
5
29
Kerlard
9
49
Kervedan
5
29
Moustéro
12
64
Quelhuit
6
33
Kerlivio
2
13
Kerdurand
11
49
Kerclavezic
2
15
Kermario
5
27
Port Lay
1
6

Soit 181 foyers pour 908 habitants

On peut estimer la population non décomptée dans ce document à environ 150 personnes soit environ 1060 habitants au 10 septembre 1695
Par ailleurs entre le 11 septembre et le 31 décembre 1695, il y a 25 naissances et 10 décès soit une population estimée au 1 janvier 1696 à 1 075 personnes

Dans l'année : 6 départs de Lorient pour l'Asie.

 

A la 1ère page du registre de l'année 1696, on trouve: "Le présent registre contenant douze rolles de papier timbré pour servir à enregistrer tous les Mariages, Baptêmes et Sépultures qui se feront en la paroisse de St-Tudy, de Grouais, pendant l'année, a été chiffré et millésimé par nous, Mathurin du Vergier, Seigneur du Menéguen, conseiller du Roy, séneschal et Prince Magistrat de la Tour et sénéchaussée royale d'Hennebont, fait audit Hennebont ce 5 décembre 1695".

Du 1er janvier au 14 juillet, l'abbé Uzel inscrit ses actes, sans annotations. Plus explicite que son prédécesseur, il indique l'âge des décédés: "Le premier janvier, l'an de grâce 1696, a esté inhumé dans l'église, paroisse de St-Tudy, Isle de Groix, le corps de Bonaventure NERO, matelot, du village de Locmaria, âgé d'environ 71 ans, après avoir été communié et reçu l'extrême onction par le ministère de Messire Yves Uzel, ont assisté au convoy, Bonaventure NOUEL, Allain TRISTAN et Jan GILDAS, Joseph LE GOURRONC qui ne se savent signer". L'expression "âgé d'environ" sera employée jusqu'au recteur révolutionnaire Fardel. On ne sait pas l'âge exact parce que le jour du baptême ne coïncide pas toujours avec le jour de la naissance, et surtout les recteurs ne se donnent pas la peine de faire la recherche. À en croire l'acte, on enterre dans l'église. On enterre en réalité à côté, dans une enceinte d'une faible surface appelée porchet. Le cimetière s'étend par conséquent, au milieu du bourg. Mais au XVIlè siècle, l'hygiène n'a aucun droit. Le convoi funèbre est suivi par des témoins qui signent l'acte ou qui invitent les érudits de l'endroit à signer pour eux. S'il survient des difficultés concernant l'inhumation, les témoins certifieront dans quelles conditions elle a eu lieu.

Attaque en Juillet, de la rade du Blavet et de Port-Louis. L'armée navale de Lord Berkeley vient mouiller dans la rade. Port-Louis qui est bombardé mais impossible d'envisager un débarquement terrestre pour la prendre. Alors Anglais et Hollandais, descendent à Groix, les 6 et 7 juillet (selon le père Le Gallen) le 14 juillet (selon Yves Uzel), et se livrent à un pillage en règle: maisons brûlées, grains et bestiaux enlevés, destruction de la chapelle de Locmaria. Le "Mercure Galant", relatant les événements, se moqua de Lord Berkeley dont l'armée n'avait coupé que les jarrets à 150 "mazettes" (mauvais petits chevaux) et réussi à enfermer les bêtes à cornes dans un cimetière pour les passer par les armes. Cette mise en coupe réglée de l'île et la destruction de la chapelle de Locmaria considérée comme un sacrilège, ont frappé les imaginations. Cantique et récits rapportent que, lors du rembarquement, effectué de nuit, la tempête se leva brusquement. Les pillards sont surpris dans leurs barques alors qu'ils regagnent les grands vaisseaux mouillés à quelques encablures. La plupart des hommes périssent dans les flots. Ceux qui parviennent, épuisés sur la grève, sont achevés par la population et leurs corps ensevelis à même le sable. Il ne fait aucun doute que c'est la Vierge Marie, protectrice de leurs foyers, qui a puni les saccageurs. La légende affirme qu'un vieillard, après avoir sauvé les statues de la chapelle, les aurait cachées au village de Kerohet. Légende ou réalité ?

