Histoire de l'île de Groix ...

et de la famille (Le) Gou(z)ronc...

 

 

 

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Sommaire

Les Origines  

Les 1ers Groisillons et les Venetes 

Du III au V s.

VI au VIII s.

IX au XI s.

XII au XIII s. 

XIV s.

XV s. 

XVI s. (1500 à 1564)

XVI s. (1565 à 1600)

XVII s. (1600 à 1625)

XVII s. (1626 à 1643)

 Louis XIV (Régence)

Louis XIV (1661/1674)

Louis XIV (1675/1690)

Louis XIV (1691/1703)

Louis XIV (1704/1715)

Regence (1715/1723)

Louis XV (1723/1734)

Louis XV (1735/1750)

Louis XV (1751/1760)  

Louis XV (1761/1774)

Louis XVI

Louis XVI / La Revolution

La Revolution (1791/1796)

Le Directoire / Le Consulat

XIX s - L'Empire

 XIX s. (Restauration-Louis XVIII)

XIX s. (Restauration - Charles X )

XIX s. (Restauration - L.Philippe )

XIX s. ( 2eme republique)

 XIX s. (Second Empire)

XIX s. (Second Empire (2)

 XIX s. (3eme Rep 1871/1893)

XX s. (3eme Rep 1894/1918)  

XX s. (3eme Rep 1919/1938)

XX s. (4eme Rep 1939/1958)

XX s. (5eme Rep 1958/auj) 

Base de données généalogiques 

Bibliographie 1

Biblio 2

Liens pour aller plus loin 

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19ème siècle - Restauration (1815/1848)

2ème partie (Louis XVIII 1823/1830)
Après l'échec du retour de Napoléon, le désastre de Waterloo, l'aspiration de chacun: paysans, marins, bourgeois,...est le retour au calme et à la prospérité. La paix étant de retour avec le retour du roi Louis XVIII, les marins peuvent retourner à la pêche, les familles s'agrandir et l'économie de l'île se développer; d'autant que les conserveries se développent aussi.

Naissance de:

- Jeanne LE GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.3.2) le mercredi 9 avril 1823 à Locmaria. Elle est le second enfant légitime de Jean Louis LE GOURONC, âgé de 29 ans, et de Marie Jeanne BARBIER, âgée de 29 ans. Elle sera cultivatrice.  

Parmi les 23 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :  

- Marie Mauricette GOURONC (GG-4.4b.1.5.1.9.6) née le jeudi 20 septembre 1798 à locmaria de Groix, fille de Jacques, marin, â et de Jeanne Anne NOEL, ménagère, épouse Benoit "Bonnaventure" STEPHANT, marin, fils d'Yves et de Marie Anne LO(AU)REC, le mardi 18 novembre. Elle est alors âgée de 25 ans. Il a 26 ans. Ce couple aura sept enfants : (Je)Anne (GG-4.4b.1.5.1.9.6.1) - Yves (GG-4.4b.1.5.1.9.6.2) - Marie Madeleine (GG-4.4b.1.5.1.9.6.3) - Joachim (GG-4.4b.1.5.1.9.6.4) - Maurice (GG-4.4b.1.5.1.9.6.5) - Marie Rosalie (GG-4.4b.1.5.1.9.6.6) et Désirée (GG-4.4b.1.5.1.9.6.7)

- Pierre YVON (GG-4.4b.1.1.1.1.3.3) né le dimanche 10 février 1799 à locmaria de Groix, fils d'Yves YVON, pêcheur, mort le dimanche 6 septembre 1812, et de Marie Joseph GALLO, morte le dimanche 27 octobre 1805, pêcheur, épouse Marie Joseph MEROUR, (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.1) ménagère, fille de Gildas Modeste et de Bertrande EVEN, le mardi 18 novembre. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 19 ans. Ce couple aura un enfants : Marie Perrine (GG-4.4b.1.1.1.1.3.3.1) Pierre YVON meurt le vendredi 24 février 1832 à l'âge de 33 ans.

Joseph COLIN, confiseur à Nantes, applique cette année-là le procédé de Nicolas APPERT (1749-1841), également confiseur à Paris qui a publié des travaux sur la manière de conserver des denrées alimentaires dans un livre : "L'art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales", paru en 1810, alors qu'il expérimente des procédés de conserve de sardine depuis 1820

La théorie de la conservation de la méthode APPERT a été observée scientifiquement par Louis PASTEUR (1822-1895) qui détermina "qu'une température de 100 à 110° C détruit la vitalité des germes qui à l'état vivant engendrent des fermentations diverses " (Rapport du jury international sur l'Expositon Universelle de 1867, Paris, 1868. TII, P.167). D' où les noms d'appertisation et de pasteurisation). Il remplace les légumes par des sardines, les bocaux de verre par des boîtes en fer blanc et y ajoute de l'huile d'olive. Ensuite, les boîtes en fer soudées, remplies d'huile et de sardines sont plongées dans de l'eau bouillante. Ce procédé de conservation de sardines portera pendant longtemps le nom de sardines "confites" en raison du métier de l'inventeur (confiseur). Ce mode de conservation s'étendra sur tout le littoral, d'abord à Nantes avec MILLET et l'année suivante à Bordeaux avec RODEL. Ensuite, les conserveries s'installent sur les lieux de pêche : en 1825, la maison CAMUS à la Rochelle. La même année, la première confiserie apparaît dans le Morbihan avec BLANCHARD à Lorient.

 

Avènement de Charles X en 1824.

Naissance de:

- Thérèse GOURONC(GG-4.4b.1.5.5.3a.3.4) née le mardi 18 mai 1824 à Groix, fille de Vincent, marin-pêcheur, âgé de 35 ans, et de Marie Rose GUILLO(AUME), cultivatrice, âgée de 33 ans. Thérèse est leur quatrième enfant. Thérèse GOURONC meurt le dimanche 29 décembre 1878 à Créhal de Groix, à l'âge de 54 ans, apparement sans descendance.  

Parmi les 29 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- Pierre BONNEC (GG-4.4b.1.5.6.8.1) né en 1801 à locmaria de Groix, fils d'Yves, pêcheur, et de Jeanne LE GOURONC épouse Mauricette CALLOCH, ménagère, fille de Jacques et de Placide TONNER(R)E, le mardi 4 mai. Il est alors âgé de 22 ans. Elle a 32 ans. Ce couple aura quatre enfants : Joseph Marie (GG-4.4b.1.5.6.8.1.1) - Marie Thérèse (GG-4.4b.1.5.6.8.1.2) - Marie Rose (GG-4.4b.1.5.6.8.1.3) et Jean Marie (GG-4.4b.1.5.6.8.1.4)

- Marie Joseph EVEN (GG-4.6b.1.4.4.2.2) née le dimanche 19 octobre 1794 au bourg de loctudy de Groix, fille de Paul "Marie" Joseph, et de Marie Joseph MAGADO, ménagère. épouse Jean Marie QUÉRIC, pêcheur, réside à kerlo bras en 1821, fils de Jacques et de Marie JUBIN, le dimanche 14 novembre. Elle est alors âgée de 30 ans. Il a 30 ans. Ce couple aura quatre enfants : Joseph Marie (GG-4.6b.1.4.4.2.2.1) - Jean Marie (GG-4.6b.1.4.4.2.2.2) - Marie Anne (GG-4.6b.1.4.4.2.2.3) et Gildas (GG-4.6b.1.4.4.2.2.4)

- Jeanne Thérèse GOURONC (GG-4.4b.1.5.5.3a.6) née en 1796 à Créhal de Groix, fille de Noel, marin, et de Jeanne Rose JEGO, épouse Jacques BLANCHARD, marin, fils de Jean Claude, (soldat en 1796/1798 à la 81° demi-brigade d'Infanterie de la 5° Cie en garnison à Lorient) et de Marie Jeanne BR(O)EAUREC, le mardi 16 novembre. Elle est alors âgée de 28 ans. Il a 26 ans. Ce couple aura deux enfants : Anne (GG-4.4b.1.5.5.3a.6.1) et Pierre (GG-4.4b.1.5.5.3a.6.2) Quelques mois après, le mardi 1 août 1826 meurt son père, Noel, à l'âge de 69 ans.

Le même jour, une autre Marie Joseph EVEN (GG-4.4b.4.5.1.2.1), née le vendredi 7 septembre 1798 au bourg de loctudy de Groix, fille de Jean Marie, marin, et d'Agathe YVON, ménagère, épouse Paul YVON, pêcheur, fils de Paul et de Dorothée BERNARD, le mardi 16 novembre. Elle est alors âgée de 26 ans. Il a 26 ans. Ce couple aura cinq enfants : Jean Marie (GG-4.4b.4.5.1.2.1.1) - Pierre Marie (GG-4.4b.4.5.1.2.1.2) - Paul (GG-4.4b.4.5.1.2.1.3) - Marie Joseph (GG-4.4b.4.5.1.2.1.4) et Jacob (GG-4.4b.4.5.1.2.1.5)

Le même jour, Michel GROGNEC (GG-4.6b.1.3.1b.1b.1a), né le mercredi 11 septembre 1793 à kerlo bras de Groix, fils de Gildas, et de Marie Joseph (Marguerite) METAYER, pêcheur, épouse Marie Joseph YVON, ménagère, fille de Joseph et de Jeanne Thérèse STEPHAN, le mardi 16 novembre à Groix. Il est alors âgé de 31 ans. Elle a 28 ans. Ce couple aura deux enfants : Marie (GG-4.6b.1.3.1b.1b.1a.1) et Lucie (GG-4.6b.1.3.1b.1b.1a.2)

Laurent Marie TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1) né le samedi 30 juin 1804 à locmaria de Groix, fils de Joseph, mort le mardi 13 août 1811 et de Magdeleine LO(AU)REC, épouse Marie Anne RAUDE, fille de Joseph et de Jeanne Renée KERSAHO, le mardi 16 novembre. Il est alors âgé de 20 ans. Elle a 27 ans. Ce couple aura cinq enfants : Geneviève (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1.1) - Jean (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1.2) - Jeanne Renée (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1.3) - Joseph Marie (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1.4) et Jean Pierre (GG-4.4b.1.5.3.1.2.1.5) . Laurent Marie TONNERRE meurt le mardi 8 juillet 1851 à l'âge de 47 ans.  

Frédéric HERVEL, notaire à Quimperlé, fait construire une presse sur un terrain acheté par son père Toussaint HERVEL située au fond de l'anse de Port-Melin bordée au Nord par la mer, et au Sud par un ruisseau.

Le Recteur LE LIVEC originaire de Plouhinec, qui exerce encore en 1825 son ministère à Groix, affirme que "les chaloupes n'y sont nullement en sûreté. À tout grand temps, il faut à force de bras haler les chaloupes ou les voir périr. Souvent, dans ces circonstances, le Groisillon, bon marin, mais téméraire, se hasarde à braver les vents et la mer, pour gagner Larmor ou le Port-Louis et trouve la mort dans les Courreaux. Ces malheurs ne sont pas rares. Aussi le premier et le plus grand service à rendre aux Groisillons serait de leur donner un port où leurs chaloupes seraient à l'abri et en sûreté. Ce port pouvant recevoir des chasse-marée, etc., on verrait les Groisillons, déjà bons et excellents marins, en construire, étudier la marine pour être reçus capitaines, se livrer au grand et petit cabotage et donner à l'état d'intrépides et savants marins".

Les rares travaux réalisés à Port-Tudy sont insuffisants : il n'y a même pas une cale pour faciliter le débarquement. Il demande la construction, ainsi qu'à Port-Lay en préconisant qu'elle soit faite "au frais des aubergistes et d'après une cotisation progressive entre eux". Les raisons de cette proposition sont justifiées. En ce début du XIX° siècle, il rentre six cents barriques, essentiellement du vin et du cidre.

Naissance de

- Marie Mauricette LE GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.3.3) le lundi 28 mars à Locmaria. Elle est le 3ème enfant de Jean Louis, âgé de 31 ans, et de Marie Jeanne BARBIER, âgée de 31 ans. Elle sera cultivatrice. Sa mère meurt le dimanche 27 janvier 1839, Marie Jeanne, à l'âge de 44 ans. Marie Mauricette a 13 ans.

- Marie Jeanne GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.4.3.7) le samedi 15 octobre à Locmaria. Elle est le 7ème enfant de Thomas (96/108), marin, à Locmaria, âgé de 36 ans, et de Marie Françoise SALAHUN (97/109), cultivatrice, âgée de 34 ans.

Parmi les 23 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- Joseph Marie COLLET (GG-4.6b.1.4.1.3.1) né le vendredi 27 mars 1801 au bourg de loctudy à Groix,fils de Guillaume, marin, résidant à Lorient, et d'Ursule Victoire BEVEN, ménagère, tonnelier, épouse Marie Joseph TROMELEUE, ménagère, (commerçante en 1865), fille de Joseph, maçon, résidant au kerlard et de Jeanne Louise GUILLO(AUME), ménagère, le mardi 30 août. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 20 ans. Ce couple aura deux enfants : Laurent Marie (GG-4.6b.1.4.1.3.1.1) et Rosalie (GG-4.6b.1.4.1.3.1.2)

- Ursule BEVEN (GG-4.6b.1.4.3.1.2) née le dimanche 9 octobre 1803 à port-lay de Groix, fille de Sébastien et de Jeanne Marie UZEL, épouse Joseph Marie BERNARD, fils de François et de Marie Mauricette GUÉR(R)AN(D), le mardi 6 septembre. Elle est alors âgée de 21 ans. Il a 25 ans. Ce couple aura six enfants : Marie Joseph Désirée (GG-4.6b.1.4.3.1.2.1) - Marie Jeanne (GG-4.6b.1.4.3.1.2.2) - Joseph Marie (GG-4.6b.1.4.3.1.2.3) - Marie Virginie (GG-4.6b.1.4.3.1.2.4) - Sophie (GG-4.6b.1.4.3.1.2.5) et Marie Anne (GG-4.6b.1.4.3.1.2.6)