A cette date, après un acte de sépulture, quelques lignes du recteur Uzel, terriblement concises, annoncent une descente d'Anglais et le "destruction" de Groix. "L'an de grâce 1696, le 14 juillet, vers le soir, les Anglais et Hollandais mirent pied-à-terre dans l'Isle de Groix où ils ravagèrent, brûlèrent, pillèrent tant maisons que bestiaux et les églises furent brûlées, les cloches enlevées ".

Si les ennemis font main basse sur le bétail, les grains et les cloches, s'ils brûlent les habitations, ils épargnent (ou ne peuvent atteindre les personnes). Le registre des sépultures ne signale pas d'inhumation avant le 5 août; le 11, il y a un mariage et un le 22 octobre. Au total pour cette année on dénombre 28 naissances, 25 décès et 8 mariages. Il semble (et le nombre de naissance pourrait le confirmer) qu'un certain nombre de familles se soient réfugiées sur le continent. Toutefois cela ne dure pas et dès l'année suivante la vie sur l'île a repris ses droits

Les ravages de Groix n'attirent pas l'attention du ministère de la marine, sept jours après la descente, M. de Pontchartrain écrit à Antoine de Mauclerc, ordonnateur de l'Orient: "Je suis fort en peine des mouvements que les ennemis qui sont mouillés devant Belle-Isle ont faits, jusqu'à présent... j'approuve le parti que vous avez pris d'armer la frégate "La Fabière" pour empêcher l'entrée des chaloupes ennemies à l'Orient ". L'Orient et Port-Louis sont épargnés. L'île de Groix, délaissée, n'obtient aucun secours; ses désastres n'émeuvent personne, et ne sont signalés à aucun personnage. Pas un document contemporain ne les relate, si bien que l'historiographe de Lorient, M. Jégou, a des doutes sur la réalité de cette incursion de juillet 1696. Pourtant, outre l'attestation du recteur Uzel, il existe une inscription commémorative de la descente des ennemis. À Locmaria sur la façade Est de la chapelle de N.D. de Placemanec, on remarque, gravées dans des pierres taillées, de grandes lettres romaines formant des mots incomplets: "Les Angl… juillet 1696". Les lettres qui manquent étaient gravées dans des pierres enlevées, à la fin du XVIII° siècle, lorsqu'on répara l'église.

Toutefois, Josiah Burchett (1666?-1746), secrétaire de l'amirauté anglaise, écrit dans "Mémoire de tout ce qui s'est passé de considérable sur mer durant la guerre avec la France depuis l'an 1688 jusqu'à la fin de 1697", édité en 1704 :

"Le 4 de juillet de 1696 la Flotte jeta l'ancre à deux lieues de Belle-Ile. On avait débarqué auparavant quelques uns de nos
gens à Groy, où ils brulèrent la plus grande partie des villages, tuèrent et amenèrent quantité de bestiaux, sans la moindre 
résistance car les habitans avaient abandonné l'ile. Un peu avant que la Flotte mouîllat l'ancre, toutes les Barques et Pinasses 
furent envoyées à Howart (Houat), une des Iles Cardinales ou nôtre monde débarqua, et amena environ 300. bestiaux. Le lendemain,
            le "Kent", la "Boyne" et le "Torbay", deux vaisseaux de guerre Hollandois, et les longs Bateaux de la Division de l'Amiral, 
furent envoyez a Groy, où 700. Soldats & des Gardes Marines ayant mis à terre, ils achevèrent ce qui avait été commencé, en 
brûlant près de 20. villages. Les Bateaux qui furent employez a ruiner l'Ile Howart (Houat), eurent ordre d'en faire autant a 
Hodick (Hoedic), de sorte que l'on détruisit plus de 20. Bateaux, & 1300 Maisons, on tua aussi près de 1600 boeufs et chevaux. Il n'y 
avait aucune fortification dans l'Ile de Groy, mais il y avait un Fort dans chacune des Cardinales, avec un profond fossé, & une 
double muraille, dans lesquels les habitans, et quelques soldats s'étaient retirez.Cette expédition étant faite, l'Amiral eut la 
pensée de faire une descente a Belle-Ile. Mais n'ayant que 240. hommes du régiment de Norcot, le reste étant allé avec les 
Vaisseaux à Bombes, on ne le jugea pas expedient. Car les ennemis y avaient 25. Compagnies du Régiment de Picardie, outre
 3000. Insulaires de Milice.
    Après avoir fini toutes ces petites entreprises, le conseil de guerre détermina, que la Flotte demeurerait encore cinq jours 
devant Belle-Ile, pour couvrir les Vaisseaux qui etaient dans l'ile de Rhé, qu'après cela elle ferait voile à l'Ouessant. L'Escadre, 
qui ertait allé dans l'Ile de Rhé, ruina entièrement les villes de Saint Martin & d'Olonne, & après y avoir jetté 2000. Bombes et 
Carcasses, ils les laissèrent toutes en feu, & revinrent joindre la Flotte."

Cette année-là, aucun départ pour l'Asie.

 

Voyant que l'État délaisse Groix, le recteur Uzel plaide en 1697, la cause de sa paroisse. Il fait tant et si bien que le marquis de Lavardin, placé sous les ordres du maréchal d'Estrées, donne à l'île, pour commandant, un sieur de La Morière, gens d'arme du régiment de Soubise. Le sieur de La Morière déplaît tellement aux grésillons que ces derniers réclament bientôt et obtiennent son départ. De La Morière parti, le recteur Uzel reste seul chargé moralement, de la défense de l'île; il n'a pas à intervenir comme... militaire jusqu'à la fin du XVIlè siècle; il ne s'occupe que de l'exercice de son ministère.

Comme nous l'indiquions ci dessus l'état-civil laisse apparaître un retour à la normal : au total pour cette année on dénombre 41 naissances, 25 décès et 10 mariages. Marie Yvonne LE GOUZRONC (GG -4.4b.4.7) naît le mardi 4 juin au bourg. Elle est le 7ème enfant d'Alexandre, âgé de 40 ans, et de Marie LE MYNTIOUR, âgée de 40 ans.

Le 11 juillet Marie GOU(Z)RONC (1 577), née en 1673, fille de Laurens et de Françoise E(Z)VEN, épouse Paul T(H)ONNER(H), l'enfant de Paul et de Julienne STEPHAN, le jeudi 11 juillet à Groix. Elle est alors âgée de 23 ans. Il a 24 ans. Ce couple aura un enfant : Charles (GG -4.4b.1.1.1). C'est l'un des 8 mariages de l'année.

Alors qu'un seul départ de Lorient pour l'Asie a lieu, le traité de Ryswick qui met fin à la guerre d'Augsbourg, reconnaît l'intégrité des Antilles, où règne la plus grande confusion, après des faits de guerre inouïs. À Saint-Domingue et à la Guadeloupe, les Anglais sont rejetés à la mer. En dépit de l'indifférence de la France, les Antilles survivent aux guerres de Louis XIV. Plus de 50 000 Blancs et quelque 200 000 Noirs peuplent l'archipel.

En 1698, l'on dénombre au total pour cette année 45 naissances, 26 décès et 14 mariages, dont la naissance de Louise T(H)ONNER(H) (GG /4.6b.1.3), fille de Maistre François T(H)ONNER(H), et de Bertrann(d)e STEPHAN. Louise est leur troisième enfant.

En janvier, la frégate de la marine de guerre "Amphitrite" commandée par Monsieur de la Roque appareille de la Rochelle à destination de la Chine. Elle atterrit à Macao le 22 octobre et à Canton le 2 novembre. Elle quitte Canton le 7 janvier 1700 pour arriver à Port-Louis le 3 août.

Le 17 décembre, une escadre partie de ?, composée du "Phélypeaux" - 150 hommes, commandée par Jacques Gouin, du "Maurepas" - 180 hommes, d'une flûte et d'une corvette de 24 hommes. Elle se présente à l'entrée du détroit de Magellan le 25 juin 1699 et sort du détroit le 20 janvier 1700, après des escales à La Valdivia - Chili le 10 février, Arica - Pérou le 20 mars, elle atteint Pisco le 13 mai, d'où les navires repartent le 22 octobre passent par le Cap Horn, et après une escale à Rio le 12 mai, l'escadre arrive à La Pallice-Rochefort le 6 août 1701.