- Pierre GOURONC (GG-4.4b.1.5.1.9.7) né en 1801 à locmaria de Groix, fils de Jacques, marin, et de Jeanne Anne NOEL, épouse Françoise METAYER, ménagère, fille de Jean MEITOUR (METAYER) et de Marguerite YVON, le mardi 15 novembre. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 28 ans. Ce couple aura trois enfants : Jacques (GG-4.4b.1.5.1.9.7.1) - Jean (GG-4.4b.1.5.1.9.7.2) et Paul (GG-4.4b.1.5.1.9.7.3)

Le même jour, Pierre Marie EVEN (GG-4.6b.1.4.4.2.1) né le mercredi 28 septembre 1791 au bourg de loctudy à Groix, fils de Paul "Marie" Joseph, et de Marie Joseph MAGADO, matelot aux douanes, épouse Jeanne Rose DENES, ménagère, fille de Jean Thomas DENES, lieutenant des douanes royales, en retraite (à cette date) et de Marguerite TESSOL, le mardi 15 novembre. Il est alors âgé de 34 ans. Elle a 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

Jeanne MEROUR (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2) née le vendredi 14 février 1806 à locmaria de Groix, fille de Gildas Modeste, mort le 5 décembre 1819 et de Bertrande EVEN, ménagère, épouse Jean Marie BLANCHARD, pêcheur, fils de Jean Claude, soldat (en 1798) de la 81° demi-brigade d'Infanterie 5° Compagnie en garnison à Lorient et de Marie Jeanne BR(O)EAUREC, le mardi 15 novembre. Elle est alors âgée de 19 ans. Il a 25 ans. Ce couple aura six enfants : Marie Anne (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.1) - Jacques (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.2) - Alexandre (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.3) - Joseph (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.4) - Anne (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.5) et Jean Marie (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.2.6)

Le docteur Auguste LESTROHAN, médecin des épidémies de l'arrondissement de Lorient, arrive à Groix à la fin de l'année, pour y rester deux ou trois mois. Dans ses rapports pas un mot de l'épidémie qui motive sa présence, pas même son nom. En retour, il signale à la hâte, de nombreux cas d'épidémies, de dartres, d'ophtalmies.

Afin de connaître la gravité de l'affection qui détermine la mission de M. Lestrohan, on peut consulter les registres de l'état civil. En 1824: 43 décès. 1825: 42. 1826: 76. 1827: 68. 1828: 110.

Les archives paroissiales de GROIX contiennent toutefois plusieurs documents relatifs à cette épidémie de typhus qui éclate dans l'île début novembre 1825 et ne prît fin qu'en avril 1826. L'abbé Marc LE LIVEC, recteur de la paroisse a consigné dans le détail l'évolution de la maladie et le curieux circuit qu'elle parcourut. L'épidémie commence par le village de Quelhuit. La première personne atteinte fut Jeanne- Marie Avan (? Adam, Even, Stephant ???) qui communique le mal à ses soeurs, à Jean-Marie LE FORMAL, son cousin et à toute l'agglomération. De proche en proche par suite de visites aux malades, le typhus se répandit d'abord dans le secteur de Piwisi : à Kerlard, à Kerlivio, à Kermario, KerClavezic pour gagner Kermunition et le Bourg. Les enfants DAVIGO et Mauricette QUERANT de Lomener contractent le mal au bourg, tandis que Mauricette U2EL du même vilIage la ramenait de Kerlard. Bientôt Lomener fut entièrement contaminé et la maladie se propage à Kermouzouet, Kerliet, Kerampoulo, Locqueltas, Kermarec, Kersauce, Le Méné pour se rabattre en définitive sur Kerlo, Kerloret, Quehello, Kérigant, Créhal et Kerdurand. Seul l'Est de l'île, dont l'importante agglomération de Locmaria, est épargné. Il y eut au total 165 personnes atteintes dont 16 moururent : 5 hommes et 11 femmes, en majorité des jeunes.

Le Recteur nous fournit, avec, toutes précisions utiles : âges, date des décès, la liste des personnnes qui succombent :

- 9 Décembre : Marie-Madeleine QUÉRAN de Kerloret, agée de 6 ans 
- 27 Décembre : Marie-Anne RICOUSSE de bourg, 59 ans 

Le Docteur LESTROHAN, Médecin des épidémies de l'Arrondissement de Lorient, eut à soigner les contagieux pendant les six mois que dura l'épidémie. II fait de nombreux voyages dans l'Ile et loge au presbytère chez le recteur, compatriote, semble-t-iI, de son père, Joseph LESTROHAN, notaire à Port-Louis pendant la Révolution.

Lors de l'un de ses voyages, le 4 décembre. Mr Lestrohan après une visite qu'il était venu faire aux typhiques de GROIX retourne à Lorient, en traversant les Courreaux, son bateau se jette sur les "Errants", mais les passagers ont la vie sauve. Le naufrage sera rappelé, plus tard, par un tableau que l'on fixera au chœur de la chapelle de Locmaria. En voici le rapport, daté du 6 Décembre 1825 et adressé au Sous-Préfet de Lorient, M. MEROREL de la MAICHOIS, qu'il a rédigé :

"Monsieur le Sous-Préfet, l'épidémie de typhoïde (n.d.r. : ce qui confirme l'épidémie de typhus) qui règne dans plusieurs villages de l'île de GROIX ayant fait de nouveaux progrès depuis le dernier rapport que j'ai eu l'honneur de vous adresser, et Monsieur LE LIVEC, Curé de cette commune, m'ayant annoncé par une lettre du 29 novembre qu'il y avait peu d'amélioration dans l'état de certains malades que j'avais vus à ma dernière visite, je me suis de nouveau transporté dans cette île pour donner mes soins et mes conseils aux indigents atteints de cette épidémie.

L'état général des malades s'est amélioré dans les villages de Kerdurand, Kermario, Créhal et dans le Bourg, Mais il est retombé de nouveaux malades à Quelhuit, Kermario et cette maladie s'est étendue aux villages de Kerlard et de Kerlivio. J'avais rempli le but que je m'étais proposé et, accompagné de Monsieur le Recteur dont le zèle et la bienfaisance sont au-dessus de tout éloge j'avais visité tous les malades, quand le dimanche 4 Décembre je me suis décidé à revenir au continent réclamer de votre bienveil-lance les médicaments dont ces malheureux avaient Ie besoin le plus urgent.

Cette île étant presque sans communication avec le continent pendant l'hiver, Monsieur MELIEVAL, Inspecteur divisionnaire des Douanes au Port-Louis me sachant en fonction de Médecin des épidémies, avait eu la bonté de donner l'ordre au lieutenant de douane à GROIX, de mettre à ma disposition, pour effectuer mon retour au Port-Louis, la chaloupe consacrée au service de la douane armée de 4 hommes (*1) auxquels s'était joint un marin passager nommé BARON.

Nous avons quitté l'île de GROIX, vers 4 heures du soir, hier dimanche 4 courant, ayant le vent et la marée favorables. Nous avons ainsi heureusement navigué pendant une heure, quand nous avons été surpris par le calme au milieu des courreaux. Ce calme, précurseur d'un orage épouvantable, nous a été d'autant plus perfide, que nous nous sommes trouvés au milieu de la nuit la plus profonde, sans lumière pour notre boussole, sans aucun point de reconnaissance sur la côte, Nous ignorions totalement notre position quand, l'orage précédé d'une pluie abondante et suivi d'un vent impétueux a fondu sur nous avec une extrême violence. Le pilote avait, par prudence, amené la grande voile et nous courions au hasard sur notre misaine quand tout à coup notre chaloupe a été jetée en travers sur des rochers qu'aucun brisant n'avait annoncés et qui nous étaient à tous absolument inconnus.

Je ne pourrais vous dépeindre l'horreur de notre position, chaque coup de cette mer affreuse fracassait notre embarcation contre ces, récifs et la houle après nous avoir élevée, nous laissait retomber de tout notre poids sur ces rochers que l'espérance nous faisait croire tenant à la terre, à l'une de leurs extrémités, et que plus tard nous avons su en être assez éloignés pour craindre avec raison de ne la revoir jamais.

C'est en vain que nous redoublions d'effort pour nous sortir de cette horrible situation ; chaque flot nous y enfonçait davantage, les cris de deux malheureuses que nous avions à bord augmentaient encore l'effroi de cette scène horrible. Notre gouvernail était démonté ; nous n'avions plus qu'un aviron, les deux autres venaient d'être emportés ; la carcasse de la chaloupe s'entrouvrait par le fond. Le sort en était jeté et nous allions périr inévitablement, ou noyés ou fracassés par la mer contre les rochers au milieu des débris de notre chaloupe. Quand, poussant tous sur le seul aviron restant et sur une gaffe, nous avons saisi le moment où le flux apportait une lame énorme pour nous dégager de cette cruelle situation, mais à peine avions-nous flotté pendant quelques minutes, que nous nous aperçûmes que l'eau entrait avec rapidité par tous les endroits enfoncés de la chaloupe.

C''est alors que nous hissâmes une voile pour courir vers une lumière, que nous apercevions au loin, sans savoir si elle était sur la côte Est ou Ouest, car l'obscurité était telle qu'elle ne permettait à personne de se reconnaître.

L'eau gagnant toujours dans la chaloupe, malgré tous les moyens que nous avions à notre disposition pour la jeter dehors. Nous coulions bas quand une nouvelle cote, hérissée de rochers, s'est présentée devant nous. Ne pouvant plus étancher nous décidâmes alors de nous jeter à la côte dans l'endroit le moins défavorable s'il était possible, à l'embarcation, et qui pût nous offrir le plus de chance de salut.

La Providence ayant permis que sans gouvernail nous ayons évité une énorme roche ; la chaloupe s'est échouée du devant sur un fond de sable ; nous nous mîmes à l'eau et, grâce à Dieu, personne n'a péri; les deux femmes ayant été également sauvées. Le bonheur d'être à terre était pour nous si grand que nous nous apercevions à peine des torrents d'eau qui nous inondaient. Nous avons enlevé de la chaloupe tous les objets de son gréement ainsi qu'une partie de nos effets et nous sommes allés chercher l'hospitalité sur une terre que nous avons bientôt reconnue pour celle de la presqu'île de Gâvres à trois quart de lieue de Port-Louis. Quand le jour est venu, nous avons reconnu que les rochers sur lesquels nous avions d'abord touché n'appartenaient pas à la terre, et que le flux de la mer les recouvrait à chaque marée. Dans ce moment, la mer devant encore monter près de trois heures, notre perte était d'autant plus probable que l'eau nous gagnant, nous n'aurions pu savoir de quel côté essayer de nager .

Quant à la chaloupe, elle est enfoncée dans plusieurs points et ce matin cinq à 10 heures, elle a été conduite aux chantiers de Locmalo pour être réparé.

Après vous avoir entretenu de nos malheurs, qu'il me soit permis, Monsieur le Sous-Préfet d'appeler votre sollicitude et votre attention particulière sur la position de ces marins intrépides qui ont, avec tant de courage et d'énergie, lutté contre la mort et défendu notre existence presque contre l'impossible. C'est pour un service public, dépendant du Ministère de l'Intérieur que leurs jours ont été si cruellement exposés ; ils étaient dans ce moment associés au bien que ce Département fait partout à l'indigence en lui envoyant un médecin des Epidémies.

Veuillez donc solliciter de Monseigneur Le Ministre de l'Intérieur, une gratification qui puissent indemniser de la perte d'une partie de leurs vêtements. L'un d'eux crachait fortement le sang ce matin ; l'autre a eu la jambe blessée, enfin tous ont cruellement souffert, et le Roi , la bonté par excellence, viendra sans doute au secours d'un malheur d'autant plus recommandable que la charité qu'il connaît si bien en a été la cause indirecte.

Quant à moi, Monsieur Le Sous-Préfet, mes blessures ont été légères heureusement ; dans quelques jours, je serai, je l'espère, en parfaite santé et je retournerai à l'île de Groix revoir les malheureux que j'ai laissés, heureux de prouver à l'autorité qui m'a honoré du titre de Médecin des épidémies, que le souvenir d'un malheur récent n'arrêtera pas mon zèle à l'avenir, et que le danger d'un naufrage s'oublie bientôt en Bretagne, quand il s'agit d'aller au lit du pauvre porter des conseils et des secours au nom du plus charitable et du plus aimé des Rois"

LORIENT, le 6 Décembre 1825 - Signé LESTROHAN D.M., Médecin des Epidémies de l'Arrondissement de Lorient.

 (1) liste des personnes se trouvant à bord :

- Jean-marie STEPHANT, patron de la chaloupe
- Joseph TONNERRE (106) de Lomener, matelot des douanes, marié avec Jeanne Le Mérour (107)
- Pierre EVIN, du bourg, matelot, tous trois forment l'équipage habituel de la chaloupe des douanes
- Claude BARON, de Kerlivio, 
- Auguste LESTROHAN
- Anne-Marie LE LIVEC, soeur du recteur , de Plouhinec
- Thérèe BERNARD, du bourg
            
Le Dr Lestrohan fait réalisé et posé un tableau "ex-voto" en remerciement dans la chapelle de ND de Placemanec à Locmaria

Au début de 1826, la liste des victimes du typhus continue :

7 Janvier : Joseph-Marie LE FORMAL de Quelhuit, 23 ans 
12 Janvier :Marie-Anne BARON de Kermario, 26 ans 
16 Janvier : Jeanne-Thérèse BERNARD de Kermario, 43 ans 
18 Janvier : Jeanne TRISTANT de Kerlard, 78 ans
29 Janvier : Paul CALLOCH , " " " 9 ans 
29 janvier : Françoise BARON de Kerlivio, 22 ans
31 Janvier : Marie-Julienne DIBERDER de Kerlard, 17 ans
2 Février : Sydonie-Clotilde HALONER, du Bourg, 15 ans
11 Mars : Thérèsè KERSAHO du Bourg, 23 ans
16 Mars : Paul BARON de Kerlivio, 25 ans
26 mars : Jeanne-Rose DENES du Bourg, 25 ans 
1er avril : Radégonde DENES du Bourg, 22 ans
14 avril : Maurice BOTERF de quéheIlo, 11 ans 
14 avril : Marie-Françoise STÉPHANT du Bourg, 70 ans. 