La paix revenu les navires repartent : 5 départs pour l'Asie.

En 1699, l'on dénombre au total pour cette année 45 naissances, 41 décès (chiffre très supérieur à l'ordinaire et pouvant laissé supposer une maladie contagieuse au sein de quelques familles) et 13 mariages, dont la naissance de Perrine TONNER (GG-4.6b.1.4), fille de Maistre François T(H)ONNER(H), et de Bertrann(d)e STEPHAN. Perrine est leur quatrième enfant.

Le 1er janvier, conformément à l'ordonnance de 1667, et à l'Édit du mois d'octobre 1691, on délivre au Recteur UZEL, un registre à en-tête imprimé, destiné aux "baptêmes, mariages et sépultures d'une année qui se feront en la paroisse de Saint-Tudy de Groix, dépendant de l'évêché de Vannes". À des dates assez régulières, le registre est porté par le recteur, au continent, et paraphé par l'Évêque de Vannes, en tournée épiscopale ou par son vicaire général; "Vu, dans le cours de la visite épiscopale tenue à Guidel, le 24è jour de septembre. Pierre de Chalons, vic. général". L'Évêque de Vannes considère la traversée des Courreaux trop pénible; il serait cependant de son devoir de visiter Groix, de se rendre compte du désarroi, du dénuement qui y règnent.

Les ravages des Hollandais et des Anglais ont éteint le courage des grésillons ou plutôt des grésillonnes, car il n'y a guère que des vieillards, des femmes et des enfants. Chaque village a des ruines attestant son infortune - bien plus, des villages ont entièrement disparus (... ?); les chapelles sont abandonnées, délabrées,... Frappées dans leurs affections et leur existence matérielle, les familles vivent effrayées, anxieuses de l'avenir. En janvier trois jeunes femmes Julienne CAUDAN, Janne et Marie BOBINNEC meurent, écrasées par le pignon d'une maison (en ruines ?) de Kermario

4 départs pour l'Asie.

En mars 1700, Français, Anglais et Hollandais, s'entendent, par le traité de Londres, sur le partage de l'empire espagnol, à la mort de Charles II. Celle-ci survient le 1er novembre et son testament institue comme unique héritier, le duc d'Anjou, le second petit-fils de Louis XIV, avec la clause restrictive de ne pouvoir en aucun cas réunir les deux couronnes de France et d'Espagne. Qu'allait faire Louis XIV ? Respecter ses engagements du traité de Londres ou accepter le testament ? Par intérêt dynastique, seule la seconde solution lui paraissait acceptable.

Au même moment, Maître Jean LE BERLIC, signe le 5 mars un acte d'achat du domaine de Kergatouarn (on trouve, répétés plusieurs fois Groix, Groye et Groy).

4 navires arment pour l'Asie et 14 mariages sont célébrés à Groix dans l'année, dont celui de Jean DARIET (GG /4.1a.1.1) né en 1682 fils de Bonnaventure LE DARIET, et de Louyse EVEN, Il épouse Anne TESSOL, la fille de Guillaume LE TESSOL et de Clémence HIRAIX, le mardi 23 novembre à GROIX. Il est alors âgé de 18 ans. Elle a plus de 21 ans. Ce couple aura un enfant : Nicolas (GG /4.1a.1.1.1a)

L'Asiento (traité du 27 août 1701) lèse les intérêts anglais en accordant à la Compagnie française de Guinée le monopole de l'importation des Noirs dans les colonies espagnoles. Une mainmise de Louis XIV sur la péninsule ibérique serait pour les comptoirs et les possessions britanniques une menace encore plus grande. La grande Alliance de La Haye, formée de l'Angleterre, de la Hollande, des Princes Allemands, de l'Empire des Hasbourgs, allait alors pendant treize ans (1701-1714) combattre la France dans une guerre appelée de Succession d'Espagne. Cette seconde guerre (qui durera jusqu'en 1714), à la suite de la guerre de la ligue d'Augsbourg (1696-1697) perturbent le commerce maritime des compagnies. Des corsaires port-louisiens se révèlent et de célèbres Malouins tels Duguay-Trouin, Danycan, Porée fréquentent Port-Louis ou s'y installent. De cette époque subsistent les maisons cossues des "Bourgeois de navires".