Ainsi qu'on le remarque, c'est Piwisi et le Bourg qui payèrent tribut du typhus.

Le Dr A. Lestrohan profite de ses séjours à GROIX pour composer sur l'île une notice rudimentaire où il a relevé les monuments antiques, la composition du sol et du sous-sol, les cultures, la flore. Il a également étudié quelque peu le breton parlé de GROIX, les moeurs des habitants et les traditions groisillonnes.  

Naissance de :

- Jacques GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.6.1) le mercredi 9 août à Locmaria. Il est le premier enfant de Pierre, âgé de 25 ans, et de Françoise METAYER, ménagère, âgée de 29 ans. Il sera marin.

- Jeanne Rose GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.3.5) le jeudi 12 octobre à Kerigant. Elle est le 5ème enfant de Vincent, marin, âgé de 37 ans, et de Marie Rose GUILLO, âgée de 36 ans.  

Parmi les 25 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- Marie Rose KERSAHO (GG-4.6b.1.4.2.2.1) née le lundi 18 février 1805 au bourg de loctudy à Groix, fille de Barthélemy, meunier (en 1802), et de Marie Pétronille EVEN, ménagère, épouse Paul MAGADO, commis de presse à Ploemeur, fils de Paul, marin et d'Ursule Marguerite LE DREF, le mercredi 15 novembre. Elle est alors âgée de 21 ans. Il a 29 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

- Anne RAUDE (GG-4.4b.1.1.1.2.1.1) née le vendredi 27 octobre 1797 à locmaria de Groix, fille de Colomban RODE (ROTH), marin, et de Barbe VI(C)QUELLO, épouse Jacques TONNERRE, fils de Thomas et de Marie Joseph TRISTAN, le mercredi 15 novembre. Elle est alors âgée de 29 ans. Il a 28 ans. Ce couple aura trois enfants : Françoise (GG-4.4b.1.1.1.2.1.1.1) - Jean Pierre (GG-4.4b.1.1.1.2.1.1.2) et Joseph Marie (GG-4.4b.1.1.1.2.1.1.3)

- François LE DREFF (GG-4.4b.1.1.1.4.2.2) né le jeudi 15 janvier 1801 à kerrohet de Groix, fils de Paul, et d'Anne TONNER, pêcheur, épouse Thérèse GUÉRAN, fille de Tudy et de Jeanne Marie TONNER, le mercredi 15 novembre. Il est alors âgé de 25 ans. Elle a 28 ans. Ce couple aura un enfant : Jeanne Thérèse Désirée (GG-4.4b.1.1.1.4.2.2.1)

- Perrine MEROUR (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.3) née le vendredi 9 septembre 1808 à locmaria de Groix, fille de Gildas Modeste, et de Bertrande EVEN, ménagère, épouse Jacques METAYER, pêcheur, fils de Jacques, marin et de Marie Anne LE NERO, le mercredi 15 novembre à Groix. Elle est alors âgée de 18 ans. Il a 23 ans. Ce couple aura deux enfants : Marie Mauricette (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.3.1) et Maurice (GG-4.4b.1.5.1.2.1b.3.2)

Cette année encore seuls des travaux légers sont entrepris, avec la réparation des chaussées de Port-Tudy, Port-Lay, Port-Marie (Locmaria), et Port-Mélite, par des "corvées volontaires".

Six presses à sardines fonctionnent à Groix, toutes appartenant à des continentaux qui ne résident pas sur l'île. Les propriétaires, à l'exception de MOBILLE de VILLENEUVE possèdent et exploitent, dans le même temps, d'autres établissements de même nature situés sur le continent :

- deux à Port-Mélite, propriété du négociant Toussaint HERVEL, résidant au Port-Louis. Elles sont situées au Sud-Est de la batterie, face à l'Océan.
*l'une constituée d'un seul bâtiment, avec un chemin menant directement à la côte, date de 1799, bâtie par le Sieur HERVEL. 
* l'autre sise à l'Ouest de la première a été construite vers 1800 par Pierre Laurent PROTEAU, à Toussaint HERVEL en juin 1803

- deux à Port-Tudy, elles sont situées dans la descente de Port-Tudy , face à la mer, séparées par un ruisseau et délimitées, par un chemin conduisant au Bourg et, par un autre chemin menant à Locmaria. Leur construction est antérieure à 1755.

* l'une appartient aux héritiers de Louis François GALABERT, négociant, domicilié de son vivant à Lorient et décédé en 1818. Ce dernier l'avait acquise en 1803 en partie en rachetant directement des parts aux héritiers du recteur POULLICen partie et en partie en rachetant les parts (majoritaires) que les consorts PROTEAU avaient aux héritiers du recteur. 
* l'autre atelier, propriété des héritiers BARIZY, a été attribué en 1818 à Joseph MOBILLE de VILLENEUVE, propriétaire à
Guéméné
            
- une à Port-Lay , qui fait également partie du patrimoine laissé par Louis François GALABERT précité, lequel l'aurait élevée 
en 1803. Elle est située au fond du port du même nom, bordée au Nord par la mer, à l'Ouest par un chemin, à l'Est par un 
ruisseau et au Sud par diverses terres. 

- une construite par Frédéric HERVEL, notaire à Quimperlé en 1824-1825. La presse est située au fond de l'anse de Port-Melin bordée au Nord par la mer, et au Sud par un ruisseau.

Louis François GALABERT est propriétaire de trois presses situées à Larmor (Ploemeur), à Kernevel et Lomener. Quant à Toussaint HERVEL, il possédait une presse à Larmor et une autre à ETEL. Il exploitait, en outre, en qualité de locataire, deux établissements à Gâvres (Riantec) et un à Port-Louis, près de la porte du Lohic, dénommé "Quartier de la sardine", en raison de la concentration de presses et dont le matériel lui ap-partenait. L'exploitation des presses ne s'effectuait pas toujours de manière directe. Elle revêtait souvent la forme de location. Parmi les locataires émergeront les futurs propriétaires des presses.

L'activité professionnelle de ces propriétaires de presses (HERVEL et GALABERT) ne se limitait pas à la salaison de la sardine et à la vente du poisson ainsi traité. Elle recouvrait une multiplicité d'entreprises, liées ou non au monde de la pêche. Ils étaient armateurs, domaine où la coopération était souvent nécessaire, pour limiter les risques inhérents à cette activité. Ils s'occupaient également du commerce de vin et de tout ce qui gravite autour.

 

À chaque alerte épidémique, il faut appeler des officiers de santé du continent. Le docteur LESTROHAN, de nouveau, parvient à enrayer la variole de 1827 - 1828 en ordonnant les premières vaccinations dans l'histoire de l'île. La détresse sanitaire conduit la population vers les remèdes populaires. Les guérisseurs et les bonnes femmes, à partir de plantes, proposent des médications qui, comme on le dit alors, si elles ne font pas de bien, ne peuvent pas faire de mal. Paul ROMIEUX, pharmacien originaire de l'île, a répertorié plusieurs de ces potions. Contre la dysenterie, par exemple, il est recommandé de faire cuire de la farine avec du jus de sureau, de pulvériser la pâte obtenue, de la délayer ensuite dans un verre de vin, d'avaler la potion et de garder quand même le lit. Autre recette: un jaune d'œuf mélangé à une cuillerée de vin rouge, d'eau-de-vie et de sucre. Ou encore: bien mélanger de l'eau-de-vie de vin, de l'huile d'olive, du vin rouge pur et du sucre en poudre; le mélange est pris à jeun dès le début du mal et il faut attendre au moins deux heures avant de s'alimenter. Ces remèdes sont fort répandus et estimés et l'on voit bien les hommes réclamer l'allongement des doses d'eau-de-vie et de vin. "Mais Théothiste, t'as vu ma corpulence. J'suis pas un gringalet, moi. Ces doses-là, c'est bon pour les gens normalement constitués. Moi, je fais le double, alors quadruple les quantités, s'il te plait. "

Laurent BARON, né en 1784 au bourg, fils de Mathieu et d'Anne TRISTAN , cousin de Jacob DAVIGO (sa mère Radégonde est la sœur d'Anne) devient maire en 1827. Il est marin, maître de chaloupe et syndic des "gens de mer". Il n'exercera ces fonctions que quelques semaines. Il décèdera en 1857 à Port-Mélite. Mais la fonction ne sort pas de la famille (élargie). Il est remplacé la même année par Barnabé NOEL, tonnelier (1815) puis "commis de presse" propriétaire avec les DAVIGO d'une presse à sardine, né en 1783 au bourg, fils de Laurent et de Jeanne Thérèse CALLOC'H, apparenté par une cousine marié au fils de Barnabé. Il exercera ces fonctions jusqu'en 1830. Il décèdera en 1863 au bourg.

Cette année-là les groisillons commencent à s'intéresser aux presses de l'île. A la mort de Louis François GALABERT, sa veuve et ses enfants ne peuvent s'entendre sur le partage du patrimoine familial. En mai, le Tribunal de Première Instance de Lorient prononce la liquidation des biens indivis entre les parties et procède à leur vente judiciaire :

* l'établissement de Port-Lay, composé d'une presse avec ses appartenances et dépendances ( une maison, une belle presse, un grand magasin à saler et une cour, le tout cerné de murs) est adjugé à Jean-Paul DAVIGO, percepteur des contributions directes, pour la somme de 13 700 francs. Cette acquisition, Jean-Paul DAVIGO l'a financée avec deux autres partenaires: Barnabé NOEL et Jacques Laurent DAVIGO, son beau-frère et son frère. On retrouve là une caractéristique groisillonne: l'achat en groupe et notamment l'achat familial. Cette tradition ira, en s'amplifiant, touchant surtout l'acquisition de navires.

* l'autre presse, située à Port-Tudy, coincée de murs avec des appartenances et dépendances (une maison, un beau magasin à saler, une presse et une cour) est adjugée à Guillaume Marie ROMIEUX, ancien tonnelier (1811), "presseur de sardines" à Larmor en 1814, fabricant de sardines (1828), pour la somme de 7 000 francs.

Pour la première fois, les établissements de Groix appartiennent à des personnes issues du monde de la presse, et non plus à des négociants qui s'intéressent uniquement à la commercialisation du produit fini et en ce qui nous concerne, les barils de sardines pressées.

La main-mise des ROMIEUX sur la seule "industrie" de l'île, ne va pas en rester là car des relations économiques anciennes existaient entre les ROMIEUX et les groisillons. Ainsi en 1828, Guillaume RO-MIEUX partage la propriété de deux chaloupes sardinières (3 et 4 tx) avec des îliens.

Naissance de :

- Marie Joseph GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.4.3.8) le mercredi 1 août à Locmaria. Elle est le 8ème enfant de Thomas (96/108), marin, à Locmaria, âgé de 38 ans, et de Marie Françoise SALAHUN (97/109), cultivatrice, âgée de 36 ans.

Perrine LE GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.3.4) le mardi 13 novembre à Locmaria. Elle est le 4ème enfant de Jean Louis GOURONC (LE), âgé de 34 ans, et de Marie Jeanne BARBIER, âgée de 33 ans. Elle sera cultivatrice. Sa mère Marie Jeanne meurt, le dimanche 27 janvier 1839 à l'âge de 44 ans. Perrine a 11 ans.  

Parmi les 13 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- Marie Jeanne GALLO (GG-4.4b.1.1.1.1.5.4) née le lundi 28 décembre 1801 à locmaria de Groix, fille de Bertrand, et de Marie Jeanne LE DREF, ménagère, épouse Jean Louis Marie PENHOET, maçon, fils de Noel et de Jeanne Marie STEPHAN, le mardi 13 février. Elle est alors âgée de 25 ans. Il a 30 ans. Ce couple aura deux enfants : Maurice (GG-4.4b.1.1.1.1.5.4.1) et Marie Rose (GG-4.4b.1.1.1.1.5.4.2)

- Mathurin GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.9) né à Créhal en 1802, fils de Noel GOURONC, décédé en 1826, et de Jeanne JEGO, marin, épouse Marguerite STEPHANT, le lundi 23 avril à GROIX. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 23 ans. Ce couple aura deux enfants : Noel (GG /4.4b.1.5.5.3a.9.1a), qui meurt le 13 septembre 1834 à l'âge de 3 ans (quelques jours après la mort de sa mère Marguerite âgée de 30 ans, le dimanche 24 août 1834) et Vincent (GG /4.4b.1.5.5.3a.9.2a)

- Bertrande EVEN (GG-4.4b.1.5.1.7.2)née en 1800 à Groix, fille de Guntiarne Claude, et de Renée GOURONC, épouse Yves YVON, fils de Jacques et d'Agathe GUBERIC, le mardi 20 novembre. Elle est alors âgée de 27 ans. Il a 28 ans. Ce couple aura trois enfants : Joseph (GG-4.4b.1.5.1.7.2.1) - Marguerite (GG-4.4b.1.5.1.7.2.2) et Marie Anne (GG-4.4b.1.5.1.7.2.3)

Une coalition franco-anglo-russe affronte la marine turco-égyptienne afin de permettre aux grecs d'accéder à l'indépendance. Le combat a lieu dans la rade de Navarin les 18,19 et 20 octobre. Des marins groisillons sont embarqués. l'un d'eux matelot sur "l'Armide" est tué au combat, Laurent PENHOET, 23 ans, fils de Pierre et de Thérèse BARON, est enseveli et jeté à la mer le 21 octobre. Ce fit la dernière grande bataille navale de la marine à voile.