Dans un Lorient qui en dehors des locaux de la compagnie recense 137 cabanes de bois, L"Amphitrite" arme en mars pour la Chine, mais cette fois avec une mission commerciale. Il rentre en août 1703 et on dénombre 4 autres départs pour l'Asie. Il y a 11 mariages qui sont célébrés à Groix dans l'année .

C'est dans un état de détresse et de dépression que s'ouvre, pour Groix, le XVIII° siècle. En 1701 et en 1702, l'île ne subit pas d'attaques; néanmoins, la peur de l'étranger y persiste si fort que l'on y travaille sans obstination, sans réparer beaucoup les désastres de 1696. Et l'on a quelque raison pour agir ainsi.

Charles T(H)ONNER(H) (788) est né avant 1702. Il est le 1er enfant de Paul T(H)ONNER(H), âgé de moins de 28 ans, et de Marie LE GOU(Z)RONC, âgée de moins de 28 ans.

Le lundi 11 septembre 1702, naissance à Groix d'Yves JÉGO (408), fils de François Joseph JÉGO (816) et de Marie LE MILLOH. 14 mariages sont célébrés à Groix dans l'année .

 

La Compagnie des Indes renonce en 1703 à poursuivre son activité (guerre et problèmes de sécurité qui perturbent le commerce maritime). Elle envoie encore 2 navires en 1703 et 5 en 1704. Ce sera en 1706, que la Compagnie fera son dernier envoi. Elle fait faillite et Lorient est plongée dans le marasme. Jusqu'au 28 juin 1719, la Compagnie loue l'arsenal à la Marine royale. Celle-ci est la seule occupante des lieux.

Alors que dans l'année 15 mariages sont célébrés à Groix , le 31 mai, la rade du Blavet et de Port-Louis est attaquée, les habitants de Groix sont affolés. Ils viennent de voir dans les Courreaux une escadre anglaise, formée de 13 vaisseaux. Leurs villages vont-ils être brûlés et pillés, comme en 1696 ? Le pauvre recteur UZEL a eu beau écrire et se plaindre auprès du Roi pour réclamer des moyens de défense, l'île est quasiment sans protection. Les autorités rechignent à envoyer canons et armes qui pourraient tomber entre les mains de l'ennemi s'il venait à débarquer. Dans les maisons, on tremble. Mais on pousse un soupir de soulagement quand on constate que les vaisseaux ne font que passer dans les Courreaux. La flotte est allée mouiller sous Belle-Île. Il faut quand même prendre quelques dispositions. La majorité des hommes est en mer, sur les vaisseaux du Roi, ceux de la Compagnie, les caboteurs qui livrent la sardine. Le recteur Uzel a une petite idée.

Le matin du lundi 4 juin, on signale que 3 vaisseaux, dont deux de 60 canons ainsi que deux corvettes, ont quitté l'escadre commandée par l'amiral Rook; ils se dirigent vers Groix. Les navires mouillent dans les Courreaux. Six chaloupes s'en détachent en fin d'après-midi et sous le feu de protection d'une corvette, mettent le cap sur l'île. À Port-Louis, Gâvres, Ploemeur, on craint pour les malheureux îliens qu'il est impossible de secourir car la mer est devenue trop forte. Et puis que ferait-on ?

Déjà, on aperçoit sur l'île une fumée qui s'élève dans le couchant. Le pillage a-t-il commencé ? Non, c'est le recteur Uzel qui alerte la population, il recommande aux femmes, aux vieillards, de prendre chevaux, bœufs et vaches et de se rendre sur la côte la plus élevée de l'île, près de Kergadouret. Il fit paraître dans la partie la plus élevée, qui se présente en pente vers le large de la mer, les femmes montées sur des chevaux, en rang avec les hommes, et, comme on manquait de chevaux, on monta sur des vaches; ces femmes avaient des perruques de goémon; des bâtons, leur servaient de mousquets; pendant ces préparatifs, on dispose sur la côte, des ribots vides (vases de grès avec lesquels on prépare le beurre), l'ouverture dirigée du côté de la mer, pour simuler des bouches à feu. Tout cela, joint à leur corset rouge et à des bonnets d'hommes, de même couleur, qu'elles avaient mis sur leurs têtes, fît une telle illusion que l'amiral Roock, croyant à un escadron de dragons royaux, appuyé par de l'artillerie, n'osa faire avancer ses chaloupes quoiqu'elles fussent déjà à la mer. Il prit tout ce qu'il voyait pour des dragons… L'amiral épouvanté héla les barques qui rejoignirent les vaisseaux.