Parmi les 19 mariages célébrés à Groix durant l'année 1828, on notera ceux de :

- Marie Rosalie TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2) née le dimanche 10 février 1805 à kermarec de Groix, fille de Jean Pierre Marie, pêcheur, et de Magdeleine LESLÉ, ménagère, épouse François NOEL, marin, fils de François et de Hélene LE DREF(F), le mercredi 9 janvier. Elle est alors âgée de 22 ans. Il a 27 ans. Ce couple aura quatre enfants : Victoire Désirée (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2.1) - Marie Rosalie (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2.2) - Jean Pierre (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2.3) et Jacques (GG-4.4b.1.5.3.2.1.2.4)

- Jeanne CONAN (GG-4.4b.1.5.1.5.1b.1), née le samedi 9 octobre 1802 à locmaria de Groix, fille de Joseph, et d'Angélique LE GUBERIC, ménagère, épouse François GUÉRAN, pêcheur, fils de Tudy et de Jeanne Marie TONNER, le mardi 18 novembre. Elle est alors âgée de 26 ans. Il a 36 ans. Ce couple aura trois enfants : Thérèse (GG-4.4b.1.5.1.5.1b.1.1) - Paul (GG-4.4b.1.5.1.5.1b.1.2) et Joachim (GG-4.4b.1.5.1.5.1b.1.3). Jeanne CONAN meurt le jeudi 21 septembre 1848 à l'âge de 45 ans.

Le maire, Barnabé NOEL, a réuni en un seul arrêté tous les règlements concernant la police de la commune.

" Tous les samedis au soir, les habitants du bourg sont tenus de balayer les pavés vis-à-vis de leurs maisons, et d'enlever les 
boues.
On défend de déposer dans l'intérieur du bourg des fumiers, des tas de bouses ou tous autres objets contraires à la salubrité.
Les animaux crevés seront enterrés à une distance d'au moins 100 mètres des habitations.
Défense d'embarrasser les rues, d'y laisser des décombres lorsqu'on bâtit.
Les voituriers doivent se garder de monter dans leurs charrettes ou sur les brancards, de faire galoper leurs chevaux dans les rues.
Les bestiaux doivent être tenus à l'attache, aussitôt le froment semé; on ne pourra les laisser libres qu'après la récolte des pommes de terre, c'est-à-dire à la fin septembre.
Défense aux cultivateurs d'aller sarcler dans les sillons qui ne leur appartiennent pas, de charroyer les grains avant que la récolte soit coupée partout, de glaner et de mettre les bestiaux à paître sur les sillons avant que les récoltes soient entièrementramassées.
On défend d'aller le soir au goémon, les dimanches et les jours de fête, afin de prévenir des événements fâcheux.
On doit écheniller les arbres et les haies tous les ans, au mois de mars ; ramoner les cheminées des appartements une fois l'an au moins, et celles des cuisines, des fours ou des usines, tous les six mois.
Défense de porter aucune chandelle à la main dans les lieux où il existe des matières combustibles, et notamment dans les étables et les greniers.
Défense aux aubergistes de donner à boire ou à manger passé 7 heures du soir, en hiver et 9 heures, en été, ainsi que les jours de fêtes gardées et les dimanches, pendant l'Office Divin. On fait une exception en faveur des passagers qui vont, en arrivant, 
prendre leur nécessaire.
On enjoint aux mêmes d'avoir chacun un livre coté et paraphé par le Maire, sur lequel ils inscriront les noms, âge, domicile et profession des personnes qui resteront chez eux, la date de leur entrée, celle de leur sortie, et de le faire viser de suite par le 
premier Adjoint faisant fonction de Commissaire de police. Il est enjoint à tous autres habitants de donner audit Adjoint, dans le jour de leur arrivée, le nom des voyageurs qui séjourneront chez eux. On ne louera ni maisons, ni chambres, qu'à ceux qui 
justifieront s'être fait inscrire à la Mairie.
Défense de tenir dans les rues, chemins, places ou lieux publics des jeux de loterie ou d'autres jeux de hasard, ainsi que d'y jouer à la boule.
Défense à toute personne élevant des cochons, oies et autres animaux malfaisants, de les laisser circuler dans le bourg et autres lieux de la Commune, sans gardien.
Défense de faire des tas de lande, chaume et autres matières combustibles près des maisons.
Tarif des meuniers: pour le froment, au seizième; pour l'orge, aux onzième et douzième.
Défense aux boulangers de vendre le pain plus cher que le prix fixé par la pancarte. Ils doivent vendre du pain bien cuit, bien conditionné, qui soit du poids; marquer par des trous, chaque demi-kilogramme, tous les pains pesant plus d'un demi-kilogramm; peser les pains quand ils en seront requis par les acheteurs.
Les Regratières de la Commune et celles qui viennent du Continent devront soumettre leurs fruits à la visite de l'Adjoint chargé de la Police, avant de les exposer en vente. Seront sévèrement punies celles qui, parcourant les villages, en échangeront pour du 
grain avec les enfants en l'absence des pères et mères. "

Naissance de :

- Gildas Tudy GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.3.6) le samedi 28 mars 1829 à Kerigant. Il est le 6ème enfant de Vincent GOURONC, marin, âgé de 40 ans, et de Marie Rose GUILLO, âgée de 38 ans.

- Thérèse LE GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.9.3.5) le lundi 21 septembre à Locmaria. Elle est le 5ème enfant de Jean Louis LE GOURONC, âgé de 35 ans, et de Marie Jeanne BARBIER, âgée de 35 ans. Elle sera domestique.

Parmi les 19 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- René GUÉRAN (GG-4.4b.4.5.1.3.2) né le mercredi 21 novembre 1804 à Groix, lomener, fils de René, et de Marie Anne YVON, pêcheur, épouse Virginie FIZOT LAVERGNE, fille de Martial, ancien militaire et de Marie Jeanne TONNERRE, le mardi 1 septembre. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 26 ans. Ce couple aura quatre enfants : Eliza Virginie (GG-4.4b.4.5.1.3.2.1) - Dominique (GG-4.4b.4.5.1.3.2.2) - Laurent Marie (GG-4.4b.4.5.1.3.2.3) et Mathieu (GG-4.4b.4.5.1.3.2.4)

- Sa soeur, Marie Mauricette GUERAN (GG-4.4b.4.5.1.3.1) née le mardi 8 juillet 1794 à lomener de Groix, fille de René et de Marie Anne YVON, épouse le frère de sa belle-soeur, Martial Gabriel François FIZOT LAVERGNE, pêcheur, fils de Martial, ancien militaire et de Marie Jeanne TONNERRE, le mardi 17 novembre. Elle est alors âgée de 35 ans. Il a 27 ans. Ce couple aura un enfant : Marie Françoise (GG-4.4b.4.5.1.3.1.1)