C'est de la Sauvagère qui raconte le stratagème; il en attribue tout le mérite au recteur Uzel et ne cite que celui-ci. Le recteur Uzel adresse, immédiatement, un rapport au ministre de la marine, relatant l'heureux résultat du simulacre de défense. Une lettre adressée à Mauclerc, en date du 12, de Jérôme de Pontchartrain, ministre de la Marine, se félicite que les ennemis aient été "rebutez d'y vouloir faire une descente par la difficulté qu'ils y avaient trouvée..."et demandant de lui faire savoir "si ce qu'a écrit le curé de l'Isle de Groa sur l'attaque que les chaloupes des vaisseaux ennemis ont fait à cette Isle est bien véritable et ce qu'est ce curé, s'il est sçavant, s'il est homme de bonnes mœurs, ce qu'il a de revenu et ce que vous seriez d'avis qu'on luy donnast pour le récompenser de ce qu'il a fait en cette occasion".

"Le Mercure Galant" annonce la nouvelle à Versailles : "Il m'est impossible de vous dire des nouvelles certaines de ces flottes d'Angleterre et de Hollande qui ont paru sur les côtes de Bretagne. Elles y ont fait de légères tentatives et il n'a esté besoin que de femmes pour les faire éloigner de quelques endroits...

À en croire Jacques LE PONTHO, une jeune fille de Groix aurait, par son courage, mérité une récompense royale, elle aussi. Jacques Le Pontho doit être bien renseigné; il a des sillons au Mené. Sa signature se rencontre maintes fois, dans les registres du XVII° et du XVIII° siècle. Il paraphe Jac Le Pontho. Il vient quelquefois à Groix, et reçoit chez lui, à Hennebont ou à Pont-Scorff, de nombreux Grésillons, pour affaires. Commerçant notable, en mal de noblesse et de magistrature, il est en correspondance avec sa cousine, Catherine LE GAL, née à Locmaria en 1647, propriétaire à Groix, Hennebont, Pont-Scorff, Port-Louis, Guidol et devenue comtesse de Kermartin, je ne sais comment. Catherine Le GAL fait à son cousin la chronique de Paris (1703), l'aide un peu sans doute en lui ménageant des protecteurs. De son côté Jacques Le Pontho lui parle du pays natal et de ses terres. Il lui raconte les péripéties de la défense de Groix.

La comtesse de Kermartin, Catherine Le GAL, (fille de Gilles Le GAL, sieur de Saint-Tréchan (ou St Trichau) et de Marie YVON, fermier des fiefs de Plouhinec et de la Rochemoisan, née à Locmaria en 1647 et décédée sans descendance à Languidic en 1712, épouse de Georges de Plessix, seigneur de Kermartin - c'était une femme qui avait acquis de grands biens, tant à Paris, qu'à Groix, Pont-Scorff, Hennebont, Port-Louis) écrivit en réponse à un courrier, le 11 juillet de son cousin, Jacques le Pontho, Sieur du Menez, officier de milice:

"La dernière lette que j'ay reçu où est despainte la bravoure des faines de Groye à guarder leur isle coure encore les rues de paris apray avoir estez à la cour, le roy a mesme ry et estimez la résolution de ceste jeune fille qui commandoit toutes les autres, sy jan avois su le nom, peust estre lui oroit on obtenu quelque chose, on dit que le vicquaire qui sen est atribuez toute l'imaginasion a eu une pension de mille livres, à condision qu'il resteroit dans lile tousjour, je ne say s'il est vray car on mant à paris comme ailleur. Signé : Catherine Le Gall (sic)."