- Le même jour, Radégonde GOURONC (GG /4.4b.1.5.5.3a.7), née en 1798 fille de Noel, marin, décédé en 1826, et de Jeanne JEGO, épouse Isidore YVON, marin, fils de Gildas, marin et de Louise LE BARON, le mardi 17 novembre. Elle est alors âgée de 31 ans. Il a 30 ans. Ce couple aura trois enfants : Anne Radégonde (GG-4.4b.1.5.5.3a.7.1) - Marie (GG-4.4b.1.5.5.3a.7.2) et Vincent (GG-4.4b.1.5.5.3a.7.3)

- idem, Jeanne KERSAHO (GG-4.6b.1.4.2.2.2) née le vendredi 4 septembre 1807 au bourg de loctudy à Groix, fille de Barthélemy, meunier (en 1802), et de Marie Pétronille EVEN, épouse Joseph Marie Emmanuel SIMON, fils de Gildas SIMON, marin, des douanes royales (en 1818) et de Périne LE DREFF, le mardi 17 novembre. Elle est alors âgée de 22 ans. Il a 27 ans. Ce couple aura un enfant : Gildas Marie (GG-4.6b.1.4.2.2.2.1)

- idem, Sophie LE DREF (GG-4.4b.1.1.1.4.2.3) née le dimanche 11 mars 1804 à kerrohet de Groix, kerrohet, fille de Paul, et d'Anne TONNER, épouse Mathieu TONNERRE, pêcheur, fils de Pierre Joseph et de Marie Françoise LE BIHAN, le mardi 17 novembre 1. Elle est alors âgée de 25 ans. Il a 23 ans. Ce couple aura trois enfants : Thomas (GG-4.4b.1.1.1.4.2.3.1) - Pierre Marie (GG-4.4b.1.1.1.4.2.3.2) et Eugène Marie (GG-4.4b.1.1.1.4.2.3.3)

Le lendemain, Françoise TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.2.4) née en 1788, fille de Joseph et de Catherine LE BIHAN, ménagère, veuve de Joseph Marie RAUDE, épouse Gilles CALLOCH, pêcheur, fils de Bruno et de Jeanne Louise LO(AU)REC, le mercredi 18 novembre. Elle est alors âgée de 41 ans. Il a 37 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

 

Avènement de Louis-Philippe en juillet 1830.

Naissance de :

- Perrine GOURONC (GG /4.4b.1.5.1.4.3) le samedi 14 août à Locmaria, fille de Thomas (96/108) marin, âgé de 41 ans, et de Marie Françoise SALAHUN (97/109), cultivatrice, âgée de 39 ans. Perrine est leur neuvième enfant.

- François Charles MILLER, ex-capitaine du 47ème régiment de ligne, né en Moravie en 1775, est nommé maire. Mais qu'on ne se trompe pas, le pouvoir reste aux DAVIGO(s). En effet, il est marié à Marie Joseph DAVIGO, fille de Joseph Simon, maire en 1790, et cousine de Jacob, maire en 1810. Il exercera ses fonctions jusqu'en 1835. Laurent JEGO (102) est son premier adjoint.

En cette année, les groisillons refusent nettement de payer les redevances à la maison de Rohan, aux grands propriétaires ou à leurs ayants droits ? Ceux-ci les poursuivent judiciairement. Ils décident alors de revendiquer devant les tribunaux, la déchéance d'une dette légalement abolie depuis longtemps. Un procès à lieu à Lorient entre les prévôts et 6 groisillons contre un certain Lozach, procureur à Lorient et héritiers de charges seigneuriales et/ou propriétaire de terres à Groix (différent sur des revenus locatifs).

Pour lutter avec plus de méthode contre leur ancien suzerain, ils chargent un des leurs de les représenter Dame MOGADO, et se cotisent pour fournir au délégué les moyens matériels de défense. Les juges reconnaissent la justesse de leur cause en première instance et ensuite en appel à Rennes. Ce procès représente un des événements les plus importants de Groix, puisqu'il met fin à son vasselage. Impossible de le nier jusqu'en 1830, l'île dépendait des Rohan et reconnaissait même sa dépendance, puisqu'elle consentait à solder des droits féodaux et perpétuels pour des terres achetées pourtant par actes notariés. Après le verdict de Rennes, au contraire, les détenteurs de tous biens en deviennent propriétaires, sans droits restrictifs.

 Cette émancipation ouvre une ère nouvelle, caractérisée surtout par un vif sentiment de liberté. On tire vanité de ne plus prélever sur sa récolte les minots de froment, d'avoine et d'orge dus, pendant des siècles, en vertu des principes essentiels de la féodalité. Les titres de princes et de seigneurs perdent leurs prestiges. Autrefois, on songeait avant tout aux devoirs envers une classe privilégiée de la société; on commence aujourd'hui à penser vaguement à ses droits.

Julienne NOEL a acheté des biens nationaux, les THÉPHANET (?) en héritèrent et les GOURRONG en achetèrent entre 1824 et 1830.

Parmi les 20 mariages célébrés à Groix durant l'année, on notera ceux de :

- Joseph TONNERRE (GG-4.4b.1.5.3.2.1.1) né le lundi 28 décembre 1801 à kermarec de Groix, fils de Jean Pierre Marie, pêcheur, mort le 5 mars 1820, et de Magdeleine LESLÉ, pêcheur, épouse Anne NERO, ménagère, fille de Joseph, marin et de Mauricette LE GREL(LE), le mercredi 13 janvier. Il est alors âgé de 28 ans. Elle a 27 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple. Joseph TONNERRE meurt le samedi 30 juillet 1853 à l'âge de 51 ans.

- Tudy TONNER (GG-4.4b.4.6.1c.5) né en 1779 à Groix, fils de Jean, et de Margueritte LE BIHAN, veuf de Marie UZEL, morte le vendredi 9 octobre 1829 épouse Ursule Marie MOGUENNE, domestique, enfant naturel de Jeanne Louise MOGUENNE, le lundi 18 janvier. Il est alors âgé de 50 ans. Elle a 29 ans. Ce couple aura trois enfants : Joseph Marie Tudy (GG-4.4b.4.6.1c.5.1b) - Joseph Marie (GG-4.4b.4.6.1c.5.2b) et Jérôme (GG-4.4b.4.6.1c.5.3b)

- Marguerite JEGO (GG-4.4b.1.1.1.4.1.2.1) née le jeudi 16 avril 1812 au bourg de loctudy de Groix, fille de Laurent (Marie) (102), tonnelier, négociant, (futur maire de 1835 à 1847), et de Marie Perrine TONNERRE (103), épouse Jacques Guillaume GUILLAUME, fils de Marc Joachim, pêcheur et de Jeanne Thérèse BERNARD, le mardi 23 novembre 1830 à Groix. Elle est alors âgée de 18 ans. Il a 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

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10 août 2010

 

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XIX s. ( 2eme republique) -  XIX s. (Second Empire) - XIX s. (Second Empire (2) - XIX s. (3eme Rep 1871/1893)

XX s. (3eme Rep1894/1918)  - XX s. (3eme Rep 1919/1938) - XX s. (4eme Rep 1939/1958) - XX s. (5eme Rep 1958/auj) 

Base de données généalogiques - Bibliographie 1 - Biblio 2

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