Mme la Comtesse a de l'esprit, mais elle n'a peut-être pas l'importance qu'elle semble s'attribuer. Si en réalité, elle jouit de quelque influence, pourquoi ne pas s'enquérir du nom de la jeune héroïne, sa compatriote et chercher à le faire connaître du roi. Ni Catherine Le GAL, ni personne ne s'occupe de l'obscure plébéienne. Qui était cette héroïne, obscure pour l'éternité, puisque nous ne saurons jamais son nom ? C'est dommage, car elle méritait autant que le recteur Uzel cette pension, non de 1 000 mais de 500 livres que lui accorda Louis XIV.

Le recteur Uzel, évidemment très méritant. D'ailleurs, son rôle est plus beau après la menace de descente qu'au moment où les chaloupes ennemies menaçaient l'île. Il est toujours seul à lutter pour la défense des côtes - il s'ingénie à attirer l'attention du département de la marine, particulièrement celle de Carré de Lusancay, commissaire de la marine à Lorient. Ce dernier transmet les doléances du recteur à son chef qui lui dit, le 4 juillet 1703 : "J'ai rendu compte à sa Majesté de ce que vous m'avez escrit au sujet de la demande que vous a fait le recteur de l'isle de Groa de quelques canons, boulets, armes, balles de plomb et poudre... Faites-moi sçavoir si on n'a point pris quelques mesures pour faire passer les bestiaux et habitants de cette isle à la grande terre, pour éviter le malheur que nous avons craint qu'ils ne servissent de rafraîchissement à l'armée ennemie". Pas un mot pour les habitants. Pourtant, si on leur enlève leurs bestiaux, il faudrait leur donner des compensations, songer à leur alimentation menacée, à leurs travaux agricoles suspendus.

Pendant que les événements accablent Groix, les Rohan n'oublient pas le paiement des dîmes inféodées qu'on leur doit. Leur agent, Le Berlic, délivre des reçus comme "faisant la récepte de la Rente deub à la prousté du fieff de Léon en l'isle de Groye pour l'année 1703, de la part de M. de Barisy, Seigneur de Kerloret". 

Entre 1700 et 1710, trois autres compagnies (spécialisées dans la traite des noirs) se fondent à Port-Louis: la compagnie du Sénégal, la compagnie de l'Asiento, la compagnie de St Domingue. Plusieurs Port-Louisiens s'illustrèrent parmi les navigateurs de l'époque, comme capitaines ou même comme explorateurs, tels Jean-François de Surville et Julien Crozet.

Avant 1704, naissance de Gildas MILLOCH (800) fils de ? MILLOCH (1600) ( à rechercher).   

suite  

haut de page

Site réalisé par Patrice Leplat et Enguerrand avec

Claris Home Page  

 

dernière mise à jour

10 novembre 2001

 

Pout tout contact, vous pouvez nous joindre à leplat.p@free.fr ou enguerrand.gourong@free.fr

Page d'accueil - Sommaire - Les Origines  - Les 1ers Groisillons et les Venetes - Du III au V s.

VI au VIII s. - IX au XI s. - XII au XIII s. - XIV s. - XV s. - XVI s. (1500 à 1564) - XVI s. (1565 à 1600) - XVII s. (1600 à 1625)

XVII s. (1626 à 1643) - Louis XIV (Régence) - Louis XIV (1661/1674) - Louis XIV (1675/1690) - Louis XIV (1691/1703)

Louis XIV (1704/1715) - Regence (1715/1723) - Louis XV (1723/1734) - Louis XV (1735/1750) - Louis XV (1751/1760)  

Louis XV (1761/1774) - Louis XVI - Louis XVI / La Revolution - La Revolution (1791/1796) - Le Directoire / Le Consulat

XIX s (L'Empire) -  XIX s. (Restauration-Louis XVIII) - XIX s. (Restauration - Charles X ) - XIX s. (Restauration - L.Philippe )

XIX s. ( 2eme republique) -  XIX s. (Second Empire) - XIX s. (Second Empire (2) - XIX s. (3eme Rep 1871/1893)

XX s. (3eme Rep1894/1918)  - XX s. (3eme Rep 1919/1938) - XX s. (4eme Rep 1939/1958) - XX s. (5eme Rep 1958/auj) 

Base de données généalogiques - Bibliographie 1 - Biblio 2

Liens pour aller plus loin - Les infos du présent